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  • Chaumousey (88) : des cartes postales pour restaurer l'église

    [Vosges Matin]

  • Les 30 ans de l'association du Pays des Trois Provinces

    [Vosges Matin]

  • "La Sainte Couronne d'épines, une passion française", une conférence de Jacques Charles-Gaffiot

  • L'étendard et la rose

    Avec L'étendard et la rose, le Vosgien Gilles Laporte achève une trilogie romanesque - dont les intrigues sont indépendantes les unes des autres. Après Des fleurs à l'encre violette et La clé aux âmes, la généreuse saga des Delhuis se poursuit dans le cadre de la plaine vosgienne durant la seconde moitié du XXe siècle.

    Orphelin meurtri, Louis Delhuis est obsédé par le secret de sa naissance - fils de Boche ou d'Amerlock ? De l'arrière-grand-mère Rose Victoire à l'écrivain bourguignon Henri Vincenot, il parvient au fil de rencontres décisives à se forger un destin entre engagement politique, passion de l'écriture et amour des femmes. De la Lorraine à Oradour-sur-Glane, en passant par l'Afrique et l'Allemagne, ces expériences marquantes et une ultime confrontation avec l'oncle haï, vont conduire Louis vers les chemins de la résilience et de la paix.

    Entre le cœur et la raison, l'amour des femmes et celui des idées, l'engagement et les désillusions, Louis se tisse un destin au fil des décennies tourbillonnantes du dernier tiers du XXe siècle.

    En filigrane, Gilles Laporte capte toutes les tensions et les exaltations d'une époque foisonnante en nous faisant revivre les grands événements qui marquèrent la Lorraine... et le monde !

     

    ‡ L'étendard et la rose, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2015, 360 p. (20 €).

  • Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal

    Ouverture des communications de l'après-midi sous la présidence du doyen honoraire de la faculté de Droit Olivier Cachard et des intervenants Fabrice Gartner et du Père Bruno Gonçalves [cl. H&PB].

     

    La faculté de Droit de Nancy accueillait jeudi 9 avril 2015 une journée d'études sur "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" organisée en partenariat avec le diocèse de Nancy et de Toul et la congrégation de l'Oratoire de Nancy.

    Cette journée était placée sous la présidence conjointe de Mgr Papin, évêque du diocèse, de Eric Germain, doyen de la faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy, et de Laurent Hénart, maire de Nancy.

    La matinée a été consacrée aux approches différenciées de l'église, un lieu unique pour une réalité multiple avec trois éclairages proposés par Sophie Gall-Alexeeff, membre du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle, Yves Gry, professeur émérite de l'Université de Lorraine, et de Rose-Marie Falque, présidente de l'association des maires de Meurthe-et-Moselle et conseiller départemental.

    L'après-midi a permis de faire le point sur l'impact des mutations de la société contemporaine sur l'affectation cultuelle des églises. Un état des lieux des églises affectées en Meurthe-et-Moselle a été présenté par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur du Service régional de l'Inventaire général, le Père Gonçalves, de l'Oratoire de Nancy, a développé les possibles dérogations au principe de l'affectation cultuelle, et Fabrice Gartner, professeur à la faculté de Droit de Nancy, a rappelé les tendances de la jurisprudence administrative au regard des lieux affectés au culte.

    L'avenir de nos lieux de culte réside avant tout dans la pratique des fidèles et la capacité "d'inventivité" de l'Eglise qui doit se réapproprier le terrain perdu.

    Certains intervenants se sont voulus rassurant en rappelant que l'avenir de nos églises réside dans leur grand intérêt patrimonial et historique : les églises sont les premiers musées de France et représentent l'identité de nos territoires. Seulement, il y aura forcément des choix à faire dans la conservation des édifices...

  • Présentation des "Cahiers haut-marnais" à Joinville (52)

  • 33ème pèlerinage de Pentecôte les 23-24-25 mai 2015

  • Lignéville (88) : inauguration de la chapelle Saint-Basle restaurée

    La restauration de la Chapelle Saint-Basle de Lignéville (canton de Vittel) est à présent quasiment achevée.

    Sans attendre la fin complète des travaux, municipalité, association de sauvegarde et paroisse ont inauguré officiellement la restauration de la chapelle ce lundi de Pâques 2015 en présence des autorités locales et de tous les partenaires qui ont contribué à cette opération patrimoniale.

    Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a béni la chapelle restaurée et a célébré la messe avec le clergé local en présence d'une nombreuse foule de fidèles.

     

    Plus de photos de la cérémonie ici  https://plus.google.com/photos/102015595613545362744/albums/6134876356963945745?banner=pwa&authkey=CLbVifywsdSKcA

  • La Nouvelle revue lorraine n° 31 : la porterie du palais ducal de Nancy à l'honneur

     

    Pour son numéro de printemps, La Nouvelle revue lorraine donne un coup de projecteur sur la porterie du palais des ducs de Lorraine à Nancy. Cette magnifique porte monumentale - remarquablement restaurée - nous est décrite par le menu détail et illustrée avec des clichés qui nous font redécouvrir des éléments sculptés quasiment invisibles à l'œil nu.

    Le riche sommaire nous invite, comme à son habitude, à une agréable promenade à travers l'histoire de notre Lorraine. Le lecteur lira avec grand intérêt des études sur l'eau et la faïence, les menuisiers Marchal de Raville-sur-Sanon, Jules Crevaux, l'explorateur lorrain de l'Amazonie, les optants de l'annexion de 1871, les communes frontalières après la guerre de 70, le blanchiment sur pré dans les Hautes-Vosges, la réclame et la pub' en Lorraine, la ferme hélicicole de Mussot, les crécelles, des anecdotes tirées des archives de la presse régionale, le calendrier des célébrations lorraines, le chant messin...

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros) par chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Des américaines à Bleurville : à la recherche de l'ancêtre vosgien

     Trois générations de descendants américains de Jules Grandclair ont découvert le village vosgien de leur ancêtre [cl. Rita Jackson Shirley].

    Grâce aux « réseaux sociaux » et Internet, des descendants américains d'un immigrant Bleurvillois de la fin du XIXe siècle ont découvert le village de leur ancêtre.

    « Madame Rita Jackson Shirley, qui réside à Mentone dans l'Alabama, m'a contacté en février par l'intermédiaire de la page Facebook de l'abbaye Saint-Maur. A l'occasion de son voyage en France, elle voulait découvrir Bleurville et l'ancienne abbaye du village, lieux qu'avait fréquenté son bisaïeul dans la deuxième moitié du XIXe siècle » rappelle Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur et historien du village.

    Malgré la barrière de la langue, nos hôtes d'Outre-Atlantique ont pu découvrir l'ancienne abbaye Saint-Maur et son musée de la piété populaire, grâce à l'accueil assuré par Evelyne Barjolle, guide bénévole membre de l'association des Amis de Saint-Maur. Les descendants de l'ancêtre bleurvillois, Rita, la mère, Angela Young, la fille, et Odessa, la petite-fille – trois générations réunie ! – étaient très heureuses de retrouver leurs racines vosgiennes et l’environnement dans lequel a vécu l'arrière-grand-père de Madame Jackson Shirley. Jules Grandclair a en effet quitté Bleurville pour les Etats-Unis d'Amérique après la guerre franco-prussienne de 1870 qui accéléra l'exode rural des manouvriers et petits paysans vers l'Algérie et, en l'occurrence, en Amérique du Nord.

    Jules Nicolas Grandclair est né à Bleurville en 1854 dans une famille de modestes paysans et d'artisans installée au village depuis la fin du XVIIIe siècle : son père, Isidore Grandclair était manœuvre, et sa mère, Marguerite Mélanie Levieux, tenait le foyer. Son grand-père paternel, Joseph Grandclair, décédé en 1833 était cultivateur et un de ses oncles maternels, André Clément Levieux, était charron au village. Jeune veuf, Isidore Grandclair fut semble-t-il du voyage avec son fils, car l'état civil de Bleurville ne conserve pas trace de son décès...

    Rappelons que l'ancienne abbaye bénédictine – transformée en remise agricole à partir de 1794 – fut la propriété de la famille Grandclair au cours du XXe siècle jusqu’à son rachat en 1973 par l’abbé Paul Pierrat. D’ailleurs, elle a toujours pour voisine, Solange Richard, née Grandclair, une lointaine cousine de Rita Jackson Shirley !

