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  • Le château des évêques de Metz à Vic-sur-Seille

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    L’ouvrage, qui sert de support à l’exposition présentée à Vic-sur-Seille (Moselle) du 12 octobre 2008 au 22 février 2009, fait le point sur les découvertes archéologiques réalisées autour des restes de l’ancien château des évêques de Metz.

     

    Propriété des évêques de Metz durant 600 ans, le château médiéval de Vic est un site remarquable pour l’histoire lorraine et du Saulnois. Les dernières découvertes archéologiques enregistrées en 2006 et 2007 ont fourni de nombreuses informations inédites sur son origine et son évolution.

     

    Les textes, rédigés par un archéologue de l’Inrap, Jean-Denis Laffite, passe en revue les origines de la localité de Vic et son importance au haut Moyen Âge, le développement des places fortifiées médiévales au XIe et XIIe siècles, la fortification du château de Vic et le développement de la ville de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, le château du XIIIe au XVe siècle, la résidence épiscopale du XVIe au XXIIIe siècle et, enfin, l’état du château à la Révolution jusqu’à sa ruine au XIXe siècle.

     

    >> Le château des évêques de Metz à Vic-sur-Seille, Jean-Denis Laffite, éditions Serpenoise, 2008, 65 p., ill., cartes (20 €)

  • Lunéville, de la ville et de son château

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    Le rayonnement de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) doit beaucoup à la décision du duc Léopold Ier d'y installer sa cour et d'y reconstruire un château plus vaste et confortable lorsque, en 1702, il dut quitter Nancy occupée par les Français. Pourtant, c'est vers 990 que Folmar l'Ancien construisit le premier château au bord de la Vezouze.

    Le développement économique et religieux de la ville date des XIVe et XVe siècles pour atteindre son apogée au XVIIIe siècle. A partir de cette époque, les fastes du château et son extension stimulent l'activité de la ville : fondation d'une faïencerie, arrivée en garnison de la "gendarmerie de France".

    Devenue chef-lieu d'arrondissement, Lunéville va participer au XIXe siècle industriel et construire de nouvelles casernes. Le chemin de fer arrive en 1852, la broderie perlée et la faïencerie comme l'usine de wagons (future entreprise Trailor) créée par De Dietrich emploient une foule d'ouvriers...

    Le XXe siècle, marqué par ses conflits mondiaux et ses crises sociétales, obligera Lunéville à redéfinir sa place au sein des enjeux économiques nouveaux et à mettre valoriser ses atouts touristiques et traditionnels.

    L'ouvrage est une intéressante synthèse réalisée par un groupe d'historiens et d'universitaires lorrains réunis sous la direction de Catherine Guyon.

    La publication présente les communications des 2èmes Journées d'études meurthe-et-mosellanes tenues à Lunéville les 14 et 15 octobre 2006.

    >> Lunéville, de la ville et de son château, Catherine Guyon (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2008, 195 p., ill. (20 €)

  • Le château des Armoises à Richardménil

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    L'ouvrage de Gérard Giuliato et de ses collaborateurs offre une des seules monographies complètes de maison forte, type habituel de résidence de la petite et moyenne aristocratie à partir du XIIIe siècle. L'approche pluridisciplinaire - étude des sources écrites et apports de la fouille archéologique - permet de restituer avec précision les conditions de vie d'une famille seigneuriale lorraine à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance jusqu'à la destruction de l'édifice en 1611.

    Blottie dans un méandre encaissé de la Moselle à Richardménil (Meurthe-et-Moselle, sud de Nancy), cette petite résidence rurale présente une série d'adaptations liées à l'évolution des techniques militaires. le mobilier archéologique, abondant et divers, constitue un témoignage exceptionnel de la culture matérielle de l'époque ; il sera d'ailleurs présenté au public au Musée Lorrain à Nancy.

    L'auteur :

    Gérard Giuliato est professeur d'histoire et d'archéologie médiévales à l'Université Nancy 2. Il dirige le Centre d'Archéologie médiévale de l'Est de la France. Ses recherches portent sur les habitats fortifiés et leur place dans l'histoire et la culture des principautés lorraines entre le Xe et le XVIe siècle.

    >> Le "Château des Armoises" à Richardménil (XIVe-XVIIe siècle). Archéologie d'une maison forte lorraine, Gérard Giuliato (sous la dir.), PUN, 2007, 368 p., ill. (32 €)

  • La Fondation du Patrimoine soutient la réhabilitation du château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

    Signature d’un contrat de souscription avec la Fondation du Patrimoine pour la conservation du château de Dommartin-sur-Vraine.

    La commune vosgienne de Dommartin-sur-Vraine est située dans le canton de Châtenois. Elle compte de 283 habitants.

     

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    En juin 2008 a eu lieu la signature de la souscription publique entre la commune et la Fondation du Patrimoine pour la recherche de fonds destinés aux travaux de conservation des vestiges de l'ancien château médiéval (inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004).

     

    Construit entre 1010 et 1020 par l'évêque de Toul et dominant la vallée, le château de Dommartin-sur-Vraine, était doté de quatre tours rondes. De cet édifice, subsitent encore d'importants vestiges.

