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bassigny - Page 3

  • Vous aimez la Lorraine ? Alors abonnez-vous vite à la NRL !

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  • Bassigny lorrain : l'association "Pour La Mothe" en ligne

    la mothe.jpg

    L'association Pour La Mothe, qui oeuvre pour la réhabilitation et la connaissance du site de l'ancienne forteresse du Bassigny lorrain, a désormais son site internet.

    N'hésitez pas à aller le visiter (il est recensé parmi nos sites favoris)... Vous y découvrirez bien sûr l'histoire de cette légendaire cité fortifiée lorraine, mais aussi les activités proposées par l'association de sauvegarde ainsi que les publications sur l'histoire de La Mothe et une mine d'informations sur le souvenir de La Mothe dans les environs et en Lorraine.

    Tous les Lorrains attachés à l'histoire de leurs anciens duchés devraient aller au moins une fois dans leur vie en pèlerinage à La Mothe ; c'est aussi un haut lieu historique où souffle l'esprit de l'indépendance lorraine !

    Longue vie à l'association Pour La Mothe... Et vive La Mothe !

     

    >>  http://www.la-mothe.eu

  • Le Pays Lorrain est sorti

    Le numéro 1 de 2010 du Pays Lorrain est paru.

    pays lorrain.jpgLa revue d'histoire éditée par le Musée Lorrain de Nancy présente un riche sommaire :

    - le procès de Jean Chatelain (1525) vu par le graveur lorrain Gabriel Salmon

    - Jules Bastien-Lepage : une révision du catalogue raisonné

    - Osiris et Jeanne d'Arc : une préfiguration de l'Union Sacrée ?

    - Le Centre Pompidou-Metz : une nouvelle institution culturelle lorraine

    - la Madone de Cornimont : interrogation autour de l'histoire mouvementée d'une oeuvre d'art

    - le frère Pierre d'Alsace d'Hénin-Liétard, chevalier de l'Ordre de Malte et commandeur de Robécourt

    - des Marchal aux Marchal de Saincy : l'ascension d'une famille de notables lorrains au Siècle des Lumières

    - la collection Xavier Martin : une évocation de la vie artisanale dans les Vosges

    Et les habituelles rubriques : les Journées d'études, les chroniques régionales, la vie du Musée Lorrain, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain est en vente au Musée Lorrain (64 Grande-Rue, 54000 Nancy), 10 € le numéro, ou sur abonnement à la même adresse.

  • L'histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois en souscription

    Contrairement aux biographies royales ou princières que l’on trouve en abondance, il demeure assez rare que les écrivains s’intéressent à des personnages qualifiés de moindre importance qui jouèrent pourtant un rôle primordial dans l’histoire d’une région. Il est vrai qu’il est plus difficile de mettre en avant une famille ou une personnalité vivant dans un passé lointain dont la renommée ne dépassait pas le cadre local ou régional. Il n’y a donc que peu d’écrits concernant la petite noblesse de province qui fut pourtant actrice dans la construction de la France.

     

    Serocourt vosges.jpgLa région du Bassigny telle que nous la découvrons actuellement dans son écrin de verdure parsemé de forêts bucoliques à travers de magnifiques collines, fut au bas Moyen Age, un lieu sujet à de nombreux conflits en raison de sa situation géographique à la frontière de trois provinces, le Barrois dont elle faisait partie, la Champagne et la Bourgogne. En cette époque troublée, les guerres intestines étaient fréquentes entre les grands féodaux toujours prêts à envahir la contrée voisine afin de conquérir de nouveaux territoires. La ville de Lamarche qui était au centre du Bassigny barrois, fut fondée au début du xiiie siècle en même temps que se développa l’abbaye des Trinitaires. Dès le début, le comte de Bar à qui appartenait cette cité, fit fortifier ce lieu afin de répondre à toutes attaques éventuelles. La défense de la ville était assurée par certaines familles chevaleresques de la région dont principalement celle de Serocourt. Cette noble lignée qui prit le nom de la terre éponyme, fut citée depuis la fin du xiie siècle.

