Une pieuse pensée pour le colonel Antoine Argoud né à Darney (Vosges) en 1914 et décédé le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges).
Une messe est célébrée pour le repos de son âme à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy.
RIP+
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Une pieuse pensée pour le colonel Antoine Argoud né à Darney (Vosges) en 1914 et décédé le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges).
Une messe est célébrée pour le repos de son âme à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy.
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Il y a deux ans d’écart entre la date de l’inauguration du monument aux morts et celle indiquée sur des cartes postales commémorant l’événement. Jacques Durupt, un enseignant à la retraite, a levé le voile sur la véritable histoire.
Jacques Durupt met à profit ses loisirs pour assouvir sa passion pour l’histoire locale. Il y a quelque temps, une date sur une carte postale ancienne l’a intrigué, d’autant que les renseignements qu’il tenait des archives municipales ne coïncidaient pas. C’est ainsi qu'il a pu lever le voile sur la « vraie » histoire du monument aux morts du village.
Le 9 juin 1920, le conseil municipal de Monthureux-sur-Saône, sous la présidence du maire Bliquez-Bernardin, votait un crédit de 15 000 francs pour ériger un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pendant la guerre de 1914-1918. Le 21 juillet de la même année, il décida de l’emplacement dudit monument à la place de deux maisons démolies au carrefour des actuelles rues de l’église et de la Croix-de-Mission. Le 15 mars 1921, le projet de monument aux morts est présenté au conseil municipal. Les sculptures en fonte de fer seront coulées à Sommevoire (Haute-Marne) par la fonderie A. Durenne. Elles représentent un « Poilu de la victoire » créé par E. Bénet et un « Poilu mourant couché » par J. Déchin. Des ornements complètent le monument : palme et couronne de laurier, croix de guerre, obus et canons de tranchées, et inscription « Monthureux-sur-Saône à ses enfants, morts pour la France » avec sur les plaques le nom des 58 soldats morts pour la France.
Le coût total des travaux, réalisés par l’entreprise Lemoine Frères de Darney, s’élève à 24 514,14 francs, approuvé par décret du président de la République Alexandre Millerand le 28 mai 1921. La part de la commune s’élève à 12 586,89 francs, la subvention de l’Etat à 2 464 francs et la souscription publique à 9 463,25 francs (395 souscripteurs).
L’inauguration aura lieu le 11 juin 1922 en présence des plus hautes autorités départementales : le préfet André Magre, le sénateur Thierry d'Hénin-Liétard, comte d’Alsace, et les députés Maurice Flayelle, René Flonck et Constant Verlot. Le vosgien Jules Méline, président du Sénat, est excusé pour des raisons de santé. La population monthurolaise est largement mobilisée ainsi que des représentants des communes du canton. La presse vosgienne 'couvre' l'évènement : Le Télégramme des Vosges, Le Foyer Vosgien d’Epinal (organe catholique auquel collabore l'abbé Paul Idoux, futur curé de Bleurville, et qui en fut le directeur quelques temps) et La Plaine des Vosges de Mirecourt. A l’issue de l’inauguration, la commune a offert le repas à 159 démobilisés.
En 2014, le monument a été rénové par une entreprise locale et à cette occasion, le nom d’un 59ème soldat, injustement oublié, car décédé des suites de ses blessures, a été ajouté. De nombreuses cartes postales ont été éditées pour commémorer cet événement mais beaucoup ne donnent pas la date et certaines indiquent à tort 1920.
[d'après Vosges Matin]
L’abbé Fabrice Loiseau, fondateur et supérieur des Missionnaires de la Miséricorde du diocèse de Fréjus-Toulon, a donné une conférence sur le thème « L’islam, défi pour les chrétiens » à Nancy.
Il a notamment invité les catholiques à regarder en toute lucidité la réalité de l'islam et à prier et agir pour la conversion des musulmans.
L’abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d’homme. Comme tant d’autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d’entre eux. Non pas qu’il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu’il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l’Église. Et qu’il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. C’est beaucoup pour la vie d’un homme. Mais tellement peu à l’échelle de celle du monde.
Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’Église. Il aura été l’inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu’il a su porter à bout de bras pour qu’elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu’il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu’il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l’Église lui a permis d’éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d’être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l’amitié jamais pris en défaut. Un langage fleuri qui pouvait surprendre. Un comportement scout parfois mal compris. Et surtout ce sentiment mystérieux qu’il savait donner à son interlocuteur qu’il était unique à ses yeux.
