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château - Page 2

  • Deux sites lorrains d'exception à vendre

    Deux sites d'exception sont à vendre en Lorraine :
     
    > Le château de Jaulny (Meurthe-et-Moselle, entre Pont-à-Mousson et Metz)
     

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    > L'abbaye de Brieulles-sur-Meuse (entre Verdun et Dun-sur-Meuse)
     

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  • Gerbéviller (54) : le château et son parc classés Monuments historiques

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  • Le château de Lyautey labellisée "Maison des Illustres"

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    [Est Républicain]

  • Void-Vacon (55) : triple vie de châtelains pour Maryvonne et André

    Ces deux-là ne seront jamais rassasiés. Maryvonne et André Tonnerieux, tous deux professeurs, ont déjà trois bâtisses ancestrales dans leur vie. Toutes médiévales. Les seules qui comptent à leurs yeux d’amoureux d’histoire.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeAndré est professeur de maths, Maryvonne de français et de latin. En matière de bricolage, il n’est pas manchot, elle non plus. André manie plutôt le marteau et le burin, Maryvonne le pinceau et les casseroles. Mais l’enseignante, passionnée par l’histoire médiévale, ne rechigne jamais à aider son époux. « Je gâche le ciment et j’évacue les seaux de gravats », précise-t-elle, mutine. Des tâches qu’elle effectue toujours en petite robe d’été. Jamais elle n’a voulu revêtir un bleu de travail. Un principe.

     

    Maryvonne a un caractère bien trempé, André pareil. Et il en a fallu de la trempe au couple Tonnerieux pour mener de front trois chantiers de sauvetage d’édifices médiévaux en piteux état, à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzePour les deux professeurs nancéiens, tout démarre par l’acquisition, au début de leur mariage, d’une maison à Nancy du XVIIe. Ils cassent tout à l’intérieur pour rendre à la bâtisse son lustre d’antan. Nullement épuisé, le couple passe à la vitesse supérieure voilà vingt-cinq ans. « J’ai envoyé 22 lettres à 22 agences immobilières », se souvient Maryvonne. Les Tonnerieux cherchent une demeure ancienne dans le Massif central. Le couple reçoit 16 réponses allant du splendide château à la ruine. Une photo retient cependant son attention, un château du XVe en Corrèze. « Le prix était abordable ». Une visite les rassure. « Pour un franc supplémentaire, l’agent immobilier, qui a vu que l’on aimait les vieilles pierres, nous a proposé une tour du XIe », enchaîne André. Si le château est assez bien conservé, la tour, classée monument historique, n’est qu’une ruine à ciel ouvert.

     

    Patiemment durant des années et pendant leurs deux mois de vacances, les deux professeurs se transforment en bâtisseurs. Maçon, plombier, menuisier, tailleur de pierre, électricien, ferronnier, André est une entreprise générale à lui tout seul. Maryvonne l’épaule et peste parce que les journées « n’ont que 72 heures ». Tout se détraque quand un architecte sourcilleux des bâtiments de France du Limousin fait arrêter, pendant deux ans et pour des raisons administratives, la restauration de la tour du XIe siècle.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeExcédée, Maryvonne prend sa plume et rédige une nouvelle annonce, « cherche monument antérieur au XVIe, non restauré et non classé pour le sauver ». Elle reçoit trente-quatre réponses. Parmi elles, le château de Void-Vacon, en Meuse. Question ruine, les deux enseignants sont gâtés. Tout s’effondre. Ils le rachètent en 1996 pour le franc symbolique. Et se retrouvent avec trois chantiers de sauvegarde à mener de front. Face à ce travail de Titan, les finances du couple et de leurs quatre enfants chancellent, un peu. André réhabilite, Maryvonne donne des cours particuliers. Même si André fait tout tout seul, le ciment, la chaux et le sable finissent par coûter cher. Mais la mauvaise passe sera brève, les Tonnerieux n’ont pas des goûts de luxe « pas de grosse voiture, ni de restaurants depuis des années », seules la sauvegarde les galvanise.