     

    Haimon de Bourbonne et Hauvis, avec l’accord de son épouse Yde, le dit Aubert fit édifier vers 1250 en son village de Serocourt, une maison fortifiée afin de montrer à tous sa préséance en ce lieu. Ce gentilhomme qui fut surnommé plus tard Boullée, était à la fois vassal du sire de Choiseul et du comte de Bar. À son trépas en 1265, son domaine revint de droit à son fils Girard qui, parvenu à l’âge adulte, dut comme son père, effectuer annuellement deux mois de garde au château de Lamarche et dix-huit semaines en celui d’Aigremont. Ce chevalier de Serocourt, cité en 1259 puis en 1287, servit fidèlement Jean Ier de Choiseul de qui il était l’homme lige. Ce dernier qui se rebella contre l’autorité du comte de Bar, fut vaincu par ce puissant personnage. Cela porta atteinte aux Choiseul qui durent plus tard abandonner leurs droits qu’ils détenaient sur la seigneurie de Serocourt, comme cela est évoqué sur un acte de 1325, où Jean Boullée, écuyer, se voit démettre de ses liens de vassalités envers le sire de Choiseul pour n’être plus assujetti qu’au comte de Bar. Cela permit ainsi aux membres de cette lignée d’accéder à des postes honorifiques et lucratifs.

     

    Blason_Darney.pngEn 1347, débutait la guerre de Cent Ans qui opposa la France et l’Angleterre, sinistre conflit qui provoqua misère et désolation au sein de tout le royaume. Les fils de Jean Boullée luttèrent vaillamment contre l’envahisseur anglais et défendirent hardiment la région de Lamarche. En 1358, Girard de Serocourt se vit instituer bailli du Bassigny barrois par Edouard, devenu duc de Bar. La région que Girard administra, comprenait les châtellenies de Gondrecourt, la Mothe, Bourmont, Conflans-sur-Lanterne, Châtillon-sur-Saône et bien sûr Lamarche où il siégea dans la forteresse de cette cité. Il avait sous ses ordres, les prévôts et les sénéchaux de ces lieux, les sergents et les arbalétriers, ainsi qu’une foule d’officiers ducaux demeurant en sa circonscription. En tant que bailli, Girard, levait régulièrement des troupes armées comprenant, outre les personnages précédemment cités, plusieurs gentilshommes résidants en son bailliage eux-mêmes suivis de leurs suites ainsi que des milices composées de bourgeois et de gens à pied venant des villages environnants. Girard aidé de son frère Boulin, lutta toute sa vie contre les bandes de mercenaires qui ravageaient la région. Ce noble personnage eut trois épouses. De la première Adeline, il n’eut pas d’enfant. La seconde, Simonette de Romain-sur-Meuse, qui mit au monde deux fils, lui apporta en dot la châtellenie de ses parents transmise plus tard à sa future progéniture. Enfin, sa dernière femme, Isabelle de Germiny, descendante du trouvère lorrain, Gautier d’Epinal, ne donna le jour qu’à une fille.

     

    Blason_serocourt.pngJean, devenu à la mort de son père seigneur de Serocourt, épousa en 1398, la petite-fille de Geoffroy de Nancy, détenteur du château de Gombervaux, résidence fortifiée encore visible à ce jour. Parvenu à l’âge adulte, ce descendant d’Aubert Boulée qui avait été adoubé chevalier, occupa pendant une brève période le poste prestigieux de bailli du Bassigny barrois et demeura en la ville de Lamarche où il fit procéder à une campagne de restauration de la forteresse et des remparts de cette localité afin de résister aux troupes anglo-bourguignonnes qui avaient commis de multiples méfaits dans la région. Son nouveau suzerain, René d’Anjou, devenu duc de Bar et de Lorraine, fut vaincu en 1431 à la bataille de Bulgnéville par le comte de Vaudémont, puis emprisonné à Dijon par le duc de Bourgogne. Pendant la détention de René, ce seigneur de Serocourt qui lui demeurait fidèle, combattit les Bourguignons en lançant des chevauchées meurtrières à partir des villes de Lamarche et de Langres. Mort en 1436 au cours de l’une de ses expéditions, son fief de Serocourt fut attribué à son fils aîné Girard, le puîné Jean recevant la seigneurie de Romain-sur-Meuse. Seul Regnault, le cadet, fut dépourvu d’un héritage foncier.

