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  • Votre blog en vacances...

    Votre blog préféré prend quelques jours de vacances...

    Vous le retrouverez pour de nouvelles info's lorraines très bientôt.

    Bonnes et reposantes vacances !

  • Plombières-les-Bains ou l’espoir d’un enfant pour Napoléon

    Les années passent et Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte, ne parvient pas à lui donner un enfant. Et pourtant, elle en a eu deux avec son précédent mari… Et Bonaparte lui-même montrera qu’il n’est pas stérile…

    plombières.jpgAu temps du Directoire, Bonaparte va conquérir l’Egypte. Il envoie son épouse Joséphine à Plombières dont les eaux avaient, entre autres vertus, celle de prédisposer les femmes à la maternité.

    Elle ne lui avait pas encore donné de postérité en deux ans de mariage, pourtant elle avait eu deux enfants avec son premier mari, le général de Beauharnais guillotiné en 1794 : Eugène, général lui aussi, et Hortense qui sera reine de Hollande de 1806 à 1810, par son mariage avec Louis Bonaparte.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonPleine d’espoir, elle s’installe donc à Plombières dans une habitation de la Grand’Rue. Mais, hélas, elle est victime d’un accident avec trois autres personnes (Mme de Gambis, le général Colle, et le capitaine Latour) : le balcon de l’appartement où ils se sont installés pour assister à une aubade s’écroule et elle fait une chute de quatre mètres. Elle tombe sur le dos d’un militaire et s’en sort avec la clavicule cassée et de nombreuses contusions. C’est le docteur Martinet, celui qu’elle appelle « mon bon docteur », médecin des villes de Remiremont et de Plombières, qui la soigne. Dans un premier temps, il fait écorcher un mouton et l’on « coud » Joséphine dans la peau de l’animal. On dit qu’elle y serait restée 4 heures, enlacée de couvertures. Déprimée moralement encore peut-être plus que physiquement, prévoyant une longue convalescence, Mme Bonaparte veut avoir auprès d’elle sa fille Hortense. Jamais convalescence ne fut plus charmante que celle-là. Joséphine est l’objet de toutes les attentions, les habitants la chérissent, on s’ingénie à la distraire, des musiciens viennent lui donner des aubades et, chaque jour, on dépose à ses pieds les plus belles fleurs du pays. Le séjour qui dure trois mois ne donnera pas de résultat.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléon,l'aiglon,josephine de beauharnaisUn peu plus tard, toujours désireuse de donner un enfant à celui qui est désormais Premier Consul, elle décide de renouveler sa cure, puis une troisième fois un an après. L’accueil est toujours triomphal, et pour cause, car grâce à elle, la ville d’eaux a retrouvé sa vogue d’autrefois : retour de gens de l’ancien régime, mais aussi affluence de gens issus de la Révolution.

    Et pourtant, le miracle de la fécondité n’a pas lieu. Son général de mari finit par se croire stérile jusqu’au jour où deux de ses maîtresses mettent au monde chacune un enfant de lui !

    Les choses se compliquent encore un peu plus lorsque Bonaparte devient Napoléon Ier, Empereur des Français. Il est en effet inenvisageable pour cette nouvelle dynastie de ne pas avoir de descendance.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonCourageuse et consciente du danger de répudiation qui la menace, Joséphine se rend une nouvelle fois à Plombières avec, entre autres, sa fille Hortense, reine de Hollande. Elle joint l’utile à l’agréable en se montrant proche des citadins lorsqu’elle flâne en ville ou en bavardant avec les paysans lors de ses promenades dans la campagne environnante.

    De retour au château de la Malmaison, force est de constater non sans tristesse que le miracle n’a pas eu lieu. En 1809, elle doit se résoudre au divorce pour raison d’Etat au profit de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine - descendante du dernier duc de Lorraine François III - qui sera la mère de « l’Aiglon ». Certains disent qu’elle restera néanmoins la maîtresse de l’Empereur…

    [d’après Vosges Matin]

  • Chapelle Saint-Basle de Lignéville : une étude anthropologique pour les restes humains exhumés

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    [Vosges Matin]

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Saône vosgienne : spectacle vivant "Victor Noir, l'immortel" en août

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    Victor Noir et Ulrich de Fonvielle.

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    Victor Noir (Yvan Salmon pour l'état civil) est né à Attigny (Vosges, canton de Darney) où il a passé les toutes premières années de sa jeunesse, avant que ses parents ne quittent les Vosges pour s'installer à Paris.