    Après 1870, nombre de nos compatriotes de la Vôge et de la plaine vosgienne s'expatrièrent en Amérique : Jules Grandclair partit semble-t-il en 1874 à l'âge de 20 ans. Il épousa en 1876 Frances Desbœufs, fille de Joseph Adamas Desboeuf - vieille famille installée à Bleurville dès avant la guerre de Trente Ans - marié à une certaine Geneviève Elisabeth, jeune femme probablement issue de la communauté vosgienne immigrée (le prénom donné à leur fille rappelle la nostalgie de la mère patrie !). Il était issue d'une famille d'artisans maçons, profession exercée par son père, André François Desbœuf (1805-1848) et sa mère, Élisabeth Rousselot (1797- ?), était également issue d'une vieille famille bleurvilloise.

    Le couple de pionniers s'installa à Saint-Francisville, dans l'Illinois, où Jules fut tout d'abord fermier avant d'entrer dans une compagnie de chemin de fer, activité qui connaissait alors un formidable développement.

    Jules Grandclair connaît toujours une certaine célébrité dans cette petite cité du centre-est américain : une stèle, érigée lors de l’installation d’une réplique de sa cabane de pionnier, en rappelle le souvenir. Cette réplique de bâtisse d'immigrants français a été construite en 1984-1985 à Saint-Francisville à l’initiative d’un petit-fils de Jules Grandclair, Steve Cunningham.

    [sources : informations transmises par Mme Rita Jackson Shirley, Archives départementales des Vosges, généalogie Bisval sur www.genealogie-bisval.net]

  • Les crécelles vosgiennes de la Semaine Sainte

    Semaine pascale, temps des crécelles... Sauf que cette tradition tend à se perdre dans nos paroisses rurales.

    Il est de tradition liturgique qu'au chant du Gloria de la messe du Jeudi saint les cloches se taisent jusqu'à la nuit de la vigile pascale, nuit de la résurrection du Christ. Pendant ce temps court, les enfants de choeur remplaçaient les sonneries par le bruit des crécelles (ou bruants, dans nos Vosges) en annonçant angélus et offices religieux.

    Désormais, plus de servants de messe, plus de crécelles, plus de tradition.

    Saluons les "villages gaulois" qui résistent à cette disparition et, notamment la paroisse de Lignéville, dans le sud-ouest vosgien, qui continue vaille que vaille à maintenir vivante cette tradition pascale !

    Et après l'effort, le réconfort avec la tournée (ou "roulée") des enfants de choeur qui se voient offrir friandises, menues piécettes... et des oeufs !

  • Isches (88) : le château d'Harcourt est à vendre

     

    A l’extrême ouest du département des Vosges et au sud-ouest de l’ancien duché de Lorraine, dans la région naturelle de la Vôge qui apparaît, à plus d’un titre, comme un trait d’union entre la Lorraine centrale, le Massif Vosgien et la Franche Comté. Un pays vallonné, fait de grandes prairies verdoyantes et de vastes forêts de chênes et de hêtres avec, en particulier, la toute proche forêt de Darney-Martinvelle dont l’exploitation a, très tôt, alimenté les nombreuses verreries édifiées sur son pourtour.

    Une contrée au patrimoine à la fois naturel, avec de grands espaces faiblement peuplés, et architectural, civil et religieux, très riche. De nombreux villages au caractère historique affirmé avec des logis datant de la Renaissance et des églises souvent classées, à découvrir au hasard des petites routes de campagne.

    Une autre particularité remarquable de l’endroit réside dans la proximité de villes thermales prestigieuses avec Vittel et Contrexéville, mais aussi Bains-les-Bains et Bourbonne-les-Bains, toutes situées dans un rayon de 40 km tout au plus.

    Proche des sources de la Saône, la région appartient au bassin versant méditerranéen, donnée géographique qui caractérise bien un lieu à la fois ancré sur les marches de l’est et ouvert vers les provinces du sud, la Bourgogne, la vallée du Rhône et son débouché méditerranéen.

    En lisière d’un village rural caractéristique de la région, avec église romane du XIIe siècle, où une danse macabre vient d’être découverte sous l’enduit qui la masquait, le château d’Isches est à la fois orienté vers le village et immergé dans le calme de la campagne environnante .

    À 29 km seulement de la sortie Montigny-le-Roi sur l’A31 en correspondance avec l’A5 en direction de Paris.

