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  • Mirecourt (88) : la tragédie du théâtre municipal

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    [Vosges Matin]

  • "Mirecourt, la ville, son histoire et ses métiers" : les actes des Journées d'études vosgiennes 2012

    lorraine,vosges,mirecourt,journées d'études vosgiennes,fssv,amis du vieux mirecourt regain,jean paul rothiot,jean pierre hussonMirecourt, ville ancienne de la plaine des Vosges, ville d'art à l'architecture souvent cachée, se dévoile dans le premier tome des actes des Journées d'études vosgiennes tenues dans la cité des Luthiers en octobre 2012. Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s'est développée depuis le Moyen Âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.

    Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l'évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l'évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse active, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.

    L'étude est élargie à l'espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au coeur du Xaintois, grenier à blé de l'ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en pleine mutation.

    Un ouvrage indispensable pour mieux connaître l'espace mirecurtien, son histoire et son patrimoine pour mieux préparer son avenir. Ce livre reprend et développe les communications des universitaires et érudits rassemblés lors des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt.


    ‡ Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 1, 359 p., ill., cartes (25 €).


    lorraine,vosges,mirecourt,journées d'études vosgiennes,fssv,amis du vieux mirecourt regain,jean paul rothiot,jean pierre hussonLutherie et dentelle sont les fleurons qui firent - et font encore - la réputation de Mirecourt. Pourtant d'autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c'est ce que démontre les actes réunis dans le second tome consacré aux métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.

    Loin des légendes qu'il faut apprécier pour ce qu'elles sont, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. Mais d'autres productions instrumentales, notamment celle des serinettes, se développent à Mirecourt, qui connaît une succession de crises et de renaissances. Au XXe siècle, les luthiers sont préoccupés par la transmission des métiers et des savoir-faire, avec la création d'école de formation.

    Mirecourt s'est également illustrée dans l'activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, fermée à la fin des Trente Glorieuses.

    La ville a accueilli également l'Ecole normale qui forma les instituteurs du département, les "hussards de la République". Les témoignages retranscrits montrent toute la vie de ces normaliens, avec leurs traditions et leurs nombreuses activités parascolaires.

    Mirecourt s'identifie aussi à l'hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l'hôpital de guerre ? L'architecture de l'hôpital s'intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu'au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site.

    Ce second tome nous fait mieux connaître les métiers qui ont contribué au développement de la cité de la plaine vosgienne et son rayonnement.


    ‡ Mirecourt, une ville et ses métiers, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 2, 446 p., ill. (30 €).

  • Parution des Actes des Journées d'études vosgiennes 2012 de Mirecourt

    Les Actes des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt (tenues en octobre 2012) paraîtront en septembre. L'ouvrage se divise en deux tomes : « Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire » et « Mirecourt, une ville et ses métiers »

    Tome 1 :

    Couv_Actes_JEV_Mirecourt_Ville.PNGMirecourt, ville ancienne, ville d’art, ville à l’architecture souvent cachée, se dévoile dans ce volume… Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s’est développée depuis le Moyen âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.

    Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l’évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l’évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse vivace, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.

    L’étude est élargie à l’espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au cœur du Xaintois, grenier à blé de l’ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en plein mutation.

    Un livre indispensable pour mieux connaître l’espace mirecurtien, son histoire et son riche patrimoine ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.

    Second tome :

    Lutherie et dentelle sont les fleurons reconnus de Mirecourt … Pourtant d’autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c’est ce que démontre ce volume sur les métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.

    Loin des légendes qu’il faut délaisser, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. La grande diversité des productions instrumentales, notamment des serinettes, est soulignée, en même temps est évoquée la succession des crises et des formes de renaissances, en particulier les efforts consentis pour réussir la transmission des métiers et des savoir-faire.

    Mirecourt s’est également illustrée dans l’activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, achevée à la fin des Trente Glorieuses.

    La ville accueillit également fort longtemps la formation des instituteurs du département, les « hussards de la République ». Les témoignages montrent toute l’émulation qui baignait autour de cette École normale riche de ses traditions et animée par de très nombreuses activités para- scolaires.

    Mirecourt s’identifie aussi à l’hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l’hôpital de guerre ? L’architecture de l’hôpital s’intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu’au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site qu’une génération de soignants avait fait vivre.

    Un livre indispensable pour mieux connaître les métiers de Mirecourt ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.