  • Châtillon-sur-Saône : Musée vivant "Les riches heures de Châtillon" le 3 août

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  • Bleurville (88) : assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur le 19 juillet

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    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville invite ses adhérents à jour de cotisation à participer à l'assemblée générale extraordinaire

    samedi 19 juillet 2014 à 10h00

    en l'abbatiale Saint-Maur, 4 rue des écoles, 88410 Bleurville

    Ordre du jour :

    - nomination du vice-président et du trésorier

    - bilan moral et financier 2013

    - perspectives

    A 11h00 : messe célébrée par M. l'abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul, à la mémoire de l'abbé Pierrat, sauveteur de l'abbaye, et des adhérents défunts (missel de 1962, rite latin)

    A 12h30 : apéritif-buffet (sur réservation uniquement avant le 29 juin)

  • Il y a 30 ans, les Vosges dévastées par une puissante tornade

    lorraine,vosges,tornade,1984,esclesIl y a tout juste 30 ans, le mercredi 11 juillet 1984 à 20h00 une incroyable tornade d’une ampleur inédite traversait le département des Vosges, balayant le territoire de Monthureux-sur-Saône jusqu’à Rambervillers. Des vents à près de 300 km/h avaient causé de graves dégâts dans plus de 100 communes.

    Une centaine de communes touchées, le village d’Escles, dans le canton de Darney, quasiment rasé de la carte, des centaines d’hectares de forêts détruits, déchiquetés… « Ce n’était pas un bombardement mais une tornade », affirmait alors une brochure éditée par l’Association des Maires des Vosges. La tornade a traversé en quelques minutes une grande partie du département, prenant les Vosges en écharpe, du sud-ouest au nord-est. Ainsi, des villages entiers ont été détruits, des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, des véhicules et des exploitations agricoles. Des pointes de vent jusqu'à 280 km/h ont été établies. Mais, presque miraculeusement, aucune victime n'était à déplorer.

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    La journée du 11 juillet 1984 s’annonçait pourtant comme les autres ; une belle après-midi ensoleillée comme l’a été le début de l’été sur les Vosges. C’est finalement un lourd orage qui va arriver en fin d’après-midi - vers 20h00 - avant de se transformer en véritable cyclone, ou tornade selon les versions des météorologues, né de la rencontre entre un courant d’air frais venu du nord-est de l’Angleterre et une masse d’air chaud remontée d’Algérie. Ce choc météorologique a contribué à dévaster une grande partie du territoire vosgien.

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    [clichés La Liberté de l'Est]

     

    ‡ Plus d'infos sur la tornade de 1984 ici http://archettes.chez-alice.fr/pages/95.html

  • Bleurville (88) : vernissage de l'expo' de Lina Blanc "Cheminement d'artiste"

    Lina Blanc, artiste peintre vosgienne, expose ses toiles à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août. Le vernissage de son « Cheminement d’artiste » a rassemblé admirateurs et amis.

    vosges,bleurville,lina blanc,abbaye saint maurRépondant à l’invitation du président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, Lina Blanc a franchi la vallée du Gras pour installer ses toiles dans le cadre historique de l’ancienne abbaye Saint-Maur qui célèbre cet été le 40ème anniversaire de son sauvetage. « Originaire du village voisin de Viviers-le-Gras, j’ai toujours souhaité exposer mes œuvres à l’abbaye Saint-Maur ; ce lieu dégage un je-ne-sais-quoi de profondeur spirituelle et m’inspire beaucoup » confie-t-elle. Amis et admirateurs des réalisations de Lina avait répondu en nombre pour le vernissage de son exposition temporaire placée sous le thème du « cheminement d’artiste ». Passionnée dès sa plus tendre enfance passée à Viviers-le-Gras, par le crayon et le pinceau, Lina avait toujours en tête le projet de peindre. Partagée entre la région parisienne et les Vosges, à 50 ans, la décision est prise de confronter ses acquis aux conseils et techniques prodigués par des professionnels en s’inscrivant à des cours de peinture.

    Elle s’essaie à l’aquarelle : « Les vieilles demeures de nos villages m’inspirent ; la nature est aussi une autre source d’inspiration ». Bouquets de fleurs des champs et des jardins aiguisent son talent pour une symphonie en vert majeur. Toute sa sensibilité féminine transparaît à travers ces premières œuvres.