     

    Peu de temps après, René d’Anjou, qui avait été libéré après avoir versé une forte rançon, s’en alla pour l’Italie se faire sacrer roi de Naples et de Sicile à la tête de ses nombreux vassaux. Malheureusement, ce prince fastueux fut dépossédé de son héritage par le roi d’Aragon. Revenu en Provence en 1442, il retrouva Jean de Serocourt qu’il avait nommé capitaine du château de Tarascon l’année précédente. Ce gentilhomme qui avait pour armoiries, un écu d’argent à la bande de sable accompagné de sept billettes de mêmes, porta fièrement le blason familial lors des nombreux tournois organisé par son suzerain auquel il participa, dont celui du « pas de Saumur ». Demeurant en Provence dès 1447, Jean se vit seconder dans sa tâche par son frère Regnault, qui occupa la charge de lieutenant de cette forteresse en 1449, poste qu’il conserva jusqu’en 1452, année de son décès survenu probablement à cause de la peste qui décimait une partie de la population de Tarascon. Jean de Serocourt, qui avait été pendant une courte période bailli du Bassigny barrois, repartit en 1458 dans sa région ou il fut nommé capitaine de la ville de Darney. Voyant ses forces décliner, il se retira avec sa femme et ses enfants dans son château de Romain-sur-Meuse.

     

    blason aigremont.gifL’un de ses fils, appelé lui aussi Jean, devint à son tour bailli du Bassigny barrois, charge qu’il garda jusqu’à son trépas. Ce noble personnage marié à Eve d’Anglure, ne put avoir de descendance. Pendant son existence, il avait combattu les ennemis du duché sous les ordres de René II, duc de Lorraine, au coté de son frère Antoine de Serocourt. Il faisait partie des nombreux gentilshommes qui luttèrent contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, tué en 1477 sous les murs de Nancy. La charge de bailli du Bassigny barrois, qu’occupa le seigneur de Serocourt jusqu’en 1522, date de son décès, revint à son neveu par alliance, Humbert de Doncourt, époux de Marie de Gironcourt avant d’être transmis quelques années plus tard à son autre neveu, Jean de Serocourt, sous le règne de François Ier, prince de la Renaissance française. Dès lors, une nouvelle ère vit le jour...

     