    > Il est possible de se procurer ces ouvrages par souscription avant le 31 août 2013 :

    Tome 1 : 20 € (ou 24 € avec frais de port). 25 € à la parution.

    Tome 2 : 25 € (ou 29 € avec frais de port). 30 € à la parution.

    Les deux volumes : 40 € (ou 48 € avec frais de port). 50 € à la parution.

    > Commande et règlement à adresser à : Amis du Vieux Mirecourt-Regain, Claude Maillard, 66 avenue Henri-Parisot, 88503 MIRECOURT CEDEX 3

  • Le musée de la lutherie de Mirecourt

    Le musée de Mirecourt reste ouvert tout l’été aux amateurs d’instruments à cordes de belle facture, prêts à voyager dans un monde musical enrichi de culture locale.

    cette-serie-de-sept-violons-a-ete-testee-et-eprouvee-par-un-grand-soliste-et-par-un-luthier-de-mirecourt-(photos-jean-charles-ole).jpgOn pense souvent, à tort, que Mirecourt rime avec violon. « Non, ce qui fait la réputation de la ville, au plan international, auprès des musiciens professionnels, ce sont avant tout les archers, l’archèterie », tranche la conservatrice du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt, Valérie Klein.

    Alors forcément, dans ce musée, il y a des archers. Mais ce n’est pourtant pas ce qui retient le regard du visiteur en pénétrant dans le large hall du bâtiment. Ce qui impressionne, c’est avant tout l’énorme violoncelle, haut de 7 mètres et 44 centimètres, à l’intérieur duquel ont peut entrer.

    Il faut passer derrière ce mastodonte pour découvrir, dans une vitrine, alignés en rang d’oignon, sept violons, posé les uns à côté des autres sur des socles de hauteur différente.

    « Ils sont classés par leur date d’entrée dans les collections du musée », expliquent Valérie Klein et Émilie Vaquette, chargée du service des publics. Bien sûr, tous ces instruments ont été réalisés par des luthiers formés à Mirecourt. Et tous sont jouables. Pas par les visiteurs qui n’auront cependant que quelques pas à faire pour s’exercer sur plusieurs instruments mis librement à la disposition du public.

    « Nous avons monté un projet avec un grand violoniste, Svetlin Roussev, qui est soliste au sein de l’orchestre philharmonique de Radio France, raconte Valérie Klein. On cherchait d’une part à entendre ces instruments et d’autre part, à avoir l’avis du musicien sur ces violons ». Le soliste est venu à Mirecourt. Il a donné un concert au musée, a animé des masterclasses avec les élèves de l’école de musiques, a rencontré les luthiers. « Les violons ont été préparés au jeu plusieurs semaines durant par un professeur de l’école de musique de Mirecourt. »

    Puis le soliste a joué de chacun de ces sept violons. Tour à tour. Pour un enregistrement unique. C’était à Nancy, au lycée Daunot. « Le soliste a joué deux morceaux sur chaque violon : un de Bach et un de Paganini ». Et à la fin de ce test réalisé en aveugle, Svetlin Roussev a finalement déclaré que l’instrument réalisé par Jean Bauer était celui qui lui plaisait le plus.

    « On a ensuite réalisé ce test avec un luthier de Mirecourt, Roland Terrier. Mais là, ce n’était pas vraiment en aveugle puisque le luthier a rapidement reconnu la facture des instruments », racontent Valérie Klein et Émilie Vaquette. Et le luthier a lui aussi porté son choix sur l’instrument de Jean Bauer.

    Pour tenter de comprendre pourquoi ces deux professionnels, experts en la matière, ont choisi ce violon plutôt qu’un autre, le musée a décidé de les présenter dans une vitrine qui laisse au visiteur le soin de faire le tour complet des instruments, d’en détailler chaque contour. De plus, les enregistrements des morceaux interprétés par le talentueux soliste sont proposés à l’écoute. Alors et vous, lequel préférerez-vous ?

    Le rôle du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt ne se limite pas à exposer des instruments de musique. « Nous devons aussi présenter le patrimoine immatériel : les musiques, les danses, les gestes des luthiers et des archetiers, etc. », explique la conservatrice du musée, Valérie Klein. C’est pourquoi à Mirecourt, on trouve régulièrement des expositions qui permettent aux visiteurs d’aller plus loin dans leur démarche. Par exemple, avec l’exposition Danses et sabots, le public peut voyager à travers le temps et les modes pour redécouvrir les toutes danses, traditionnelles ou populaires, du ballet de cour au bal.