    Mais la reproduction de choses vues ne la satisfait plus. Il faut que notre artiste passe au stade de la création pure afin de transmettre ses émotions et ses sentiments. « Il fallait que je m’exprime en toute liberté » déclare-t-elle. L’acrylique sera le support de sa peinture contemporaine faite d’abstraction. Et désormais de grands formats. « C’est un art expressif avec une recherche permanente de la lumière pour tendre vers le rêve, la sérénité voire la spiritualité ». Une idée maîtresse transcende ses œuvres picturales : la quête du bonheur. Devant le flot ininterrompu de catastrophes que nous déverse l’actualité, Lina trouve dans la peinture une sorte de refuge à l’optimisme et à l’espoir, en laissant éclater au cœur de ses tableaux une lumière quasi divine.

    Son cheminement entre peinture figurative et art abstrait est, somme toute, assez infime : les jaunes, les bleus et les blancs illuminent l’ensemble de son œuvre, de sa jeunesse à sa maturité d’artiste. Une trentaine d’œuvres s’offre au regard du visiteur pour le plus grand plaisir de ses yeux.

     

    ‡ L’exposition « Cheminement d’artiste » est à voir à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. L’artiste est présent certains après-midi pour accueillir le public.

  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    justice.jpeg1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.

    Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.

    Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.

    Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.

    Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.

    Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?

    [source : http://www.bvoltaire.fr]

  • Eglise des Cordeliers des Thons (88) : concert du Quatuor Aristo le 12 juillet

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  • Lunéville (54) : faïences et peintures

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    [ER]

  • Baccalauréat 2014 : félicitations à Quentin Laprovote, de Bleurville

    laprovote.jpgNom : Quentin Laprovote, domicilié à Bleurville

    Lycée : Claude-Gellée à Epinal

    Série : S

    Moyenne générale : 18,94 (avec un 20/20 en SVT)

    Premières impressions : « Je m’attendais à avoir une mention, mais pas à ce niveau de notes. »

    Etudes envisagées : « Je suis inscrit en MPSI classe préparatoire aux concours des grandes écoles au lycée Claude-Gellée, à Epinal »

    Profession rêvée : « J’ai deux ans pour choisir ce que je veux faire comme métier »

    Loisirs favoris : faire du vélo et des balades en forêt

    Ses vacances cet été : avec ses parents et profiter de ses proches

  • Bleurville fête saint Pierre-aux-Liens les 12 et 13 juillet

    La paroisse de Bleurville fête durant le week-end des 12 et 13 juillet son saint patron : saint Pierre-aux-Liens.

    88_bleurville.jpgDans l'ancien calendrier liturgique de l'Eglise latine, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

    « Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]. »

    lorraine,vosges,bleurville,saint pierre aux liens,fête patronaleL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre (ci-contre, statue en pierre du XVIe, et statue en bois polychrome du XVIIe s.), représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des « reliques » de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

    La fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations proposées par le Comité des fêtes et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Cependant, la tradition du repas familial de la fête tend à disparaître...

    La célébration des fêtes patronales se fait de plus en plus discrète : pour des raisons liées à la pratique religieuse - et à la raréfaction des prêtres - tout d'abord, et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi...

    ‡ Découvrez l'église Saint-Pierre-aux-Liens ici Notice-visite église Bleurville.pdf

     

    ‡ Programme de la fête patronale à Bleurville :

    > samedi 12 juillet, de 14h à 22h : brocante sur le stade municipal

    > en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    > dimanche 13 juillet, 10h30 : messe en l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens

    > Dimanche après-midi : animations sur la place des Ponceaux avec le Comité des fêtes

  • Le Tour de France en Lorraine les 11 et 12 juillet

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    Stanislas se prépare à accueillir le Tour de France !

    [cliché ER]

  • Domremy (88) : formidable spectacle « Jeanne d’Arc, de la sainte à l’héroïne »

    Fabuleux spectacle monumental sur l’esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle !

    lorraine,vosges,domremy,jeanne d'arc,damien fontaineLa mise en scène et la musique sont conçues par le Vosgien Damien Fontaine, et ce spectacle-événement est porté par l’association « Voix et Lumières de Jehanne ». Il laisse sans voix !

    Une troisième édition pleine de nouveauté avec notamment un orchestre qui joue en direct, des chevaux de spectacle et, bien sûr, un tout nouveau scénario autour de la guerre 14-18 avec de nouveaux personnages, images et effets spéciaux !