    Le village d’Isches est proche de celui de Choiseul, dans le département de la Meuse, berceau de la grande famille des Choiseul qui, depuis le XIIe siècle, a donné à la France de nombreux hommes d’Etat et d'Eglise. La branche Choiseul-Aigremont a édifié le château d’Isches aux XVIe et XVIIe siècles. À l’origine, le château était flanqué de plusieurs tours d’aspect massif dont une seule subsiste aujourd’hui à l’arrière du château, ce qui confère à la façade avant de l’édifice, sur la cour d’honneur, un caractère homogène de belle facture.

    Au XVIIe siècle, durant la guerre de Trente Ans, le château est épargné par les troupes suédoises alliées du roi de France et par les destructions ordonnées par Richelieu, les Choiseul appartenant à la maison de France.

    Le jeu des alliances familiales successives a assuré au milieu du XVIIIe siècle la transmission du château à la famille d’Harcourt, d’où l’appellation parfois usitée de château d’Harcourt. La propriété est vendue comme bien national à la Révolution française à une famille d’agriculteurs du village et s’est trouvée ainsi transformée pendant cent-cinquante ans environ en une exploitation installée dans les vastes communs qui isolent le château du village. Cette période a entrainé quelques dommages architecturaux, heureusement limités, ainsi qu'un manque d’entretien ; a contrario, elle a eu pour effet de mettre l’édifice en quelque sorte « sous cocon » et de le restituer aujourd’hui dans un état de grande pureté originelle.

    L’ensemble comprend deux corps de bâtiments : à l’avant, vers le village, le vaste bâtiment des communs qui sépare ainsi du village le reste de la propriété, puis donnant sur une belle cour d’honneur verdoyante le château proprement dit.

    À l’arrière du château, une prairie encadrée de parcelles boisées ménage une belle perspective visible en particulier depuis le salon. L’ensemble prend ainsi place dans un décor champêtre très calme et verdoyant sans aucune nuisance notable avec de belles vues de tous côtés soit sur le bâtiment des communs en avant du château (exposition sud), soit vers l’arrière sur la prairie.

    Le château est construit en pierre de taille appareillée avec une belle assise en bossage à parement orné produisant un très bel effet. Percé de baies simples mais hautes, il présente un aspect très harmonieux. Une remarquable porte Renaissance à fronton triangulaire avec encadrement en bossage un sur deux donne accès aux pièces du rez-de-chaussée et à un couloir qui mène à un escalier à vis conduisant aux pièces de l’étage.

    Le toit à forte pente est couvert de tuile bourguignonne en « queue de castor ». La façade donnant sur la prairie comporte dans l’angle nord-est une grosse tour carrée totalement évidée, vestige apparent d’une construction antérieure. Cette tour d’aspect massif rend à l'arrière de l’édifice un caractère différent de celui de la façade sur cour.

    Si la toiture semble dans un état satisfaisant, un certain nombre de fissures sont en revanche relevées sur le mur pignon ouest sans ouverture et sur la tour carrée. Des travaux de réfection sont à envisager sur ces parties. Sur la façade arrière et à l’étage, une fenêtre croisée à deux meneaux et une demi-croisée sont actuellement obturées mais pourraient être rouvertes sans gros travaux. Sur cette même façade, au rez-de-chaussée, une ouverture rectangulaire a été réalisée et nécessiterait un remaniement afin de redonner à l’arrière du château son intégrité d’origine.

    Le bâtiment des communs a l’allure d’une vaste grange de ferme mais il s’enrichit en son centre, tourné vers le village, d’un magnifique portail d’entrée avec quatre colonnes à chapiteaux doriques et d’une poterne à sa gauche. Il comporte lui aussi quelques ouvertures, auparavant nécessaires à l’exploitation agricole ; celles-ci nécessiteraient une restauration. À l’extrémité du bâtiment un appentis en aggloméré pourrait être entièrement supprimé.

    Le château d’Isches, ou d’Harcourt, n’a pas fait jusqu'à présent l’objet d’un classement comme monument historique ni d’une inscription à l’inventaire supplémentaire, procédure qui devrait facilement aboutir le cas échéant.

    La superficie de toute la propriété représente 2,7 ha cadastrés en plusieurs parcelles limitées sur un côté par une rivière, et entourées de vergers et de forêts.