    Liste des patronymes cités dans l’ouvrage : d’Aigremont, d’Amance, d’Ambonville, d’Anjou, Anthoine, d’Apremont, d’Aragon, d’Arberg, d’Arcey, Aubertin, d’Auvillers, d’Auxy, d’Avroncourt, de Bar, de Barbazan, Barbier, de Bassigny, Baud, de Baudricourt, de Bauffremont, de Bavière, de Bayer de Boppart, de Beaujeu, de Beauvau, de Beauzée, de Bedford, de Bielles, de Bignecourt, de Biron, de Blaisy, de Blâmont, le Blanc, de Blondefontaine, Bonet, de Bouc, de Boulach, de Bourbon, de Bourbonne, de Bourgogne, le Bourgon, de Bourlémont, de Bourmont, Boutillier, de Bouzey, de Brémont, de Bretagne, de Brixey, de Buffignecourt, de Bulainville, de Bulley, Burdelot, de Calabre, de Castille, de Castillon, de Cervole, de Chalon, de Champagne, de Champigneulles, Chardey, Chardoigne, de Charmes, de Châtel-sur-Moselle, du Châtelet, de Chatenay, de Chauffour, de Cherisey, de Choiseul, de Clefmont, Clément, de Clisson, Clivier, de Coiffy, de Conflans, de Coucy, de Courcelles, Courdinet, de Craon, de Crécy, Crespin, de Cusange, de Dalmé, de Damblain, de Dammartin , de Dampierre, Dandelou, de Darney, Delphin, Demanget, Deschamps, Despieix, de Deuilly, de Deux-Ponts, de Dombrot, de Doncourt, de Donjeu, de Dreux, Dromont, de Dun, le Duret, d’Epinal, Espagnol, de l’Estang, de Failly, de Faucogney, le Fauconnier, de la Fauche, du Fay, de Fénétrange, de Flandre, Floridas, de la Force, de Foug, Fourrier, Franoux, de Frasne, du Fresne, Galandot, de Gand, de Genève, de Germiny, Girardos, de Gironcourt, de Gombervaux, de Gonaincourt, de Gourcy, de Gournay, de Grancey, de Grand, de Grenant, de Gueldre, du Guesclin, Guillot, Guinot, de Guise, Guyon, Guyot, d’Habsbourg, d’Hacourt, d’Hangest, d’Harcourt, d’Haroué, d’Hassonville, Hendelo, d’Hennecourt, Héraudel, d’Herberviller, de Houdemont, de Houécourt, Hugon, d’Illoud, de Joinville, de Jonvelle, Juliart, de Laire, de Landres, Landricourt, Lanfant, de Laon, Larmet, de Laval, de Lavaux, Lespicier, Lestournel, Leudin, Levin, de Lignéville, Limbourg, de Linange, Lolier, de Longeville, de Longuel, de Lorraine, de Louppy, de Lucey, de Ludres, de Luxembourg, de Luyton, de Maillancourt, de Mailly, Malbert, de Malestroit, de Mandres, de Manteville, de la Marche, de Marches, de Marey, de Marre, de Marseille, le Macon, Massot, Maubelet, de Maulain, de Mélincourt, de Melun, de Méréville, de Messey, de Meuse, de Moncel, de Mons, de Mont Saint Léger, de Montangon, de Montbéliard, de Montferrand, de Monthureux, de Montmort, de Montreuil, Morelot, de Morizot, de Morey, de la Mothe, du Moulinet, de Nancy, de Navarre, de Nettancourt, de Neufchâteau, de la Neuville aux Bois, de Neuviller, Noël, Noise, de Nomeny, de Nourroy, d’Oiselay, Olivier, d’Ornes, d’Ourches, de Pagny, Paillardel, le Parmentier, de Parroy, Perrot, de Perrusse, le Petit, de Peyo, le Picart, de Pierrfort, du Plessis, de Poesly, de Pont Rennepont, de la Porte, des Prez, de Priney, de Progères, de Pulligny, de Putelange, Quognebuis, de Raucourt, de Ravil, de Ray, de Réance, de Rémécourt, de Revigny, de Ribeaupierre, de Richardménil, Richart, Robert, Rollant, de Romain, de Romont, de Roncourt, de Rondey, de Rouillac, de Rouvres, le Roux, le Roy, de la Ruelle, de Ruppes, de Rutant, de Rye, de Saint Aubin, de Saint Baussant, de Saint Belin, de Saint Loup, de Saint Remy, de Saint Thiébault, de Sampigny, de Sarrebruck, de Sauville, de Savigny, de Scey, de Seraucourt, de Serocourt, de Serrières, de Serval, de Sivry, de Sorcy, Sorel, de Soulécourt, de Spanheim, Talbot, Tarbay, de Tavagny, Thiébaut, de Thivet, Thomassin, de Thons, de Thuillières, de Thumery, de Tiercelin, de Til Châtel, de Tollaincourt, de Tonnerre, de Toul, de la Tour en Woëvre, de la Tranche, de Tronville, de Troyes, de Valengin, Vallet, Vani, de Varennes, de Varney, de Vaubécourt, de Vaudémont, de Vaunoise, de Vergy, de Vernancourt, Veuillot, Vezart, de Vézelise, de Vienne, de Vieux Châtel, de la Vigne, Vigneron, de Vignolles, de Vignory, de Villers, de Villey, de Virey, Voigien, Vougny, de Vrécourt, Vuillin, de Wales, de Warion, de Watronville, de Wey et de Wysse.

     

     

    > L'auteur :

     

    Passionné de généalogie et d'histoire, Franck Coudray, originaire du Val-de-Loire, collabore à de nombreuses revues dont Héraldique et Généalogie et s'emploie, depuis quelques années dans ses articles, à faire connaître des lignées de la petite noblesse et de la bourgeoisie champenoises, et à faire découvrir la région du Bassigny dans laquelle elles ont évolué.

     

     

     

     > Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, 2010, 350 p.

