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A l'occasion des prochaines Journées nationales du patrimoine de pays et des moulins, l'ancienne huilerie de Bleurville au 17 rue de Monthureux, propriété de M. Jérôme Toussaint, ouvrira ses portes au public le samedi 16 juin 2018 de 9h00 à 18h00.
A noter d'ores et déjà sur vos agendas et rendez-vous le 16 juin prochain à Bleurville afin de découvrir un bel exemple d'installation agricole de la première moitié du XIXe siècle demeurée en parfait état.
Nos communes de la Saône vosgienne conservent encore de nombreuses anciennes plaques de cocher de la fin du XIXe siècle. Elles sont les ancêtres de nos modernes panneaux indicateurs : installées souvent à 3 m de haut - voire plus - sur les façades des maisons aux entrées des villages ou aux carrefours, ces plaques en fonte moulée servaient à indiquer la direction aux conducteurs de diligences et de charrois.
Nous avons déjà attiré l'attention des mairies afin qu'elles les valorisent en les "rechampissant", c'est-à-dire en leur donnant un bon coup de peinture, leur donnant ainsi une nouvelle jeunesse... et mettant en avant un élément du petit patrimoine vernaculaire de nos villages ruraux.
On peut découvrir tout le travail de remise en état de ces plaques cocher réalisé par une association nationale sur la page Facebook Les plaques de cochers - Association Henri Bouilliant.
Les Europa Scouts lorrains fêtaient ce dimanche 8 avril le 40ème anniversaire de la création de la meute de la IIIe Nancy au château meusien de Void-Vacon aimablement mis à disposition par la famille Tonnerieux.
Pièce de théâtre sur l'origine de la jungle par les louveteaux, repas scout, chants, joyeuse ambiance, cérémonies scoutes et messe de clôture ont ponctué cette belle journée d'amitié et de fraternité scoute.
>> Plus de photos sur la page Facebook "Lotharingisme" :https://www.facebook.com/lotharingisme/
Au IVe siècle, le monachisme fait une timide apparition en Occident, à la faveur des récits de pèlerins et d’évêques orientaux réfugiés en Europe. Quelques siècles plus tard, il occupe une place incontournable dans la société médiévale. L’ouvrage de C. H. Lawrence raconte le prodigieux essor de ce mouvement, ainsi que les nombreuses formes de vie religieuse auxquelles il a donné naissance.
Le moine, selon la célèbre Règle établie par saint Benoît au VIe siècle, partage sa journée entre la prière, le travail et l’étude. Mais la nécessité de gérer des monastères au patrimoine et aux revenus toujours plus importants, de répondre aux sollicitations des pouvoirs temporel et ecclésiastique, d’accorder une place aux femmes dans les maisons religieuses, ou encore de faire face à l’apparition de l’université obligèrent parfois les religieux à déroger aux exigences premières de la vie monastique. Au cours du Moyen Âge, de l’Irlande à l’Italie, les hommes et les femmes vouant leur vie au service de Dieu apportèrent de multiples réponses aux défis posés par ces évolutions. Ces réponses donnèrent naissance à autant de mouvements religieux (Cluny, Cîteaux, Grandmont, Sempringham… ; chanoines, templiers, frères prêcheurs…) dont l'auteur dresse un portrait saisissant de force et de vitalité.
‡ Le monachisme médiéval, C. H. Lawrence, Les Belles Lettres éditions, 2018, 423 p., ill., 27 €.
Cet ouvrage entend étudier l’artiste et l’objet, trop souvent considérés comme antinomiques dans les arts décoratifs. En effet, l’artiste incarne l’Art qui s’exprime dans une œuvre unique tandis que l’objet renvoie à une forme produite en plusieurs exemplaires, souvent dotée d’une fonction utilitaire. Pourtant, du XVIIIe au début du XXe siècle, des artistes sont à l’œuvre pour imaginer de nouvelles formes ou transmettre des décors déjà connus. Les modalités de collaboration des artistes avec les manufactures et les entreprises connaissent alors de profondes mutations.
Cette étude retrace les collaborations nées entre dessinateurs, artistes, manufacturiers, fabricants qui ont donné naissance à des objets variés - mobiliers, arts de la table, textiles, papiers peints, orfèvreries, bronzes d'ameublement, verreries, etc. - relevant tous d'un art du décor. Il s'agit également d'une nouvelle approche de l'étude des arts décoratifs avec notamment une analyse du rôle novateur de Paul Perdrizet au sein des établissements Gallé après la Grande Guerre.
‡ L'artiste et l'objet. La création dans les arts décoratifs (XVIIIe-XXe siècle), Aziza Gril-Mariotte, PUR, coll. Art & Société, 268 p., ill., 26 €.
Napoléon n’est pas seulement l’homme des réformes et le chef militaire. À trois reprises, il a marqué son règne par des cérémonies prestigieuses. À travers ces trois événements, David Chanteranne montre l’importance à la fois politique et symbolique des grandes cérémonies napoléoniennes.
Napoléon n’est pas seulement l’homme des réformes et le chef militaire. À trois reprises, il a marqué son règne par des cérémonies prestigieuses. Ainsi, après la proclamation de l’Empire, le nouveau souverain décide le 2 décembre 1804 de marquer son accession au trône par un sacre et un couronnement, à la double influence royale et républicaine. Six ans plus tard, après son divorce d’avec Joséphine, il épouse les 1er et 2 avril 1810, au cours d’une double cérémonie civile puis religieuse à Saint-Cloud puis Paris, l’archiduchesse Marie-Louise de Habsbourg. Et moins d’un an plus tard naît l’héritier tant espéré, le roi de Rome: pour marquer l’événement, le baptême se déroule le 9 juin 1811 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
À travers ces trois événements, David Chanteranne montre l’importance à la fois politique et symbolique des grandes cérémonies napoléoniennes.
Historien et journaliste, David Chanteranne est rédacteur en chef de nombreuses publications historiques, dont la Revue du Souvenir napoléonien et les magazines Napoléon Ieret Napoléon III.
‡ Napoléon et les grandes cérémonies impériales, David Chanteranne, éditions Cabédita, 2018, 68 p., ill., 22 €.