     

    Trente ans de ce régime sévère ne l’ont pas dégoûté des vieilles pierres. « Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? », s’interroge André. Dans chaque demeure, Maryvonne s’arrange pour qu’une pièce soit rapidement habitable pour la famille. Elle y peint, lit, travaille et s’y plonge dans les trois seuls livres existant de cuisine médiévale. Reliques indispensables pour choisir les plats qu’elle concoctera pour les soirées médiévales organisées régulièrement dans chacune de ses demeures.

     

    Actuellement, les deux sauveteurs s’échinent dans le Limousin, avant de reprendre, dès septembre, la direction de Void. Pour les visites, il faudra donc attendre la rentrée.

     

    Pour visiter le château, tél. : 03 83 27 46 97.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • L'été au château de Lunéville

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    [Vosges Matin]

  • Au fil de l'expérience : Lunéville et la science au siècle des Lumières

    luneville sciences.jpg"Un établissement admirable pour les sciences...", c'est le commentaire enthousiaste laissé par Voltaire après sa visite à Lunéville en 1735. Il y a contemplé une "grande salle toute meublée des expériences nouvelles de physique, et tout particulièrement ce qui confirme le système newtonien".

    Le témoignage du célèbre auteur démontre la place que tient la cour de Lorraine dans le rayonnement de la culture scientifique dès le début du XVIIIe siècle. A la tête de la "salle des machines" du château de Lunéville se trouve un personnage hors du commun, Philippe Vayringe (1684-1746), "l'Archimède lorrain" - pour Valentin Jamerey-Duval, le bibliothècaire du duc François III -, mécanicien de génie dans un paysage intellectuel en pleine évolution.

    Objets scientifiques et supports d'expériences, ces "machines" aussi belles qu'ingénieuses, nous replongent dans l'univers fascinant d'esprits inventifs, à la recherche d'une nouvelle compréhension du monde qui concilient foi et raison.

     

    ‡ Au fil de l'expérience. Lunéville et la science au siècle des Lumières, collectif, Serge Domini éditeur, 2012, 100 p., ill. (15 €).

  • Les expo's de l'été 2012 au château de Lunéville

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    ‡ Expo's pratique :

    > Château de Lunéville, espace d'exposition, escalier d'honneur nord

    > Tous les jours (sauf le mardi), 10h-12h / 14h-18h

    > Tarif entrée : 2 € / gratuit pour les moins de 26 ans

    > Renseignements : 03 83 76 04 75 ou www.chateauluneville.cg54.fr

  • Lunéville : exposition « Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l’Europe des Lumières »

    charles alexandre de lorraine.jpgDernier fils du duc Léopold et de son épouse Elisabeth-Charlotte d’Orléans, Charles-Alexandre de Lorraine connut une jeunesse heureuse à Lunéville, avant de voir son destin échapper aux frontières de sa Lorraine natale, pour atteindre une dimension internationale. C’est bien le rôle de prince de l’Europe des Lumières que l’exposition entend retracer.

     

    L’année 2012 sera marquée au château de Lunéville par la célébration du tricentenaire de la naissance, en ses murs, de Charles-Alexandre de Lorraine, prince à la destinée hors du commun. Cette exposition est réalisée en partenariat avec l’association des Amis du château de Lunéville et de son musée et bénéficie du soutien des musées de Tervuren et de Bruxelles (Belgique).

     

    Douzième enfant du duc Léopold de Lorraine et de son épouse Elisabeth-Charlotte d’Orléans, il passa des années heureuses au château de Lunéville, loin de l’exercice du pouvoir dont la perspective revenait à ses frères aînés. Ce temps d’insouciance fut marqué toutefois par une éducation soignée, qui devait faire du jeune prince une figure marquante de l’Europe des Lumières.

     

    En 1736, sa vie bascule, lorsque son aîné, le duc François III, renonce à la Lorraine pour accéder au trône impérial en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Charles-Alexandre quitte alors Lunéville et rejoint la cour de Vienne. Il se met au service d’un pouvoir nouveau, qu’il sert tout d’abord par les armes, avant d’endosser un rôle qui lui convient mieux, celui d’administrateur efficace et généreux. En tant que gouverneur des Pays-Bas autrichiens, l’actuelle Belgique, Charles-Alexandre de Lorraine révèle en effet son tempérament de véritable prince éclairé, à la fois ami des arts, propagateur des évolutions techniques et, avant tout, garant du bien-être de ses peuples.