     

    La commune, propriétaire des lieux, et l'association Autour du Château, très impliquées dans la sauvegarde de ces lieux historiques, vont engager un important chantier de restauration et de mise en valeur.

  • Château de Lunéville : la fidélité des donateurs ne faiblit pas

    4.000 donateurs, une souscription dépassant les 1.100.000 €. La mobilisation ne faiblit pas, mais devra prendre d'autres formes à Lunéville, où le chantier de reconstruction du château est véritablement entré dans sa partie visible.

     

    chapelle lunéville.jpgLes donateurs invités récemment des cinquièmes rencontres ont pu s'en rendre compte en visitant la chapelle, s'extasiant à la vue de la charpente, qu'il faut se dépêcher d'admirer dans la nudité de son bois avant qu'elle ne soit recouverte.

     

    Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle s'est particulièrement attaché au devenir de ce lieu emblématique. Le choix a été fait d'y investir la totalité des indemnités versées par les assurances pour en accélérer la restauration.

     

    Toitures et façades seront ainsi livrées mi-novembre, en même temps que celles de la partie militaire, située à l'opposé de l'aile sinistrée (coût global : 2.400.000 €). Fin 2010, la chapelle aura complètement terminé sa mue et pourra de nouveau accueillir du public.

     

    Pour que l'on puisse continuer à en admirer la beauté architecturale, le Conseil général souhaite que s'engage une réflexion afin de ne pas la transformer en une vulgaire « salle polyvalente ». La chapelle, qui servait de cadre, quelques années encore avant l'incendie, à de prestigieux concerts, conservera cette vocation artistique, « mais son histoire et la majesté des lieux » en feront davantage encore la « tête de pont d'événements prestigieux », à l'image d'un grand festival de musique, pourquoi pas en partenariat avec Froville, a avancé le chef de l'exécutif meurthe-et-mosellan.

     

    La restitution de la chapelle marquera un tournant décisif du chantier de reconstruction. D'autant que la salle des gardes, la salle de la Livrée et l'escalier d'honneur de l'aile sud seront rendus au public dans le même temps. Coût de cette tranche : 3.500.000 €. Il faudra ajouter un million d'euros pour la restauration de la salle des Trophées, les travaux se poursuivant par le corps central et l'escalier nord.

     

    Propriétaire d'une partie du château, l'armée avait délégué le général Wattrelos, directeur régional du génie, pour un point sur les travaux concernant la partie militaire de l'édifice. Onze entreprises y travaillent, qui ont notamment reconstitué une charpente lourde de quarante tonnes de bois d'essences diverses, et remis en valeur la terrasse s'ouvrant sur les jardins. Ces travaux se poursuivront plusieurs années encore. « L'armée ira au bout des engagements pris», a assuré le général Wattrelos, tandis que s'engageait un débat sur une nécessaire évolution de la mobilisation.

     

    « Il faut imaginer d'autres voies », estimait Dominique Massoneau, délégué régional de la Fondation du patrimoine, Patrick Simonin, président du club des partenaires, reconnaissant que le contexte actuel rend difficiles des efforts financiers des entreprises, « qui continuent néanmoins à donner de leur temps et à apporter leur savoir-faire. ». Mais à plus long terme, le clos et le couvert terminés, il faudra surtout réfléchir à un mécénat se prolongeant dans la durée. C'est le chantier, qui s'ouvre à l'association « Lunéville, château des lumières », née quelques semaines après l'incendie du 2 janvier 2003. Confrontée à un exercice 2007 déficitaire, elle doit elle aussi évoluer dans son fonctionnement.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.10.2008]

  • Jumelage Bleurville - Chichery : journée de détente et de découverte du patrimoine lorrain

    Dimanche 31 août, le comité du Jumelage Bleurville - Chichery accueillait ses hôtes Icaunais (les habitants de l'Yonne, bien sûr !) pour une journée de détente. Le petite troupe est partie à la découverte du château de Thorey, dans le Saintois ; demeure qui a appartenu au maréchal Hubert Lyautey jusqu'à sa mort en 1934. Après le repas pris en commun au restaurant de Xaronval, nos amis bourguignons découvrirent ce village insolite qui, l'espace d'un week-end, se transporte au début du siècle dernier. Vieux magasins, vieux métiers, habits d'époque égayent les rues de Xaronval pour le plus grand plaisir des jeunes générations... et ravive les souvenirs chez les plus anciens !

     

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    Château de Thorey-Lyautey
    (courtoisie de Anne Soyer-Petitjean)

     

    Le comité du Jumelage vient d'ouvrir un site internet http://chicherybleurvil.canalblog.com afin de faire connaître ses activités et inciter de nouveaux habitants à venir se joindre aux habitués.

    Né au début des années 1990, le jumelage entre un village vosgien et un village bourguignon avait pour objectif de rapprocher des populations de communes de dimension proche et permettre des échanges convivaux, amicaux, culturelles, scolaires, etc. Depuis, de nombreux liens d'amitié se sont créés... Ils ne demandent qu'à se développer !