L’abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L’abbé Coiffet n’avait pas d’ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l’espérance. Dans l’amitié et la bonne humeur. Sans fioritures. Sans faux-semblants. Il voulait transmettre ce qu’il avait reçu.
Lorsqu’il est parti, la foule s’est retournée et, d’une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l’Église, en guise de dernier adieu : "Monsieur l’abbé, vous y êtes parvenu !"
‡ L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise, Thierry Bouclier, éditions TerraMare, 2016, 256 p., ill. (20 €).
Ce numéro de L'Echo des 3 Provinces propose à ses lecteurs le programme des visites de l'été organisées par l'ADP3P et les associations locales partenaires.
Le sommaire est encore riche d'histoires et d'anecdotes du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté :
- excursion à la source de la Saône à Vioménil
- Fontenoy-le-Château et la tour des Lombards
- à la découverte du patrimoine de Bleurville
- Varennes-sur-Amance, Marcel Arland et sa terre natale
- lien entre Haute-Saône et Haute-Marne : le peintre François-Xavier Prinet
- l'arboretum de La Hutte à Claudon
- le peintre décorateur Jean-Pierre Jourdheuil dit Télémaque
- les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)
- la maison du patrimoine local de Monthureux-sur-Saône
- le musée militaire de Vincey
... Et l'histoire de la cuisine, les poèmes et le programme des animations au Pays des 3 Provinces...
‡ L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement (24 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de ADP3P) à : Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois
Nous sommes en 1889. Paul Eugène Poinot, jeune homme de condition modeste, a dix-sept ans lorsqu’il décide de rallier à pied son village de Longeville-en-Barrois – proche de Bar-le-Duc – à Paris, pour aller y visiter l’Exposition universelle. Il passe une semaine dans la capitale, où il s’émerveille devant la Tour Eiffel, le dirigeable La France, les gondoles vénitiennes, les différents pavillons – celui de la Finlande, de l’Algérie, de la Suisse… Il rencontre des Javanais, des Patagons, des Annamites, des Sénégalais, assiste à une fête japonaise, se promène dans la galerie des sculptures, dans celle des modes… Mais découvrir aussi le Paris historique : les Invalides, Notre-Dame, les grands magasins, les rues animées et bruyantes...
Outre sa curiosité et son enthousiasme face à tant de nouveautés, le récit de son périple à pied est teinté d’une détermination réjouissante : près de six cents kilomètres aller-retour, un voyage de trois semaines, le tout conté avec précision et énergie. Une ode à la marche à pied, à la volonté et à l'humilité face à toutes ces découvertes pour ce jeune homme de la fin du XIXe siècle.
Paul Eugène Poinot est né en 1872 dans la Meuse. Aîné d’une fratrie de trois garçons, orphelin de père à l’âge de 13 ans, il suit une formation de mécanicien-soudeur avant de devenir chauffeur-mécanicien du rail à la Compagnie de l’Est. Il meurt en 1935. Sans revendiquer aucune prétention littéraire, Poinot écrivait avec humilité, dans une langue juste et précise faisant honneur à l'enseignement de ses maîtres d'école.
Un sympathique petit bouquin qui se lit d'une traite.
‡ Je vois le monde entier. En marche pour l'Exposition universelle, Paul Eugène Poinot, éditions du Sonneur, 2016, 118 p. (6,90 €).
[VM]
Les Journées du Patrimoine du Pays et des Moulins (JPPM), manifestations co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, fêtent cette année leur 20ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.
Cette année encore, le moulin à huile du XIXe siècle, propriété de Jérôme Toussaint, situé 17 rue de Monthureux, sera ouvert gratuitement au public samedi 18 juin, de 9h à 18h.
Cette installation remarquablement conservée est un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.
‡ Huilerie, 17 rue de Monthureux (entrée de Bleurville en venant de Darney), ouverte le 18 juin de 9h à 18h. Accès libre et gratuit.
Lors du dimanche de la solennité du Sacré-Coeur, la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy fêtait la fin des travaux engagés sur les voûtes de l'église Marie-Immaculée par la congrégation des Soeurs de Saint-Charles, propriétaire des lieux, ainsi que l'installation des bancs provenant de la chapelle de la Doctrine chrétienne, avenue de Strasbourg.