     

    > Un volume d’environ 350 pages au format 155 x 240 mm en souscription jusqu’au 31 mars 2010 au prix spécial de souscription de 35 € (42 € après le 31 mars 2010) - Emballage et port express France en sus (5 €).

     

     

    > Le bon de souscription, accompagné du règlement, est à envoyer à :

     

    I.C.C. EDITIONS

    BP 60526

    78005 VERSAILLES CEDEX

     

    Tél. : 01.47.04.23.44

     

  • Le numéro d'hiver du Pays Lorrain est sorti

    le pays lorrain.jpgLa toujours luxueuse et érudite revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain propose un sommaire alléchant aux amateurs d'histoire de la Lorraine... et des pays lorrains :

    - Gloires et chimères du Sud chez le roi René Ier d'Anjou et ses descendants, les ducs de Lorraine de 1435 au XVIIIe siècle

    - Le nymphée du château de Gerbéviller

    - Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine : les artistes et la Lorraine au XIXe siècle

    - Un hymne scolaire à saint Nicolas de 1587

    - Le 350ème anniversaire du traité des Pyrénées (1659-2009) et ses conséquences pour la Lorraine

    - Centenaire de l'Exposition internationale de l'Est de la France de 1909 et son organisateur Louis Laffitte (1873-1914)

    Et la vie de la Société et du Musée Lorrain, les activités culturelles régionales, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain, décembre 2009 (10 €). En vente au Musée Lorrain et sur abonnement en s'adressant à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain | Palais ducal | 64 Grande-Rue | 54000 NANCY (abonnement annuel : 36 € / 4 numéros).

  • Les Cahiers de La Mothe

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    L’Association pour La Mothe a le plaisir de vous informer de la publication du n° 1 de son bulletin Les Cahiers de La Mothe.

     

    Au sommaire :

     

    • En souvenir de Nicole Sebline-Villa, par Christine et Alain Le Maréchal
    •  La sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, par Nicole Sébline-Villa
    • La ville matérielle à La Mothe,  par Nicole Sébline-Villa
    • Une iconographie inédite : les plans du 3ème siége de la Mothe conservés dans les archives du Service Historique de la Défense à Vincennes, par Jean Charles
    • La topographie urbaine de La Mothe (avec un plan totalement nouveau), par Bernadette Bruyand et Jean Charles
    • Les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe, par Bernadette Bruyand
    • Bibliographie de la Mothe
    • Chronique mothoise 2008

     

    Les Cahiers de La Mothe sont disponibles :

     

    • A Nancy (54), librairie A la Sorbonne, 12 rue Saint-Dizier, et librairie ancienne Dornier, 74 Grande-Rue,
    • A Chaumont (52), au Cercle généalogique 52, 62 rue Aristide-Briand.
    • A Neufchâteau (88), librairie Lambert, 63 rue Saint-Jean
    • A Bourmont (52), maison de la presse, Faubourg de France
    • A Bourbonne-les-Bains (52), librairie Batache, 28 Grande-Rue

     

    ou par correspondance : M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM

     

    Prix du numéro : 10 € (participation aux frais de port : 3 €)

     

     

    Illustrations 1ère et 4ème de couverture : deux plans de La Mothe dessinés en 1645 lors du 3ème siège et conservés au Service Historique de la Défense (SHD) à Vincennes.

     

     

     

    Bulletin d’adhésion

     

    Nom :                                                    Prénom :

     

    Adresse :  :                       rue :

       CP :                       ville :

     

    Téléphone :                                            Courriel :

     

    souhaite adhérer à l’Association pour La Mothe et règle par chèque la cotisation de 20 euros

     

    A                                     le                            2009                                         signature :

     

     

     

  • Le 1er numéro des Cahiers de La Mothe est paru

    Qui connaît aujourd'hui la cité de La Mothe ? Tout bon Lorrain devrait répondre positivement. Mais il est vrai que cette cité, posée entre Champagne et Lorraine, ne vit plus que par le souvenir, car c'est désormais un désert forestier bien silencieux. La Mothe a été rasée au cours du XVIIe siècle par l'occupant français qui voulait éradiquer de la surface de la terre le beau nom de Lorraine.

    cahiers la mothe.jpgAprès des siècles d'oubli, une association s'est créée afin de relancer l'intérêt pour l'antique cité du Bassigny. L'association pour La Mothe est aujourd'hui fière de présenter son premier Cahier. Un Cahier-hommage à une historienne récemment disparue et qui a beaucoup travaillé à la connaissance historique de la cité lorraine : Nicole Sébline-Villa.