     

    Peut-on imaginer plus bel hommage que celui rendu par son ancien adversaire sur les champs de bataille, le roi Frédéric II de Prusse, qui déclara à la mort de Charles-Alexandre de Lorraine : « (…) il honorait l’humanité (…) peu de princes le remplaceront par la beauté de son âme ».

     

    ‡ Exposition internationale organisée par Alain Philippot (château de Lunéville), Thierry Franz (château de Lunéville, doctorant à l’Université de Lorraine, CRULH) et Catherine Guyon (présidente des Amis du Château de Lunéville et de son musée, MCF en histoire à l’Université de Lorraine, CRULH).

     

    ‡ Un catalogue illustré en couleur accompagne l’exposition.

     

    ‡ Du 9 juin au 16 septembre 2012 – Musée du Château de Lunéville.

  • Girecourt-sur-Durbion (88) : le château primé par VMF

    Vieilles Maisons Françaises vient d’attribuer un prix de 10 000 euros à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, propriété d’un privé, pour son fabuleux travail de restauration. Un prix mérité et une première !

     

    chateau girecourt.jpgCeux qui empruntent régulièrement l’axe Epinal-Bruyères ont pu ces dix-huit dernières années voir cette demeure seigneuriale construite en 1580 par Pierre d’Haraucourt, se métamorphoser et se muer en ce joli château au parc boisé. Après une histoire mouvementée -il a été occupé jusqu’au XVIIe siècle par la famille de Lenoncourt puis cédé à Humbert de Girecourt en 1705 suivis de son gendre Charles-Dieudonné, comte Bourcier, baron d’Amermont – il est devenu la propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, tombés sous le charme.

     

    C’était en 1994. Ils rachètent alors le site à une enseignante dépassée par l’ampleur de la tâche. Depuis, les époux n’ont cessé d’investir pour tirer cet édifice d’un sommeil digne du château de la Belle au Bois Dormant. Curage des douves, réouverture du bief nord-ouest, restauration de l’enceinte (en 2001), restauration de la véranda et couverture de la charpente, restauration des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine (1996-1997), restauration de l’intérieur du salon Renaissance…

     

    Thierry Courtalon, qui déjà lors de ses études de cardiologie montrait des prédispositions pour le patrimoine -il avait intitulé son mémoire « Du cœur de pierre au cœur artificiel »- a souhaité pour sa demeure faire les choses en grand, avec des professionnels.

     

    les-epoux-courtalon-ici-avec-leur-s-enfants-ont-recu-ce-prix-pour-la-renovation-exemplaire-de-leur.jpgC’est ce fabuleux travail assorti de nombreuses animations (visites, concerts…) qui ont séduit le jury régional de VMF présidé par Jean-François Michel. Tous les dix ans, cette association dote une restauration exemplaire. Le château de Girecourt-sur-Durbion était de loin, avec celui de Pompierre (qui a obtenu la 2ème place) le favori sur les 12 candidats dont 7 Vosgiens. « Ce qui montre le réel intérêt des Vosgiens pour leur patrimoine », observe le président qui remettra le prix à l’heureux élu en octobre prochain.

     

    « Nous avons beaucoup travaillé par nous-même et avec des artisans locaux. Ce prix est une belle reconnaissance », glisse celui qui, dans ce projet colossal d’une vie, a assumé avec fougue le rôle d’architecte. « Avec parfois quelques critiques. Notamment quand nous avons fait faire cette véranda moderne qui suscite encore aujourd’hui les réflexions de certains visiteurs », s’amuse-t-il, jamais avare d’anecdotes sur les péripéties de la renaissance de sa bâtisse. Soit des milliers d’heures de travail, trois catastrophes naturelles (tempête en 1999, tremblement de terre en 2003, inondations en 2006) et des centaines de milliers d’euros engloutis. « Je n’ai jamais voulu compter. Je m’en fous. Je préfère de loin songer à la dynamique économique que cela génère et aux gens que ça fait travailler », confie le cardiologue. Il s’est découvert une passion pour l’Histoire lors de son service militaire aux Invalides. « Passer sous le tombeau de l’empereur, ça laisse des traces. »