    Alors, allez visiter le site du Jumelage : http://chicherybleurvil.canalblog.com

  • Commercy, du château à la ville

     Le château de Commercy, peinture sur toile du XVIIIe siècle.

    château commercy.jpgNée officiellement en 823, la petite cité de Commercy, située dans le Barrois, s’est développée autour de deux châteaux avant d’abriter les fastes de la dernière cour de la dynastie lorraine.

    Le cardinal de Retz, la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold 1er, ou le duc Stanislas aimaient venir s’y reposer et profiter d’un art de vivre bien doux. Mais la cité fut aussi objet de luttes, depuis le siège du XIe siècle, qui provoqua l’incendie de la cité, jusqu’à la destruction du château du XVIIIe siècle le 31 août 1944.

    L’empreinte militaire (et nous ne parlerons pas de la disparition annoncée du régiment historique de Commercy, le 8ème RA !) a donc laissé, dans le paysage et la société, des traces profondes. Elle n’a pas empêché les évolutions économiques : de l’agriculture à l’industrie, des forges jusqu’au biscuit (la célèbre « madeleine » de Commercy !) puis à la tertiarisation récente. Ces douze siècles illustrent l’histoire complexe de la Lorraine, terre indépendante, déchirée par les guerres, transformée par l’industrie.

    Un livre qui fait un point précis et rigoureux sur l’histoire de cette cité du sud meusien. A lire par tous ceux que l'histoire de la Lorraine passionne !

    • Commercy. Du château à la ville, Noëlle Cazin et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2008, 288 p. ill. (25,00 €)
  • Le nain "Bébé" de Stanislas retrouve le château de Lunéville

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    [Est Républicain, juin 2008]

  • 3 juin 2008 : Jean-Pierre Coffe au château de Lunéville

    « Pour moi, l'agriculteur exerce un métier d'art autant que le charpentier ou que le boucher. Il faut mettre en valeur ces métiers ! » Grosses lunettes rondes sur le nez, Jean-Pierre Coffe vient de passer deux heures à visiter le château, en réponse à l'invitation formulée par Dominique Pocreau, chef de projet pour le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.

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    Jean-Pierre Coffe
    en visite dans la chapelle du château de Lunéville

    De passage la veille à Metz, dans le cadre de la promotion de son dernier livre sur les confitures, l'animateur, chroniqueur, cuisinier, jardinier a d'ailleurs promis de revenir à Lunéville les 24 et 25 juin : « Dans le cadre de notre nouveau concept pour l'émission ''Vivement dimanche prochain'' de la rentrée. Je vais parler de ces métiers, du patrimoine, du terroir. Il faut que je voie un charpentier, un tailleur de pierre. J'espère revenir enregistrer dans deux semaines. »

    En lui dévoilant une partie de ses entrailles meurtries par l'incendie du 2 janvier 2003, le château venait de provoquer le déclic, l'extase même, en mettant en évidence ce savoir-faire que les compagnons s'attachent à reproduire génération après génération. Dans la chapelle, notamment, où un monstrueux échafaudage permet de s'approcher au plus près d'une charpente tout juste achevée, posée à la façon d'une nef de bateau renversée. Et entièrement chevillée. « Je suis ébloui. Ébloui et bouleversé à la fois. Bouleversé par toute cette mobilisation et ce savoir-faire qui se sont mis en route. Lorsque j'ai entendu parler de l'incendie du château et que j'ai appris les dégâts, j'ai cru que cela allait rester en l'état durant des années. »

    La visite lui a prouvé le contraire. Sous la somptueuse charpente, perchée au sommet des douze colonnes de pierre, également rénovées, Dominique Pocreau a d'ailleurs rappelé que la chapelle et ses salles annexes seraient restituées dès 2010.

    Les lieux donneront déjà une idée de ce que sera le château rénové. Un château qui servait de terrain de jeu à Jean-Pierre Coffe dans sa jeunesse : « J'ai des souvenirs de gosses. On venait y courir et y jouer. J'ai vécu à Lunéville jusqu'à l'âge de dix ans ! » Mais l'animateur n'y avait pas remis les pieds depuis l'incendie. La petite visite lui a également permis de revoir, avec émotion, les autres salles, entièrement détruite ainsi que la partie militaire.

    La conversation s'est poursuivi sur le "dada" de J.-P. Coffe : gastronomie et cultures maraîchères. Tradition que Lunéville cultivait par le passé. Avec quelques typicités. Comme le salsifis lunévillois. Et la pêche lunévilloise : « Une superbe pêche blanche. Une variété qu'il faudrait absolument relancer », selon Jean-Pierre Coffe. Tout comme ce fameux melon de Lunéville que l'on pourra bientôt de nouveau croquer. Quelques graines viennent d'être replantées dans une serre des Bosquets, derrière le château. Et revoilà Jean-Pierre Coffe derrière sa blouse de défenseur du terroir. Qu'il compte aussi vanter, quand il passera de nouveau dans deux semaines pour l'enregistrement d'une émission qui pourrait être diffusée en septembre prochain.

    [D'après L'Est Républicain, 04.06.2008]