    Et justement, une vitrine complète est dédiée à ces bals qui animaient dans les années 50 et 60, les week-ends. Au cœur de celle-ci trône une mobylette. Une vraie. Avec sa peinture bleuasse d’origine. Étrange dans un musée de la lutherie ? Sans doute. Mais la mob’y a toute sa place selon la conservatrice du musée : « On a fait cette vitrine autour d’une guitare électrique. Or, la fille du musicien qui jouait de cette guitare nous a expliqué qu’il était peintre décorateur de profession et que les week-ends, il partait sur sa mobylette, sa guitare dans le dos et son accordéon sur le ventre, pour jouer dans les bals ».

    Le musée de la lutherie et de l’archèterie dispose, dans ses collections, de plusieurs guitares réalisées au XIXe siècle par des luthiers locaux, en pleine période romantique.

    [d'après Vosges Matin]


    ‡ Dans le cadre du festival Pince cordes, qui se tient à Mirecourt du 19 au 21 juillet, un trio de musiciens lorrains donnera justement un concert de guitares romantiques, le samedi 20 juillet, à 11 h.

    ‡ Le musée est ouvert du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Parking à proximité. Parking et rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite à l’arrière du musée.

    ‡ Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, cours Stanislas à Mirecourt. Tél. : 03 29 37 81 59. Courriel : contactmusee@mirecourt.fr

     

  • Mirecourt (88) : des actions pour sauver le théâtre

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    [Vosges Matin]

  • Journée « Regards sur Mirecourt » le 29 juin

    Mirecourt.JPGLe Comité d’Histoire Régionale de Lorraine, en partenariat avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges, organise samedi 29 juin 2013 une journée intitulée « Regards sur Mirecourt ».

    Cette journée a pour but d’appréhender le développement urbain de Mirecourt depuis le Moyen Âge au travers de trois exposés le matin suivis, l’après-midi, d’une visite pédestre commentée.


    Programme de la journée "Regards sur Mirecourt"

    > 10H15 : Accueil - Salle de la Bonbonnière, 109 avenue de Lattre-de-Tassigny à Mirecourt

    > 10H30 : Mirecourt au Moyen Âge. La naissance d’une ville. par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine

    > 11H00 : Les fouilles de la rue du Docteur Joyeux à Mirecourt : une archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords par Philippe KUCHLER, chef du service d’archéologie et recherches scientifiques – Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan (PAIR)

    > 11H30 : La demeure dans la ville haute de Mirecourt (XVIe-XIXe siècles). Quelques pistes de recherches par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine

    > 12H00 : déjeuner libre

    > 14H00 à 16H00 : Visite pédestre de la ville commentée par Mireille-Bénédicte BOUVET, Cédric MOULIS, Claude MICHEL, Jacqueline DELPRATO et Jean-Paul ROTHIOT

     

    L’inscription à cette journée est gratuite.

    Merci de confirmer votre participation par mail à chr@lorraine.eu pour lundi 24 juin au plus tard.

  • Mirecourt (88) : avenir compromis pour l'ancien théâtre municipal

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    [Vosges Matin]

  • La franc-maçonnerie à Mirecourt du 18e siècle à nos jours

    FM mirecourt.jpgMalgré la publication de nombreux ouvrages et études qui lui sont régulièrement consacrés, la franc-maçonnerie demeure un sujet constant de curiosité, d'intérêt ou de controverse.

    Le livre de Jack Chollet, précise Roger Wadier dans sa préface, est rédigé sur une base très documentée s'appuyant sur les travaux du vosgien Jean Bossu, résultat de recherches historiques sur la franc-maçonnerie en générale et plus particulièrement sur les loges maçonniques mirecurtiennes au cours des XVIIIe-XIXe siècles et l'organisation des hauts grades.

    L'histoire de Mirecourt, jadis chef-lieu de l'important bailliage de Vôge, puis fameuse cité de la lutherie internationalement connue, a ses zones d'ombre dont fait partie le développement des sociétés secrètes locales. Si on connaît son passé humain, militaire ou religieux, on sait moins qu'au XVIIIe siècle la cité était alors un lieu de garnison et un centre commercial actif et que s'y sont implantées des loges maçonniques. Cette vie maçonnique fut une composante de l'histoire humaine, intellectuelle et spirituelle de la ville. C'est le grand mérite de cet ouvrage de faire revivre cette aventure au travers la création de plusieurs loges ainsi qu'une galerie de vivants portraits des hommes qui les animèrent.