     

    Mais cet énorme chantier n’est pas pour autant terminé. Les châtelains ont commencé à s’attaquer à la dernière aile et sa chapelle et envisagent d’ouvrir des chambres d’hôtes. « Mais pas de suite… Nous ne sommes pas pressés. Tous ces travaux et leur aboutissement sont un moteur énorme pour nous », conclut le maître des lieux qui prépare déjà l’organisation des journées du patrimoine (15 et 16 septembre). « Tous les ans nous avons nos fidèles qui suivent l’évolution du château ». Et ça, visiblement, ça n’a pas de prix.

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Dombrot-le-Sec (Vosges) : une restauration primée par Vieilles Maisons Françaises

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville : le château de Charles-Alexandre de Lorraine classé

    chateau.jpgTout près du château de Lunéville, posé dans une ancienne partie de son parc, se dresse le petit château du prince Charles-Alexandre de Lorraine. Douzième fils du duc de Lorraine Léopold Ier qui fit construire le grand château, Charles-Alexandre eu le droit au même architecte, Boffrand, pour réaliser ce petit havre de paix. De style classique à l'origine, il fut construit entre 1730 et 1735 puis remanié probablement au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

     

    Si son histoire n'est pas aussi fastueuse que celle du château de Léopold, sa présence et son élégance contribuent à la cohérence du domaine du château et à l'histoire de Lunéville. Il était donc fort regrettable qu'il soit laissé dans un état de dégradation avancé tant au niveau des toitures que de ses murs.

     

    Le dialogue entre le propriétaire et la DRAC semble avoir été longtemps très compliqué, source de mésentente qui a failli être fatale au château. Le propriétaire avait acheté « la Favorite » (c’est ainsi qu’était aussi dénommé ce château) en 1999 à la municipalité, afin empêcher la création d’un lotissement, et restaurer un monument déjà en très mauvais état. Après avoir consacré plus de 200.000 € pour débuter la restauration, tout avait été bloqué en raison de divergences sur les travaux à mener avec l’Architecte en chef des Monuments historiques.

     

    Aujourd’hui, la situation s’est enfin arrangée et le petit château de Lunéville semble sauvé. Le ministère de la Culture avait pris en février 2011 la décision d’une instance de classement. L’arrêté de classement au titre des Monuments Historiques de l'ensemble du château  a enfin été pris le 21 septembre dernier. il ne reste plus qu’à engager les travaux de sauvetage puis de restauration.

     

     

    Sources :

     

    http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

     

    http://www.latribunedelart.com/la-chateau-du-prince-charles-a-luneville-classe-monument-historique-article003287.html

     

  • Dommartin-sur-Vraine : des jeunes au chevet du château

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    [Vosges Matin]

  • Beaufremont (Vosges) : un château pour la réinsertion

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville : rencontres équestres autour du château

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    [Vosges Matin]

  • Robert Doisneau au château de Malbrouck

    Le château de Malbrouck (Moselle) présente une exposition riche de tirages inédits Doisneau dévoilant ainsi l'oeuvre du photographe dans sa complexité.

    lorraine,moselle,château,malbrouck,robert doisneau,conseil général de la moselle, philippe claudelC'est  donc  à une exposition inédite et judicieuse que nous convie le château de  Malbrouck. Riche  de  quelque 300 photos réalisées entre les années 1930 et les années 1990 déroulées dans un ordre chrono-thématique, cette rétrospective donne à voir une facette inédite du travail de Robert Doisneau. Trop longtemps relégué à ses portraits  d'enfants et à ses mises en scène facétieuses devenues anecdotiques au fil des années, l'homme apparaît ici dans toute sa complexité auteur d'une oeuvre beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Certes,  il  y a là les photos du « Baiser de l'Hôtel de Ville », le portrait de Prévert  et  son  chien, et ce cancre, le regard fixé sur l'horloge de sa classe. Mais  c'est  pour mieux amener le public à découvrir autre chose. Et notamment ces reportages réalisés en Meurthe-et-Moselle  dans les années 1950-1960.