    Après le mot du président Dépinal, deux articles de Mme Sébline-Villa sont proposés au lecteur : la sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, et la vie matérielle à La Mothe. Jean Charles, autre historien de La Mothe, présente les plans du troisième siège de la cité fortifiée ainsi que sa topographie urbaine en collaboration avec Bernadette Bruyand. Cette dernière nous fait revivre également les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe. Jean Charles a également rédigé une bibliographie complète de La Mothe en attendant une autre plus ciblée sur les anciennes familles de la cité. Enfin, les chroniques mothoises vous feront revivre les évènements qui ont marqué la célèbre butte du Bassigny ces derniers mois.

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois souhaite une descendance nombreuse à ce 1er numéro des Cahiers de La Mothe et encourage vivement tous les Lorrains et amateurs d'histoire régionale à se pencher sans tarder sur la riche histoire de la cité mothoise, vieille forteresse lorraine aujourd'hui abandonnée en Champagne.

     

    >> Les Cahiers de La Mothe, n° 1, 2009, 79 p., nombreuses illustrations (10 €). On peut se le procurer en librairie ou en adhérant à l'association pour La Mothe, Mairie de Bourmont, 52150 BOURMONT (cotisation annuelle : 20 €)

     

    >> Renseignements auprès du président de l'association pour La Mothe : M. François Dépinal, 32 Grande-Rue, 88140 SAUVILLE

    Courriel : francois.depinal@wanadoo.fr

  • "Le Pays Lorrain" est paru

    pays lorrain.jpgDans son numéro de septembre, la revue d'histoire et d'art du Musée Lorrain de Nancy nous réserve de bien belles pages sur notre Lorraine. Au sommaire notamment :

    - la restauration du château de Lunéville : chantiers et réflexions en cours

    - l'ouvrage "Sermon de charité" de Thomas Illyricus, de Saint-Nicolas-de-Port (1525)

    - petite histoire du goût et des arts de la table au XVIIIe siècle à travers les collections du Musée Lorrain

    - les Adt et l'industrie du carton laqué (Pont-à-Mousson)

    - l'iconographie du duc Léopold de Lorraine : l'exemple des médailles de Saint-Urbain

    - à propos du portrait de Mgr Allemand-Lavigerie, évêque de Nancy

    - un Claude Lorrain de retour au musée des Beaux-Arts de Nancy

    Et encore de nombreux autres articles et chroniques, sans oublier les habituelles rubriques qui nous informent sur la vie culturelle en Lorraine.

     

    >> Le Pays Lorrain, septembre 2009 (10 €). En vente au numéro ou sur abonnement au Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Nancy : une plaque pour Edmond de Goncourt

    Edmonde Charles-Roux.jpgA Nancy, samedi 19 septembre dans le cadre de la manifestation du Livre sur la Place, Edmonde Charles-Roux a dévoilé au 33 rue des Carmes une plaque apposée par la Ville de Nancy sur la maison où Edmond Huot de Goncourt est né le 26 mai 1822.

     

    plaque Goncourt.JPGSix membres de l'Académie Goncourt accompagnaient Edmonde Charles-Roux : Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Robert Sabatier, Bernard Pivot, Didier Decoin et Patrick Rambaud.

     

    Rappelons qu’Edmond Huot de Goncourt, fondateur de l’académie éponyme, est issu d'une famille originaire de Goncourt, dans le Bassigny lorrain (actuelle Haute-Marne), il étudia au lycée Condorcet. Il fut l'ami de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola, Guy de Maupassant et Théodore de Banville.

     

    Décédé en 1896, il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris.