    D’une surface totale de 480 m² environ sur deux niveaux, dont 360 m² environ réellement habitables en l’état, il comporte de belles pièces à vivre dont le décor mural a été dans la plupart des cas heureusement rénové avec de beaux badigeons à la chaux dans des tons pastel. Les éléments du décor les plus remarquables sont des plafonds à solives apparentes, de belles cheminées dans presque toutes les pièces, des boiseries et des stucs muraux. En revanche, les sols du rez-de-chaussée restent sans caractère ou à revoir.

    Les éléments de confort sont sommaires : petit évier de cuisine, présence d’une seule pièce sanitaire réduite au minimum et pas de chauffage central.

    Au rez-de-chaussée se répartissent successivement dans le prolongement de la porte d’entrée un beau couloir et, sur sa droite, une vaste cuisine, une salle à manger, un salon communiquant avec un « bureau-fumoir », une petite pièce sans affectation précise en cours de rénovation et enfin, en ce qui concerne la partie habitable à proprement parler, une grande chambre avec accès direct par la cuisine.

    Sur la gauche du couloir d’entrée, trois pièces servant de débarras ou de réserve de bois seraient à rénover en totalité afin de leur trouver une destination particulière.

    Au premier étage, au débouché de l’escalier à vis situé à l’extrémité du couloir de l’entrée, un grand palier faisant galerie donne accès à un salon ayant fonction de bibliothèque communicant avec une chambre. De même qu’au rez-de-chaussée, ces deux dernières pièces se complètent chacune d’une petite pièce communicante sans affectation particulière. Une nouvelle chambre vient d’être aménagée dans le prolongement du dit palier. Toutes les pièces de l’étage demeurent sans sanitaire ni point d’eau. Sur le même plan s’ouvre, à droite du palier, un vaste espace de 70 m² environ ouvert sur les combles, qui pourrait donner lieu à la création de pièces supplémentaires, très probablement existantes à l’origine du château, du fait de la présence de baies ouvertes ou occultées dans les murs avant et arrière.

    Les combles, très vastes, restent en bon état apparent et ont fait, en outre, l’objet de récents travaux de consolidation.

    La tour carrée accolée à l’arrière du château est entièrement évidée, sans aucun niveau intermédiaire, avec un sol en terre battue.

    Le grand bâtiment de dépendance – ou communs - fait écran avec le village. Il se présente comme une vraie grange rurale allongée et construite en moellons enduits d’un crépi à la chaux. L’intérieur du bâtiment est tel que l’a laissé l’exploitation agricole qui l'a occupée pendant plus d’un siècle.

    Adossé à ce bâtiment et à son extrémité, un petit appentis disgracieux construit en parpaings pourrait être aisément détruit.

    L'ancienne et belle demeure a gardé au cours des siècles toute son authenticité et pourrait donner lieu à un beau projet de restauration et d’aménagement. Elle se situe dans un parc très agréable, tout à la fois en bordure d’un charmant petit village rural et au centre d’un décor champêtre qui offre calme et sérénité.

    Située au sein d’un environnement rural préservé et parmi des villages évocateurs d’histoire, elle constitue, sans aucun doute, l’occasion de perpétuer, autrement que dans les livres, la mémoire d’une France bien souvent oubliée ou disparue.

    À proximité d’un ensemble de villes thermales prestigieuses et très actives, avec de nombreuses activités sportives et culturelles.

    Au milieu de vastes forêts et prairies qui seules bornent l’horizon, elle reste, pourtant, d’accès facile par des axes de communications proches dans toutes les directions du pays ainsi que de nos voisins immédiats du nord et de l’est.

     

    Plus d'info sur www.patrice-besse.com/chateaux-a-vendre/lorraine

     

  • Saône vosgienne : la Compagnie L'Odyssée prépare son 20ème anniversaire

    [Vosges Matin]

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume important d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat traditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent scandaleusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Joyeuse et sainte fête de Pâques !

     

     

    Bénédiction et partage des œufs et chocolats de Pâques à l'issue de la messe, église Marie-Immaculée, Nancy [cl. ©H&PB].

  • Samedi Saint : vigile pascale

    Vigile pascale en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville [cl. archives ©H&PB].

     

    Voici la nuit, l’immense nuit où tout culmine, voici la nuit, l’immense nuit où tout devient possible.

    Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !

    L’espérance est plus forte que le désespoir. La vie est plus forte que la mort. L’amour a le dernier mot. Tout ce que nous pensions perdu dans les ténèbres renaît en vie nouvelle : nous sommes fils et filles de Dieu ! Nous sommes les disciples du Ressuscité.

    Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !

  • Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois

    Le Vosgien Alain Claude propose un répertoire inédit des sculpteurs vosgiens. Cet ouvrage s'articule en deux parties : la première est consacrée à Jean Bailly, maître sculpteur originaire de Damas-aux-Bois, et la deuxième partie constitue un vaste répertoire des "tailleurs d'images des sculpteurs et doreurs vosgiens" où sont répertoriés plus de 350 sculpteurs.

    Il s'agit d'un  travail extrêmement fouillé et abondamment illustré réalisé par un chercheur passionné, membre du Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal.

    ‡ L'ouvrage de 185 pages est édité par le cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal. Il est disponible au prix de 28 € auprès du Cercle généalogique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 39 rue de la Mairie, 88130 Langley.

  • Vendredi saint : office de la Croix et de la Passion

    Office de la Passion, église Marie-Immaculée, Nancy [cliché : archives 2014 - ©H&PB]

     

    Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.

    Veníte, adoremus.

     

    Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.

    Venez, adorons-le.

  • Lignéville (88) : Saint Basle a retrouvé le chemin de la chapelle

     

    En attendant l'inauguration officielle de la restauration de sa chapelle, qui aura lieu ce lundi de Pâques lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, la statue de saint Basle a retrouvé sa place d'honneur dans le choeur de l'édifice lignévillois magnifiquement restauré.

    [cliché : courtoisie de Gilou Salvini]

  • Jeudi Saint : la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    Le dernier repas de Notre-Seigneur Jésus-Christ, XVIe s., Florent Drouin, chapelle des Cordeliers, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Christus factus est pro nobis obœdiens usque ad mortem, mortem autem crucis.

    Propter quod et Deus exaltávit illum : et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.

    [graduel de la messe du Jeudi Saint]

    Le Christ, pour nous, s’est fait obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom.

  • Le Génie aux Eparges (1914-1918)

    Vendredi 3 avril 2015 à 20h00 au C.I.D. de la Menelle, commune de Pierre-Percée (54) :

     Le génie aux Eparges (1914-1918), sapeurs et pioniere face à face dans les entrailles de la butte

    par Nicolas Czubak

    Nicolas Czubak évoquera le combat mené par les différentes unités du Génie français et allemand pendant ces quatre années de guerre pour tenter de conquérir le petit éperon des Hauts de Meuse. Il aborde la fixation du front et présente les différentes compagnies du Génie participant aux grands assauts menés de février à avril 1915. En s’appuyant sur des témoignages et de nombreuses photographies, il développe les différentes phases de la féroce guerre des mines qui opposa les sapeurs aux Pioniere jusqu’en août 1918. Il décrit les formidables aménagements allemands (et notamment ceux du « Combrestunnel »), transformant la crête des Éparges en une véritable forteresse.

     

    Suivra un état des lieux du patrimoine encore bien visible sur la crête, des énormes entonnoirs de mines jusqu’au monument du Génie.

  • La forge au Loup

    Au début du XXe siècle, Hermine, douce épouse délaissée, va s'émanciper au fil des ans en reprenant les rênes de la prospère fabrique de boulons de la vallée de la Meuse, la forge au Loup.

    Roman écrit à un moment où les Ardennes, pays métallurgique par excellence, étaient frappé par la crise, l'auteur y conte l'histoire d'une boulonnerie et de deux "dames de fer". Pour laisser une trace de cette passion ardennaise.

    A travers cette histoire romanesque, notre auteur fait revivre l'âge d'or du département quand les boulonniers de la vallée de la Meuse travaillaient notamment pour l'édification de la Tour Effel. On revisite des lieux symbolique de cette épopée industrielle : les Hauts Buttés, l'abbaye de Laval-Dieu à Monthermé, les rives de la Semoy, Dinant... On y découvre également la vie quotidienne des humbles avec les recettes de la cuisine régionale !

    Histoire de femmes aussi. L'économie locale reposait également sur les épaules des Ardennaises qui faisaient montre d'une exceptionnelle capacité de résistance à un destin décidé d'avance, aux injustices ou à l'occupation ennemie...

     

    ‡ La forge au Loup, Françoise Bourdon, Presses de la Cité, 2015, 420 p. (19 €).