    Cette étude constitue une contribution essentielle et originale à l'histoire de la franc-maçonnerie dans la plaine des Vosges et, plus largement, à celle de la Lorraine ducale, royale puis républicaine.

     

    ‡ La franc-maçonnerie à Mirecourt du 18e siècle à nos jours, Jack Chollet, Gérard Louis éditeur, 2013, 293 p., ill., préface de Roger Wadier (29 €).

  • Des fleurs à l'encre violette

    laporte.jpgLe nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.

    Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.

    Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.

     

    ‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).

  • Luthiers, de la main à la main

    lorraine,vosges,mirecourt,lutherie,luthiers,main,archèterie,musée de la lutherie et de l'archèterie françaisesDans le contexte artisanal, le terme "main" ne désigne pas le seul organe préhensile par lequel se concrétise l'activité, mais sert à qualifier, par métonymie, un luthier : un bon luthier est une bonne main. Or, ce qui circule entre des individus fait l'objet aussi bien de persistances que de transformations : les connaissances, les idées, les pratiques ne se transmettent pas sans modifications.

    En restituant chacune à leur manière un versant de l'expression "de la main à la main", les contributions réunies dans cet ouvrage - qui constitue un extraordinaire catalogue de l'exposition présentée cet été au musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt (Vosges) - participent de ce processus de médiation : elles proposent au lecteur d'emprunter diverses voies menant à une meilleures compréhension de cet univers où les hommes et les objets forment une seule et même entité.

    Les auteurs, aux parcours contrastés (chercheurs, historiens, luthiers), proposent ainsi une multiplicité d'approches susceptibles chacune d'offrir un regard singulier sur la transmission. Les textes ont été regroupés en deux parties : les premiers étudient des artefacts (les instruments eux-mêmes et les archives) pour éclairer d'anciens traits d'une profession et certaines de ses évolutions ; les seconds considèrent les activités et les paroles artisanes et musiciennes pour mieux comprendre l'objet lui-même.

    Bref, dans ce magnifique catalogue, le lecteur découvrira la grande histoire de la lutherie à Mirecourt qui passe aussi par les grandes familles de luthiers et fabricants de guitares, celles qui ont fait la réputation de la cité vosgienne et lui ont donné ses lettres de noblesse.

     

    ‡ Luthiers. De la main à la main, Valérie Klein et Baptiste Buob (dir.), éditions Actes Sud / Musée de Mirecourt, 2012, 187 p., (39 €).

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Le saint lorrain du mois : saint Pierre Fourier

    saint-pierre-fourier.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des petites filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement dans le pays, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique.

    Conseiller volontiers écouté à la cour de Lorraine, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

  • Mirecourt : succès du Salon du livre de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Mirecourt : Ravenel transformé en Frontstalag en 1940-1941

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    [Vosges Matin]

  • Mirecourt : 3ème Salon du Livre Vosges/Lorraine le 4 septembre

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    [Vosges Matin]

     

  • Mirecourt : Salon du livre régional "Lorraine & Vosges" le 4 septembre

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  • Découverte à Puzieux (Vosges) :La Belle Epoque et les grandes manoeuvres dans l'Est

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    [Vosges Matin]

  • Mirecourt : 3ème Salon du Livre avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges

    fssv.jpgLa Fédération des Sociétés Savantes des Vosges organise son troisième Salon du Livre qui aura lieu à Mirecourt le dimanche 4 septembre 2011, de 10h00 à 18h00. Ce salon est co-organisé par les Amis du Vieux Mirecourt-Regain.

    Cette manifestation est axée sur l’histoire et le patrimoine régional, et sa particularité sera de déborder largement sur le livre d’art et d’histoire des provinces voisines (Champagne-Ardenne, Franche-Comté). Cette journée sera agrémentée de conférences et d’animations diverses.

    Ce Salon du Livre est ouvert à tous les éditeurs, libraires et associations locales désirant vendre des publications anciennes ou récentes.