    Mandaté  par un journal syndical, Robert Doisneau était descendu au fond de la mine  avec  les mineurs. Il les avait ensuite suivis chez eux pour témoigner de leur quotidien, de  leurs conditions de vie, de la pénibilité de leur métier. Autant de portraits graves. Les hommes, très dignes, n'y apparaissent pas moins fiers  de  leur  travail,  de leurs familles. Et c'est tout à l'honneur de cette exposition qui, au final, brosse un portrait beaucoup plus juste du photographe.

    Un remarquable catalogue accompagne cette exposition.

     

    ‡ Robert Doisneau, catalogue de l'exposition présentée au château de Malbrouck, 10 avril - 28 août 2011, collectif, Conseil général de la Moselle / Serge Domini éditeur, 2011, 240 p., ill., préface de Philippe Claudel (25 €).

  • Château de Lunéville : les travaux continuent

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    [Vivre la Meurthe-et-Moselle, n° 51]

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

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    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

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    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Le château de Thillombois est à vendre

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas le château meusien de Thillombois, rappelons qu'il fut construit à la fin du Moyen Âge puis transformé aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est loué par l'association Connaissance de la Meuse, mais voilà, le château est mis en vente et risque de partir entre des mains privées... ce qui priverait la Meuse et la Lorraine d'un site ouvert au public depuis de nombreuses années.

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    >> Don possible (déduction fiscal de 66 %) à adresser à : Connaissance de la Meuse, Carrières d'Haudainville, 55100 VERDUN

  • Vers la renaissance du château d’Hombourg-Budange (Moselle) ?

    C'est l'un des plus surprenants châteaux de Lorraine, un incontournable dans l'histoire de l'architecture de notre région. Hombourg-Budange agite les esprits depuis plusieurs années mais surtout depuis 2010...

    château hombourg.jpgCe château, laissé à l'abandon depuis des décennies, a atteint un état de dégradation très inquiétant. A la suite d’une campagne médiatique et, surtout, d’une pétition pour sauver le château d'Hombourg-Budange qui a recueilli plus de 800 signatures, il semblerait que ce site sorte enfin de l’oubli dans lequel il était tombé.

    Arthur de Mortemart, de la famille du propriétaire, reprend en main l'intégralité du château avec, à la clé, une restauration totale de l'édifice. Des travaux d'urgence vont démarrer et s'accélérer d'ici le printemps 2011 pour stopper la dégradation de l'édifice. Ensuite, il conviendra de songer à la restauration à proprement parlé. Si le sauvetage immédiat a pu trouver des aides auprès des collectivités locales, nul doute que ce projet d'envergure de restauration totale à long terme devra faire appel au mécénat.

    Rappelons que le château d’Hombourg-Budange est un ancien château-fort du 13ème siècle. Il sera reconstruit à la Renaissance comme en témoignent encore trois de ses quatre ailes ou encore les fenêtres à meneaux présentes sur les parties communes et sur le château. Une magnifique aile classique est venue compléter l'ensemble au 18ème siècle avec un beau fronton qui la surplombe pour en devenir la façade principale. On constate aussi quelques modifications au XIXème siècle. L'édifice est classé Monument Historique en grande partie.

    En espérant que ce site patrimonial compte dans le patrimoine lorrain dans les années à venir.

     

    [source et cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

  • Colloque "De la gloire de Dieu à la gloire du prince" à Lunéville

    À l’occasion de la fin des travaux de reconstruction de la chapelle du château de Lunéville et de sa réouverture au public en septembre 2010, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle, le château de Lunéville et le Service régional de l’Inventaire organisent des journées d’étude sur le thème des chapelles princières.

    Luneville2010.jpgL’histoire de ces chapelles, dans une acceptation large incluant les chapelles palatiales, les saintes chapelles, les chapelles privées ou encore les chapelles patronales du XIXe siècle, a fourni matière à de nombreux travaux de recherche en France et dans le reste de l’Europe. Les journées d’étude de Lunéville offrent aux chercheurs l’opportunité d’échanger dans ce domaine pluriel qui associe à l’histoire de l’art et de l’architecture des approches d’histoire politique, religieuse et sociale.