    A voir absolument sur l'esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle jusqu'au 13 juillet !

    En plus de représenter un spectacle de grande envergure pour le territoire vosgien, le spectacle « Jeanne d'Arc, de la sainte à l’héroïne » est un grand défi humain avec 250 bénévoles et 8 mois de travail ; défi qui a été largement remporté l'année passée et qui a permis de faire un don de 5 000 € pour la rénovation de la basilique du Bois Chenu qui sert de décor au spectacle. Dieu sait qu'en France les lieux de cultes, telles que les églises et basiliques catholiques, sont en mauvais état…

    Alors, venez nombreux assister à ce spectacle qui contribue au sauvetage du patrimoine français. Et aussi de son âme chrétienne !

     

    ‡ SPECTACLE MONUMENTAL SUR L’ESPLANADE DE LA BASILIQUE DE DOMREMY-LA-PUCELLE (Vosges, à quelques kilomètres de Neufchâteau) – A voir encore les 9 - 11 - 12 - 13 juillet 2014. Un spectacle-événement unique sur le Grand Est.

  • Mgr Gusching, nouvel évêque de Verdun

    lorraine,verdun,françois maupu,jean paul gusching,évêque,diocèseSa Sainteté le Pape François a nommé, jeudi 3 juillet, Mgr Jean-Paul Gusching, 59 ans, nouvel évêque de Verdun. Celui qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Amiens (Somme) succède à Mgr François Maupu, en place depuis 2000, et qui fêtera fin août ses 75 ans, âge de la retraite pour les évêques.

    Né le juillet 1955 à Neuville-Coppegueule (Somme), le nouvel évêque de Verdun a fait des études de comptabilité avant d’étudier aux séminaires Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et de Reims (Marne). Il a également étudié à l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris.

    Ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, il a été vicaire puis curé à Corbie (1983-1990) puis vicaire à la cathédrale d’Amiens et membre de l’équipe des prêtres du centre-ville (1990-1999) dont il est devenu curé en 1999. Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne (2000-2004), il est en même temps modérateur des paroisses Saint-Joseph de Moilains-Combles et Notre-Dame de Moyenpont à Roisel.

    Nommé en 2004 vicaire général du diocèse d’Amiens, il devient, en 2013, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Amiens et recteur de la cathédrale. La même année, il est nommé administrateur diocésain après le départ pour l’archevêché de Besançon de Mgr Jean-Luc Bouilleret. En avril 2014, le nouvel évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, le reconduit comme vicaire général.

    Sa consécration épiscopale aura lieu le 21 septembre en la cathédrale de Verdun.

    [source : La Croix]

  • Bleurville (88) : vide-greniers le 12 juillet

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    Vide-greniers

    Samedi 12 juillet 2014

    de 14h00 à 22h00

    Stade municipal - Place des Ponceaux

     

    Buvette - Dégustation d'escargots de Bourgogne en soirée

    Manifestation organisée par le Comité de jumelage Bleurville-Chichery dans le cadre de la fête patronale de la Saint-Pierre-aux-Liens

  • Belrain (55) : exit la « rue Maréchal Pétain »

    petain belrain.jpgLa « rue Maréchal Pétain » à Belrain (Meuse, canton de Pierrefitte-sur-Aire) était la dernière de France. En avril 2013, le conseil municipal du village l’a rebaptisé « rue de la fontaine ». Elle y a grandement perdu en originalité.

    La rue Maréchal Pétain existait depuis les années 1930, sans que cela ne pose de problème. Or, des grincheux avaient contesté cette appellation et l’hommage rendu, par cette plaque bien modeste, au vainqueur de Verdun puis Chef de l’Etat français.

    La consultation lancée début 2013 auprès de la population afin d’attribuer un nouveau nom à la rue avait fait ressortir une proposition originale : le nom d'un enfant du pays, dom Grégoire Berthelet, religieux bénédictin du XVIIIe siècle spécialiste du droit canon. Le conseil municipal a cependant tranché pour un nom « passe-partout » et politiquement correct ; donner le nom d’un ecclésiastique à une rue aurait été aussi « religieusement incorrect » par ces temps de laïcisme galopant et agressif...

  • Le Centenaire 1914-1918 à La Fontenelle (Vosges)

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  • Roger Wadier : "Damien Fontaine est un surdoué"

    Roger Wadier, Vosgien auteur de contes régionaux, a écrit les dialogues du spectacle « Jeanne d’Arc » présenté à Domremy-la-Pucelle à partir de ce soir.

    rw.jpgDepuis quand écrivez-vous des dialogues pour Damien Fontaine ?