     

     

     

     

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    Edmond de Goncourt (1822-1896) [cliché Wikipédia]
  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

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    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)

  • Archéologie : l'abbaye de Morimond dévoile ses secrets

    Une nouvelle campagne de fouilles durant l'été 2008 menée sur le site de l’abbaye cistercienne de Morimond (à la limite Haute-Marne - Vosges) a exhumé les fondations d’un ensemble de constructions s’étendant sur 100 m et comprenant un bâtiment à usage domestique, une forge et une écurie.

     

    morimond restes d'un pilier.jpgProfesseur d’histoire en Normandie et archéologue dans le Grand Est , Benoît Rouzeau est tombé sous le charme du site cistercien de Morimond. Une fois les premiers relevés effectués en 1994 et un sondage réalisé en 1998, il a dirigé plusieurs campagnes de fouilles sur cette propriété de l’association des Amis de Morimond, lieu chargé d’histoire.

     

    L’ancienne abbaye, aujourd’hui en grande partie disparue, était bâtie sur un vaste domaine incluant quatre étangs et traversé par un ruisseau, le Flambard. Les moines cisterciens avaient au Moyen Âge canalisé celui-ci et détourné ses eaux pour alimenter le domaine et ses bâtiments, construisant un réseau hydraulique souterrain important. Lequel a été exhumé par Benoît Rouzeau et son équipe d’étudiants en archéologie venue de Paris et du Grand Est il y a quelques années.

     

    Une nouvelle campagne de fouilles sur 800 m² a été menée entre le 21 juillet et le 14 août. En moins de deux semaines, les fouilleurs passionnés ont fait des découvertes de taille. Mettant au jour les bases d’un bâtiment à usage domestique remontant à la fin du XIIe siècle - certainement arrasé à la guerre de Trente Ans (1618-1648) -, une forge datant du XVIe et, de la même époque, ce qui apparaît comme être une écurie, du fait du pavage. « Au moins une dizaine de maîtres travaillaient sur la forge », affirme l’archéologue. Au total, l’ensemble, dont les fondations dépassent les 2 m, couvre 100 m de long. La découverte de trous dans les pavés de l’écurie indiquerait la présence jadis de poteaux pour ferrer les chevaux. Sur un pilier, à côté, on remarque un dauphin dessiné, sûrement la signature d’un maître-tailleur.

     

    La terre a aussi révélé des carreaux de pavement en céramique, un morceau de clé de voûte, les fragments de la pierre tombale d’un seigneur et ceux... d’une pipe. Benoît Rouzeau rendra son rapport au Service Régional de l’Archéologie (SRA) prochainement. Les fouilles se poursuivront à Morimond en 2009 et 2010.

     

     

     

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    Plan du domaine de l'abbaye cistercienne de Morimond
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    Chapelle Sainte-Ursule et porterie de l'abbaye de Morimond
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    Sceau de l'abbé de Morimond
    [clichés Wikipédia]
  • Les Amis de Morimond en assemblée générale le 26 octobre

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    Chapelle Sainte-Ursule et la porterie de l'abbaye de Morimond (état 1968)

     

    Nos voisins et amis du Bassigny lorrain de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond tiennent leur assemblée générale annuelle dimanche 26 octobre 2008 à Fresnoy-en-Bassigny (entre Lamarche et Montigny-le-Roi) :

    - à 11h00, messe en l'église paroissiale de Fresnoy à l'occasion de la sainte Ursule, patronne de la chapelle de la porterie de Morimond.
    - à 12h00, repas pris en commun au restaurant "Aux sources de la Meuse".
    - à 16h00, assemblée générale des Amis de l'abbaye de Morimond à la salle des fêtes de Fresnoy : rapports moral et financier, questions diverses et élections au conseil d'administration. L'AG sera suivie d'une causerie du professeur Georges Viard sur les origines de l'association des Amis de Morimond.
    • Renseignement auprès de M. Georges Viard, président des Amis de l'abbaye de Morimond au 03.25.87.39.06.