    Ces journées souligneront l’importance de la réouverture de la chapelle du château de Lunéville en proposant aux participants de découvrir ou de redécouvrir son intérêt historique, artistique et esthétique. Elles mettront également en exergue la tradition et le savoir-faire des artisans mobilisés sur ce chantier exceptionnel qui a su redonner à la chapelle du château son éclat d’origine tout en préservant son identité.

    L’accès aux séances et aux manifestations proposées en marge des journées d’études se fera exclusivement sur inscription.

     

    >> Colloque « De la gloire de Dieu à la gloire du prince »

    >> Du jeudi 18 novembre à 13h00 au samedi 20 novembre à 17h00 à la chapelle du château de Lunéville

    >> Contact : colloque-luneville@cg54.fr ou 03.83.30.90.91

    >> Inscription à envoyer avant le 29 octobre 2010

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2010 sont parus

    Publiés à l'occasion de la réception des travaux de la chapelle du château de Lunéville, le numéro 6 des Cahiers du Château est consacré principalement à son histoire, son origine et sa postérité.

    cahiers château lunéville.jpgLe lecteur découvrira également l'histoire de l'église Saint-Jacques de Lunéville, lieu de culte de la cour de Stanislas, la politique religieuse et les dévotions du duc Léopold, la religion du roi Stanislas, la musique à la cour de Lunéville au XVIIIe siècle.

    Le point sur les travaux de restauration du château est consacré à la renaissance des décors en gypserie de la chapelle. Un bilan provisoire de l'archéologie des châteaux qui se sont succédés sur le site de Lunéville est présenté par les archéologues de l'Inrap.

    Un peu décalé avec le thème de ce numéro, incursion dans l'histoire de mode féminine au Siècle des Lumières avec la garde-robe de la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold.

    L'art religieux à Lunéville est observé à travers la synagogue à la fin du XVIIIe siècle et le trésor liturgique de la chapelle du château.

    Enfin, une demeure champêtre des environs de Nancy nous ouvre ses portes : le château de Bouzey à Laneuveville-devant-Nancy.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 6, 2010, collectif, Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 67 p., ill. (9 €).

     

  • Lunéville : hommage aux restaurateurs de la chapelle du château

    Réception officielle ce jeudi 16 septembre à Lunéville de la chapelle restaurée du château, ravagé par un incendie il y a sept ans. Ce joyau architectural est désormais rouvert au public.  La réception a mis à l'honneur les compagnons de cette restauration en tressant de vibrants hommages à la Lorraine.

    CHAPELLE LUNEVILLE.JPGL’un des premiers à pénétrer dans la chapelle du château, hier, était un Meusien, Michel Marchand, venu en famille admirer l’œuvre de son petit-fils Julien, charpentier pour les établissements Le Bras. Du magnifique ouvrage en chêne des compagnons, ce fier grand-père ne verra malheureusement rien, puisque la charpente a depuis été recouverte de plâtre. « J’aurais quand même bien envie d’y monter, tant pis, ce n’est pas possible, mais aujourd’hui, je pense surtout à tous ceux, qui ont construit cette chapelle il y a 300 ans. »

    Durant tout l’après-midi, les compagnons et ouvriers ayant œuvré sur le chantier étaient les invités privilégiés du château. Certains venaient juste de quitter leur bleu de travail pour passer une tenue de ville davantage en adéquation avec la cérémonie, qui allait commencer quelques heures plus tard.

    Tous étaient visiblement fiers et heureux de faire partager leur travail à leur famille, et c’est très logiquement, que Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, les a accueillis sous les voûtes toutes blanches de la chapelle. Pour leur rappeler notamment, que le parti pris de restauration fut de conserver les techniques et savoir-faire d’autrefois, « dont vous êtes les détenteurs ».

    En fin de soirée, ils étaient des centaines de Lunévillois à affluer vers la cour d’honneur tendue d’un tapis rouge, la bonne idée du jour étant l’installation d’écrans géants qui permirent à tous, même les plus éloignés de la chapelle, de participer à une cérémonie se voulant avant tout un hommage aux hommes et entreprises.