    « Notre première collaboration remonte déjà à une dizaine d’années lorsqu’il est venu me trouver chez moi, à Vicherey, pour adapter un texte à un son et lumière qui se déroulait alors à l’amphithéâtre de Grand. Je me souviens notamment des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans où il a fallu tenir un rythme soutenu afin d’être dans les temps pour l’événement. »

    Comment avez-vous mis au point les dialogues du nouveau spectacle « Jeanne-d’Arc » qui débute ce soir ?

    « Le processus est désormais parfaitement rôdé avec Damien Fontaine. Il m’envoie le scénario et je m’adapte pour créer les dialogues correspondant à l’histoire. Le seul problème avec lui c’est qu’il me fait parvenir son texte toujours tardivement. Cette année encore, en raison des nombreux spectacles sur lesquels il a travaillé d’arrache-pied : 2 à Jérusalem, Monaco, Dubaï… je n’ai reçu l’histoire que début mai. En un mois, j’ai dû préparer les dialogues de 38 scènes, à titre indicatif seulement 20 scènes figuraient lors du son et lumière de 2012. Je me relevais la nuit pour ne pas perdre le fil de mes idées. À chaque fois, il indique qu’il enverra plus tôt l’année prochaine mais des imprévus contrarient ses bonnes intentions. »

    Respectez-vous à la lettre la grande histoire dans vos répliques ?

    « Cette année, un parallèle permanent s’opère sur scène entre le mythe de Jeanne d’Arc et la vie des soldats blessés lors de la Grande Guerre. Je connais désormais parfaitement le parcours de la Pucelle de Domremy mais également l’époque 14-18, grâce à mon grand-père qui m’en a beaucoup parlé lorsque j’allais chez lui, à Vicherey. J’ai dû toutefois compulser plusieurs ouvrages afin de restituer exactement les faits historiques. Dans les dialogues, je prends soin d’apporter du mystère et du fantastique en invitant des personnages et des situations, tout à fait crédibles avec l’époque. C’est vrai, j’invente souvent ! »

    ‡ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de travailler avec Damien Fontaine et de poursuivre l’aventure ?

    « Damien est un surdoué, au même titre que mon ami, le Spinalien Jacques Grasser, avec lequel j’ai écrit plusieurs livres. L’entente est idéale. Il m’envoie le scénario et tous les jours, je retourne près de deux scènes par courriel. Tout ceci se déroule en parfaite entente, dans la douceur. C’est très agréable de travailler avec lui mais il est très exigeant, en perpétuelle remise en question. Il faut suivre ! Il apporte quelques modifications mais très peu. J’essaie avant tout de m’imprégner de l’époque avant d’écrire. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le son et lumière afin d’adapter les scènes à la projection en 3D. Les personnages et les dialogues collent au spectacle. Des fois, je me lève à 4 ou 5 h, dès que je tiens un texte. »

    ‡ Avez-vous délaissé votre passion d’écrivain ?

    « Surtout pas ! Actuellement, j’écris un livre sur la mirabelle qui va sortir très prochainement. L’écriture fait partie de ma vie depuis 40 ans et je ne veux pas m’en séparer. Heureusement, durant tout le déroulement de mes passions, mon épouse Denise a toujours fait preuve de patience et a assuré l’intendance. »

    [d’après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : fabuleux Choeur d'hommes de Nancy à l'abbaye Saint-Maur

    Le Chœur d’hommes de Nancy a ouvert avec brio la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Mémoire de la Grande Guerre et gaieté au programme.

    lorraine,vosges,bleurville,choeur d'hommes de nancy,abbaye saint maurCette année, l’association des Amis de Saint-Maur célèbrent le 40ème anniversaire du début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine par l’abbé Pierrat initié durant l’été 1974. Mais 2014 est aussi l’année de la commémoration du Centenaire du début de la Grande Guerre. Alors quoi de mieux que d’inviter une prestigieuse chorale lorraine qui s’est fait fort durant ces quatre années de faire revivre en chansons la mémoire des Poilus de la Première Guerre mondiale.