La messe chantée par la chorale grégorienne a été réhaussée par la participation des Sonneurs bisontins (cors de chasse).
L'office dominical a été suivi, dans le jardin du lycée, d'un sympathique apéritif offert par l'association Saint-Brunon et d'une aubade donnée par les sonneurs.
[VM]
A découvrir le dernier roman de la Vosgienne Frédérique Volot.
Ettore se remémore sa longue vie : l'enfance, l'exil, le coup de foudre pour Lucie, jolie Vosgienne, la guerre qui entraînera séparations et retrouvailles. Son histoire, Ettore veut la transmettre à sa petite-fille adorée. « Toutes ces choses à te dire... » Quel terrible secret veut-il lui confier avant de mourir ?
Très jeune, Ettore a connu la douleur, la séparation, l'exil. En 1930, son violon sous le bras, il doit quitter les siens et son pays, l'Italie. Les reverra-t-il un jour ? A Nancy, son talent de musicien lui vaut une place dans un orchestre ; et sa chance, la rencontre à Vittel de Lucie, adorable serveuse dans une pâtisserie de luxe. Des blessures du passé aux promesses de l'avenir, les jeunes gens traverseront d'autres épreuves : la guerre, la déportation, le sort réservé aux étrangers... Une vie de labeur aussi dans le sud de la plaine des Vosges, entre Villotte, Martigny-les-Bains, Vrécourt...
Des décennies plus tard, Ettore, le coeur fatigué, a une dernière volonté : revoir sa petite-fille chérie, la fougueuse Ange, partie vivre à Moscou. La jeune femme est la seule à pouvoir reconstituer l'histoire de sa famille morcelée, aux fantômes ressuscités.
Toutes ces choses à te dire... Avant qu'il ne soit trop tard.
‡ Toutes ces choses à te dire, Frédérique Volot, Presses de la Cité, 2016, 346 p. (21 €).
A l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente le Père Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : beauté, joie, miséricorde, humilité, Nazareth, prière, désert, travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce "frère universel" que fut Charles de Foucauld, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontre un homme qui parle au cœur, un frère pour aujourd'hui.
"Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité", telle est la conviction que le Père de Foucauld partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour - amour de Dieu, amour des hommes -, car nous n'avons qu'un seul cœur.
Ces textes sont réunis par un groupe de religieux et religieuses des communautés des petits frères et des petites sœurs de Charles de Foucauld en lien avec la postulation de la cause de canonisation du Bienheureux Père de Foucauld.
‡ Charles de Foucauld, mon frère, petites sœurs et petits frères de Charles de Foucauld, éditions Nouvelle Cité, 2016, 175 p. (15 €).
Notre dessinateur-romancier-conteur et maître d'école Philippe Bajolet régale une nouvelle fois nos jeunes amis avec un sympathique ouvrage illustré. Le commissaire Lefinaud et son fidèle adjoint l'inspecteur Lognon sont à pied d'œuvre sur les routes de Lorraine afin de résoudre une quarantaine d'énigmes.
À Metz, Nancy, Épinal, Bar-le-Duc, Longwy, Saint-Quirin, Bitche, Toul, Relanges, Varennes-en-Argonne et ailleurs, partout ils traquent la mauvaise graine et invitent les lecteurs-enquêteurs à leur donner un coup de main pour démasquer les délinquants.
Alors, n'hésitez pas, devenez enquêteur vous aussi, exercez vos pouvoirs d'observation et de déduction, et identifie les coupables. Des indices sur les suspects sont donnés dans les textes et la solution est à découvrir dans l'illustration.
Un ouvrage amusant et qui fait également découvrir notre Lorraine aux paysages et à l'histoire si variés.
‡ Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2016, 95 p., ill. de l'auteur (10 €).
Monsieur l'abbé Fabrice Loiseau,
Supérieur des Missionnaires de la Miséricorde
du diocèse de Fréjus-Toulon,
donnera une conférence sur le thème :
« L’islam, défi pour les chrétiens »
Mercredi 8 juin 2016 à 20 heures
au lycée professionnel Marie-Immaculée à Nancy
[entrée par le portail, 4 quai de la Bataille
54000 Nancy]
Entrée libre.
La Moselle recèle de nombreux châteaux dont les richesses et la beauté font écho à leur diversité, héritage d'une histoire complexe et de terroirs variés, aux confins de différentes cultures.