     

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    Plan de l'abbaye de Morimond (fin XVIIIe siècle)
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    La chapelle Sainte-Ursule restaurée (état 2008)
  • A propos de la cité lorraine de La Mothe

    UN EVENEMENT DANS L'EDITION REGIONALE : LA RELATION DES SIEGES DE LA MOTHE, PAR NICOLAS DU BOYS DE RIOCOUR, ENFIN REEDITEE !
    M. Jean Charles, historien de La Mothe et membre de l'association "Pour La Mothe" qui travaille à la réhabilitation et à la promotion du site de l'ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, nous signale la réédition de l'ouvrage devenu introuvable depuis des années et fort recherché par tous ceux qui se passionnent pour l'histoire régionale :
    " La relation des sièges de La Mothe (1634, 1642 et 1645)", par Nicolas du Boys de Riocour, lieutenant général du bailliage de Bassigny et témoin oculaire des sièges, aux éditions Dominique Guéniot à Langres.
    Chaque lorrain amoureux de son pays et de son histoire se doit de posséder dans sa bibliothèque ce livre qui a marqué des générations de lorrains attachés à la terre de leurs aïeux.
    L'ouvrage est actuellement en souscription.
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    Vous pouvez souscrire à cet ouvrage en vous rendant sur le site des éditions Guéniot : http://www.editionsgueniot.fr
    ou en écrivant à :
    EDITIONS DOMINIQUE GUENIOT
    BP 174
    52203 LANGRES CEDEX

  • Une cloche est née à l'abbaye Saint-Maur

    UNE CLOCHE COULEE A SAINT-MAUR POUR LES JOURNEES DU PATRIMOINE

    040e8a1091681c4cc37b775ab533a1eb.jpgDimanche 16 septembre, l'abbaye Saint-Maur a connu une animation et une affluence exceptionnelles. En effet, pour les Journées du Patrimoine 2008, les responsable de l'association des Amis de Saint-Maur avaient invité les fondeurs de l'association La Trace, de Robécourt, à venir couler une cloche dans la cour de l'ancienne abbaye. Comme au temps de leurs lointains ancêtres, les "saintiers" du Bassigny réputés pour la maîtrise de l'art de fondre "cloches et canons".

    Sous l'autorité du "maître ès cloches", Jacques Laurent, Sébastien Brayer s'active à la préparation50218c5f1d38361b145feb62df4a19db.jpg de la fonte, tel un alchimiste dans son antre, manipulant cuivre, étain et bronze à cloche scrupuleusement pesés pour donner naissance à une petite cloche. Le four, une fois atteint les degrés nécessaires à la fusion des métaux d'airain, accueille au sein du creuset la mystérieuse préparation.

     Et puis arrive le moment de la coulée. Devant une foule de curieux - chacun retient son souffle - et dans les fumées mystérieuses de la fusion, le contenu du creuset est religieusement déversé dans le moule contenant la fausse cloche. L'alchimie se produit... Mais il faudra attendre au moins 24 heures pour découvrir le nouveau né qui verra le jour dans l'atelier du maître fondeur.

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    La nouvelle cloche démoulée lundi 17 septembre est une réussite parfaite ! Elle sera donc remise officiellement le 6 octobre prochain aux membres du bureau des Amis de Saint-Maur. Qui ne manqueront pas de la baptiser joyeusement !

    Un grand merci aux animateurs de La Trace qui ont contribué à la réussite de cet après-midi festif, ainsi qu'au Comité des Fêtes et à la municipalité de Bleurville pour le prêt de matériel.

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  • EXPOSITION "LES CLOCHES DU BASSIGNY : HISTOIRE(S) ET TECHNIQUES" A L'ABBAYE SAINT-MAUR

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    UNE GRANDE EXPOSITION SUR L'HISTOIRE DES FONDEURS DE CLOCHES ET LES TECHNIQUES DE FABRICATION DES CLOCHES EN LORRAINE

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 20 septembre 2007 une exposition sur le thème "Les cloches du Bassigny : histoire(s) et techniques".

    Elle est présentée par l'association La Trace de Robécourt spécialisée dans la redécouverte des techniques de fabrication des cloches dans la tradition des "saintiers" du Bassigny.

    L'histoire des fondeurs de cloches de la région, les outils, des cloches et carillons, un mécanisme d'horloge d'église seront présentés et expliqués aux visiteurs.

    Une grande exposition à ne pas manquer si vous passez par la Saône lorraine du 1er juillet au 20 septembre, ouvert tous les jours (sauf le lundi) de 14 à 18h (ou sur rendez-vous au 03.29.09.02.51).