    C’est devant une nef archicomble que la trentaine de choristes nancéiens, placée sous la direction de Claude Clément, a interprété plusieurs chants qui accompagnèrent la vie quotidienne des soldats dans les tranchées ou à l’arrière, dans les moments douloureux ou lors du repos bien mérité. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, La Marche lorraine redonnaient du baume au cœur aux défenseurs de la patrie ; Les godillots, Sur la route de Dijon et En avant mon p’tit gars encourageaient les fantassins lors des marches épuisantes… Et lors des moments de détente, nos Poilus chantaient volontiers Auprès de ma blonde et La Madelon, autant de chants de la Grande Guerre qui enchantèrent le public. Un bel aperçu des chants populaires de 14-18 qui fut longuement applaudi par des mélomanes conquis.

    lorraine,vosges,bleurville,choeur d'hommes de nancy,abbaye saint maurLa seconde partie déroula un répertoire de pièces contemporaines avec notamment un medley de chansons françaises arrangé par Claude Clément, le chef de chœur. Sans oublier un hommage aux soldats américains qui débarquèrent un certain 6 juin 1944, Le jour le plus long… Et une ode à la Création avec Ma terre, une création originale de Claude Clément.

    Le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand salua l’excellente prestation de cette formation créée en 1993 par des anciens de la manécanterie des Petits Chanteurs de Nancy et remercia Gérard Pagel pour la qualité de l’organisation ainsi que Daniel Petitjean pour l’enregistrement vidéo du concert qui fera l’objet d’un DVD. Le public, venu nombreux, salua également les choristes par des salves d’applaudissements nourries. Un excellent après-midi musicale pour lancer sous les meilleurs auspices la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur.

    [clichés : M. Bisval]

     

    ‡ Prochaine animation : samedi 19 juillet à 10h assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur suivie à 11h de la messe à l’abbatiale accessible à tous, célébrée par l’abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul (rite latin).

  • Bleurville (88) : les animations de l'été

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  • Pas de ministre pour le 70ème anniversaire de l’évacuation du Struthof

    Le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l'unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les nationaux-socialistes (Nazis).

    Natzwiller-Struthof.jpgUne cérémonie solennelle, commémorative de l’évacuation du seul camp de concentration nazi sur le sol de France, en Alsace, se déroule tous les ans au Struthof, le week-end suivant le 18 juin, en souvenir de l’appel du général de Gaulle. Pour le 70e anniversaire de cette évacuation, les survivants du Struthof attendaient cette année pour le moins un… ministre. Mais ni Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, ni Valls ou même Hollande, ne l’avaient noté dans leur agenda… Et en guise de lot de consolation, la mère patrie leur dépêcha son missi dominici alsacien : les « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) du Struthof eurent droit au préfet de Région, Stéphane Bouillon, représentant l’État, qui n’en pouvait mais…

    Pourtant, l’évènement n’était pas anodin : le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l’unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les Nazis, après l’annexion à l’Allemagne de l’Alsace-Moselle le 27 novembre 1940. Selon l’historien Robert Steegmann, 22000 personnes y ont laissé leur vie et près de 52000 personnes de l’Europe entière y furent internées, dont de nombreux Juifs, mais aussi un fort contingent de Polonais, les plus nombreux, suivis des Soviétiques et des Français. Parmi ces derniers, on comptait environ un quart d’Alsaciens-Mosellans, souvent des déportés politiques ou des réfractaires au régime nazi (si, si il y en eut…) que l’on appellera les « Nacht und Nebel » (« Nuit et Brouillard »), nom de code des décrets nazis de 1941, voulant venir à bout des infractions contre le Reich et plus généralement de la Résistance en Alsace et dans les pays annexés ou occupés.

    Fermé par les Américains lors de leur percée dans les Vosges en novembre 1944, le Struthof a été rouvert par la France après la Libération et utilisé comme un camp de détention, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, puis de la Justice. Près de 2500 Allemands, hommes, femmes et enfants, civils présents dans la zone de combat y furent internés dès janvier 1945. Des Alsaciens accusés de collaboration y furent également emprisonnés préventivement, en attendant d’être traduits devant les cours de Justice et les Chambres civiques. L’historien Jean Louis Vonau évoque à ce propos les dérapages qu’il y a eu au Struthof contrôlé par les FTP et les FFI, avant qu’un personnel qualifié ne soit trouvé et que le préfet puisse contrôler le fonctionnement du camp. Ce dernier veilla notamment que l’on puisse libérer les femmes avec des enfants en bas âge internées préventivement, les malades, parmi lesquels le préfet craignait une mortalité importante en raisons des conditions de vie et d’un hiver 1945 particulièrement rigoureux. L’administration française voulait de toute évidence éviter l’amalgame entre les camps après la Libération et les camps… d’avant la Libération !