Cet ouvrage se concentre essentiellement sur les édifices bâtis de la Renaissance à la fin du Siècle des Lumières afin de conjuguer la monumentalité de l'architecture et un certain art de vivre. Les auteurs ont privilégié les plus représentatifs au regard de l'architecture, de l'histoire, des matériaux ou encore des paysages dans lesquels ces demeures s'insèrent.
De la vallée de la Moselle au piémont des Vosges du Nord, on découvre des trésors parfois célèbres (châteaux de la Grange, de Pange...) mais souvent méconnus (châteaux de Romécourt, de Lue...). Face à certains sites incontournables, la sélection s'est élargie au Moyen Âge (château de Manderen et de Sierck) mais aussi à la période de l'Annexion allemande (château de Landonvillers et palais du Gouverneur de Metz) dont les œuvres sont atypiques et très spécifiques au territoire.
De la couronne de demeures de plaisance du pays messin aux joyaux perdus des campagnes, c'est une belle invitation à découvrir la Moselle comme on ose peu la regarder. La splendeur des lieux force aussi l'admiration pour ceux qui les préservent et nous incite tous à prendre conscience de leur fragilité et de la nécessité de les sauvegarder.
L'ouvrage est servi par de remarquables photographies d'intérieurs notamment.
‡ Châteaux & demeures nobles en Moselle, Antony Koenig et Noomane Fakhar, éditions Gérard Louis, 2016, 140 p., ill. (30 €).
Dans ce numéro estival de La Nouvelle revue lorraine, vous y lirez un hommage au retour de l'anneau de Jeanne "la Bonne Lorraine" en terre de France grâce à l'initiative de la famille de Villiers, des Vendéens fiers de leurs origines lorraines !
Au sommaire de cette dernière livraison, c'est encore toute une foule d'articles et d'anecdotes sur l'histoire et la vie en Lorraine :
- Le retour de l'anneau de Jeanne d'Arc
- Finis Lotharingiae ?
- La France compte jusqu'à 127 départements...
- Formation de la France
- Le silence des oiseaux
- D'une guerre à l'autre
- 11 août 1914, gare de Mirecourt
- Les chauves-souris de La Chapelotte
- La forêt vosgienne mutilée
- Ludres durant la Première Guerre mondiale
- Les expulsés
- 1944 : bombes américaines sur Gondrexange
- On allait au bord de la mer...
- Communiantes et communiants d'autrefois
- Redécouverte d'un patrimoine : Pont-à-Mousson
- Hommage au général Drouot
- Le général Lasalle au château de Lunéville
- Alfred Renaudin fête ses 150 ans !
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en adressant vos coordonnées postales et votre règlement (38 € pour 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus - NRL") ou commande au numéro (9 € franco) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE
Voici un sympathique roman policier pour adolescents qui renoue avec l'histoire locale de notre Lorraine.
Deux jeunes détectives en mal d'aventures sont sollicités à Metz. L'ombre d'une créature mystérieuse plane sur la disparition d'un archéologue...
Cette enquête - façon Club des Cinq moderne -, aussi étrange que complexe à résoudre, va mettre leurs nerfs à rude épreuve. Elle les entraîne au cœur de l'histoire messine et des secrets de la ville.
Le Graoully, dragon légendaire pourtant vaincu par saint Clément voici bien longtemps, serait-il de retour ?
‡ Sur les traces du Graoully, Isabelle Haury, éditions du Bout de la rue, 2016, 105 p. (9,50 €).
[L'Abeille]
Parti de Lorraine pour rejoindre l'Algérie après l'Annexion de 1870, la famille Lebon, des marchands de grains mosellans, effectuera le chemin inverse moins de cent ans plus tard. Mais Elie qui ne peut se défaire du pays de ses ancêtres, y retournera des années plus tard.
Là-bas, il ne pourra que constater la dégradation des relations entre les deux pays, la rancune tenace, l'antisémitisme rampant, l'intégrisme de l'islam, loin de ses rêves d'une Algérie multiethnique débarrassée des haines et des frustrations.
Laura Tared signe, à travers le récit de cet homme, un roman historique bouleversant sur la tolérance, habitée de cette mélancolie propre aux exilés, notamment celles des pieds-noirs dont la blessure est toujours suintante.
‡ Mémoires d'un juif lorrain en Algérie. Entre terres chaudes et acier froid, Laura Tared, éditions L'Harmattan, 2016, 258 p. (23 €).