     

    ‡ Modalités et bulletin d’inscription ici : invitation salon du livre.doc et bulletin_inscription_SLVL_2011.doc

  • Si Ravenel m'était conté

    Infirmière au centre hospitalier de Ravenel, Agnès Goujon est passionnée par l'histoire de cet établissement. De 1684 à nos jours, Ravenel n'a plus de secret pour elle. Elle nous fait partager son insolite histoire.

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    [Vosges Matin]

  • Le saint lorrain du mois : Pierre Fourier

    Bleurville 09.2007 070.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt (Vosges) le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des jeunes filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc, une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement en Lorraine, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique. Conseiller volontiers écouté du duc de Lorraine Charles IV, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil en Franche-Comté, à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

    [cliché : H&PB - Texte : http://www.introibo.fr]

  • Nancy : une plaque pour la Bienheureuse Alix Le Clerc

    Ancien couvent ND Alix le Cler.jpgSamedi 15 mai 2010 à 11h00, les supérieures générales des congrégations des Soeurs de Notre-Dame inaugureront une plaque apposée sur l'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès à Nancy, dans lequel les restes de la Bienheureuse Alix Le Clerc ont été retrouvés voici cinquante ans.

    C'est à cet endroit que s'élevait jusqu'à la Révolution le couvent de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

    Auparavant, dès 9h30, elles se seront recueillies devant les vénérables reliques d'Alix Le Clerc à la cathédrale Notre-Dame.

    Les Lorrains sont vivement conviés à se joindre aux religieuses lors de cette cérémonie.

  • Musique et musiciens en Lorraine

    musique.jpgLes contributions au colloque organisé à Epinal le 28 novembre 2009 sur le thème "Musique et musiciens en Lorraine" portent le témoignage d'une Lorraine traversée de multiples influences artistiques. Au Moyen-Âge, l'écriture musicale, les chants liturgiques, sont conservés par les religieux et circulent à travers les communautés monastiques : des traces messines en témoignent.

    Dès le XIIe siècle, apparaissent des représentations, grâce aux vitraux des églises, puis la statuaire, qui nous permettent, sous les figures charmantes des anges musiciens, de connaître les instruments de l'époque. Plus tard, de grands noms attachés à l'histoire de la Lorraine ont favorisé la vie musicale, tels les Guise ou le roi Stanislas en sa Cour de Lunéville. Sous une toute autre forme, les curistes aisés qui fréquentaient les villes d'eau vosgiennes ont eu le privilège de saisons musicales florissantes sous le Second Empire.

    Un des produits de cette terre lorraine, le bois des forêts des Vosges, a favorisé la naissance et le développement depuis plus de quatre siècles, de la lutherie. Aussi, la Lorraine est-elle redevable d'une large part de sa notoriété musicale, aux violons et aux archets de Mirecourt, et aux grands luthiers qui y ont oeuvrés et qui font encore de nos jours vivre leur art.

    Ces actes du colloques abordent encore bien d'autres aspects de la musique et des musiciens en Lorraine présentés par d'éminents spécialistes.

     

    >> Musique et musiciens en Lorraine. Milieux, acteurs, sources, Yves Ferraton (sous la dir.), éditions Dominique Guéniot, 2009, 290 p., ill. (22 €).

  • Mirecourt : la chapelle de l'hôpital du Val-du-Madon transformée en salle de spectacle ?

    20858564.jpgC'est probablement la prochaine vocation qui attend la petite chapelle de l'hôpital du Val-du-Madon de Mirecourt.

    La chapelle accueille jusqu'à présent une messe hebdomadaire célébrée par l'aumônier de l'hôpital. Mais l'aumônier est âgé... Et le responsable de l'établissement envisage de transformer cette charmante chapelle du XVIIIe siècle en un lieu à vocation culturelle et musicale.

    La remise en état sera limitée : seuls des éléments de peinture ont besoin d'une restauration. En fait, la structure de l'édifice est en bon état : il possède une tribune en bois qui était destinée à l'origine à abriter un orgue ainsi qu'un mobilier XVIIIe intéressant qui mérite d'être protégé.

    On remarquera la sobriété de la façade avec un portail surmonté d'une niche destinée à abriter une statue aujourd'hui disparue. La nef est éclairée par deux grandes baies vitrées. Un clocheton couvert en ardoises surmonte la nef.

    (source : L'Est Républicain)

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