    Si l’on en croit les statistiques, il y eut en Alsace à peu près 30000 « affaires de collaboration » engagées sur lesquelles 12000 dossiers allaient passer en jugement. Cette « épuration » se poursuivra jusqu’aux lois d’amnistie de 1953 qui vont effacer tout cela et permettre aux prisons de se vider et aux exilés de revenir. Il faut savoir également que l‘administration préfectorale avait envisagé durant l’été 1945 de faire évacuer à l’intérieur de la France les populations de quelques villages protestants du Nord de l’Alsace, considérés comme trop germanophiles.

    L’écrivain et artiste peintre alsacien Robert Heitz réussit à intervenir auprès du commissaire de la République de Strasbourg pour contrer ce projet du préfet Cornut-Gentille qui envisageait leur expulsion définitive. « Je dus aller jusqu’aux menaces les plus brutales. « ‘’Votre toute puissance ne durera pas éternellement. Un jour, il y aura un parlement, des élus de notre province. Ils ne se laisseront plus intimider, comme après 1918, par la suspicion d’être de mauvais Français. Alors, gare à vous ! (…) Dites-vous bien que des gens de votre acabit ne nous ferons pas peur !’’ » raconte Robert Heitz in Souvenirs de jadis et de naguère. Membre de la résistance royaliste alsacienne, Robert Heitz avait été arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de septembre 1942 à avril 1945.

    [in http://www.bvoltaire.fr]

  • Maisons paysannes des Vosges à Dommartin-aux-Bois et Pierrefitte les 5-6 juillet

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  • Bleurville (88) : fabuleux Choeur d'hommes

    Le Chœur d’hommes de Nancy a ouvert avec brio la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Mémoire de la Grande Guerre et gaieté au programme.

    choeur d'hommes1.jpgCette année, l’association des Amis de Saint-Maur célèbrent le 40ème anniversaire du début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine par l’abbé Pierrat initié durant l’été 1974. Mais 2014 est aussi l’année de la commémoration du Centenaire du début de la Grande Guerre. Alors quoi de mieux que d’inviter une prestigieuse chorale lorraine qui s’est fait fort durant ces quatre années de faire revivre en chansons la mémoire des Poilus de la Première Guerre mondiale.

    choeur d'hommes2.jpgC’est devant une nef archicomble que la trentaine de choristes nancéiens, placée sous la direction de Claude Clément, a interprété plusieurs chants qui accompagnèrent la vie quotidienne des soldats dans les tranchées ou à l’arrière, dans les moments douloureux ou lors du repos bien mérité. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, La Marche lorraine redonnaient du baume au cœur aux défenseurs de la patrie ; Les godillots, Sur la route de Dijon et En avant mon p’tit gars encourageaient les fantassins lors des marches épuisantes… Et lors des moments de détente, nos Poilus chantaient volontiers Auprès de ma blonde et La Madelon, autant de chants de la Grande Guerre qui enchantèrent le public. Un bel aperçu des chants populaires de 14-18 qui fut longuement applaudi par des mélomanes conquis.

    La seconde partie déroula un répertoire de pièces contemporaines avec notamment un medley de chansons françaises arrangé par Claude Clément, le chef de chœur. Sans oublier un hommage aux soldats américains qui débarquèrent un certain 6 juin 1944, Le jour le plus long… Et une ode à la création avec Ma terre, une création originale de Claude Clément.

    Le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand salua l’excellente prestation de cette formation créée en 1993 par des anciens de la manécanterie des Petits Chanteurs de Nancy et remercia Gérard Pagel pour la qualité de l’organisation ainsi que Daniel Petitjean pour l’enregistrement vidéo du concert qui fera l’objet d’un DVD. Le public, venu nombreux, salua également les choristes par des salves d’applaudissements nourries. Un excellent après-midi musical pour lancer sous les meilleurs auspices la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur.

    [clichés : courtoisie de Gérard Pagel, Choeur d'hommes de Nancy]

     

    ‡ Prochaine animation : samedi 19 juillet à 10h assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur suivie à 11h de la messe à l’abbatiale accessible à tous, célébrée par l’abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul (rite latin).

  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur le 10 août

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