    Très symboliquement, et dans un silence presque oppressant ponctué des applaudissements de la foule, se déployaient bientôt quatre banderoles sur la façade du château. Quatre kakémonos descendus en varappe tandis qu’un funambule cheminait lentement sur son fil reliant l’aile nord à l’aile sud.

    Tous les compagnons et ouvriers ayant travaillé sur le chantier de la chapelle ont désormais leurs noms inscrits sur cette longue bande de tissu. Un cylindre gravé contenant les mêmes noms a aussi été remis au président du Conseil général.

    Avant que les Lunévillois ne s’engouffrent dans l’espace désormais rouvert au public, la délégation officielle pénétrait dans la salle des Gardes, poursuivant son chemin vers la salle de la Livrée et la chapelle, où l’accueillaient trois chanteurs du Gradus ad Musicam. Clin d’œil à la future destination d’un lieu.

    Dommage que l'esprit laïciste préside à ces manifestations occultant ainsi les origines cultuelles de cet édifice construit pour la plus grande gloire de Dieu… et du prince.

  • Lunéville : le château de Charles-Alexandre de Lorraine en péril

    Toujours en Lorraine, autre château en péril avec celui de Hombourg-Budange. A proximité du château du duc Léopold de Lunéville, au sein d'une ancienne partie de son parc, le petit château du prince Charles-Alexandre de Lorraine émerge. Mais pour combien de temps encore ?

    chateau charles-alexandre lunéville.jpgDouzième fils du duc de Lorraine Léopold, mécène qui fit construire le château désormais en voie de restauration, Charles-Alexandre eu droit au même architecte, Boffrand, pour réaliser ce petit havre de paix.

    De style classique à l'origine, il fut construit entre 1730 et 1735 puis remanié probablement au cours du XIXème et au début du XXème siècle.

    Si son histoire n'est pas aussi fastueuse que celle de son illustre voisin, sa présence et son élégance contribuent à la cohérence du domaine du château et à l'histoire de Lunéville.

    Il est donc fort regrettable qu’il soit dans un état de dégradation alarmant tant au niveau des toitures que de certains murs porteurs. Si l'on ne veut pas perdre ce petit trésor d’architecture et d’histoire, il est impératif de le remettre en état ; il pourrait alors bénéficier de la proximité du château lunévillois de Léopold, phare de la culture dans l’est meurthe-et-mosellan.

    Il reste à espérer… Mais pas trop longtemps, car le château risque de disparaître corps et bien si rien n’est entrepris rapidement.

    [cliché du château du prince Charles-Alexandre de Lorraine, Anthony Koenig]

     

     

    >> Plus d’infos sur l'incontournable site dédié à la défense et à la promotion du patrimoine architectural lorrain : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com/2009/01/chteau-classique-du-prince-charles.html

  • Lunéville : le 16 septembre réception de la chapelle restaurée

    Le 16 septembre, le Conseil général de Meurthe-et-Moselle réceptionnera les travaux de restauration de la chapelle du château de Lunéville, détruite par l'incendie du 2 janvier 2003.

    chapelle lunéville.jpgLa cérémonie sera placée sous le haut patronage du Ministre de la Culture et de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine. Un hommage sera rendu tout particulièrement aux compagnons et aux ouvriers ayant oeuvré sur le site.

    Au programme : concert du Gradus Ad Musicam, déroulé de calicots sur les colonnes du corps central du château, spectacles et concert proposés par Michtô l'châtô, bal animé par Prematia Orchestra, mise en lumière du jardin et du château.

    On peut regretter qu'aucun office religieux ne soit célébré dans cette chapelle restaurée à l'occasion de cette réception. Cet édifice catholique, voulu par nos ducs de Lorraine, aurait bien mérité une messe... pour célébrer sa resurrection.

  • Il faut sauver le château de Hombourg-Budange

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    [Le Républicain lorrain | 02.09.10]

  • Malbrouk, forteresse lorraine

    Manderen (Moselle) possède un superbe château du XVe siècle, édifié par le chevalier Arnold VI de Sierck. Classé monument historique en 1930, il a été entièrement rénové en 1998 et offre un site d'exception à visiter.

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    [Vosges Matin]