Noël
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Bénédiction Urbi et Orbi du pape François pour la fête de Noël
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Joyeuse et sainte fête de la Nativité !
L'Adoration de l'Enfant, Maître de Raigern (Bohême), XVe s.
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Message de Noël de Mgr Berthet, évêque de Saint-Dié
"En ces derniers jours de l’année, à l’approche des célébrations de Noël, il nous est permis d’aspirer particulièrement à la paix.
Notre démocratie, qui est normalement fondée sur la parole, la médiation institutionnelle et le droit , a de nouveau cédé la place aux cris de colère, au gouvernement de la rue et à l’incivilité. Nous finissons l’année sur un tableau lamentable, où nous n’avons pas à chercher les coupables, mais dont toute notre société porte la responsabilité à chaque fois qu’un conflit sans dialogue dégénère en affrontement. Et la paix que nous cherchons ne peut pas se réduire à une simple accalmie ou à la trêve « des fêtes », ni même aux nouvelles concessions gouvernementales en attendant la prochaine éruption de colère sociale.
Qu’on le veuille ou non, la dynamique de notre Cité démocratique ne peut pas se construire au rythme des passages en force ou des épreuves de force. Le dernier mot ne doit jamais revenir à ce qui est imposé par la violence sociale, quelle que soit sa forme, mais à ce que l’on trouve ensemble dans un dialogue respectueux et construit. Cela nécessite une conversion morale à la responsabilité pour le bien commun et aux moyens qui doivent en réguler pacifiquement la mise en œuvre. Cela suppose aussi, dans les nécessaires réformes et adaptations de la société, une attention toujours prioritaire pour les personnes les plus affectées par la précarité sous toutes ses formes.
En naissant parmi les hommes, pauvre parmi les pauvres, le Christ Jésus a ramené à Dieu l’humanité dispersée et divisée. Dans le Mystère de son incarnation, il nous a reliés définitivement les uns aux autres. Il est le Verbe fait chair, parole de paix que Dieu a prononcée sur toute l’humanité, il est le « Prince de la Paix » annoncé par les prophètes.
Qu’il nous transforme en ces artisans de paix humbles, persévérants et responsables dont le monde et notre société ont tant besoin."
+ Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié
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Sur le chemin de Noël au Pays des Trois Provinces
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Joyeuse et sainte Nativité !
Nativité, XVe s., Musée d'art sacré, Saint-Mihiel, Meuse.
Voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : " Aujourd’hui vous est né un Sauveur ! "
Et soudain la nuit resplendit de lumière. Les bergers réveillés par l’ange entendent le message de paix et de joie…
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Passavant-la-Rochère (70 ) : expo' "Un monde de créches, crèches du monde"
Depuis plus de 2000 ans… La crèche toujours d’actualité
Parler de la crèche, c’est évoquer une histoire qui remonte à plus de 2000 ans et qui s’appuie sur la croyance en un Dieu incarné. Indépendamment de toutes références religieuses, il faut bien reconnaitre que la naissance du Christ a joué et joue encore de nos jours, un rôle déterminant dans notre société, ne serait-ce que pour nous repérer dans le temps. Mais pourquoi fête-t-on la Nativité le 25 décembre ?
Et comment expliquer que cette tradition vieille de plus de 2000 ans demeure dans le monde entier ? Tradition de représenter Marie et Joseph veillant sur un petit Enfant couché sur de la paille et réchauffé par le souffle d’animaux et autour d’eux, bergers, anges, villageois, mages représentants les trois âges de la vie et les trois couleurs de peau connues. Vers le IIème siècle, on ajoute les animaux auprès de la Sainte Famille à la lecture d’un verset d’Isaie 1.3 : « Le boeuf connait son propriétaire, et un âne la mangeoire chez son maître ».
D’après Saint Luc, seul évangéliste à évoquer la Nativité, c’est bien une « crèche » qui servit de berceau à l’Enfant Jésus et, d’après le Petit Robert, une crèche est une mangeoire pour les animaux, par extension « la crèche » est devenue le petit édifice représentant l’étable de Bethléem. Saint Luc ne donne aucune date de naissance pour le Christ. Les rares éléments permettent d'estimer que la Nativité a probablement eu lieu vers l'an 5 ou 6 avant notre ère, mais sans qu'un jour précis soit connu. D'ailleurs, pour les premiers chrétiens, la fête de Noël n'existait pas : seule comptait Pâques, fête de la Résurrection.
C'est vers 330 que Noël commence à être fêté à Rome le 25 décembre. Une date qui correspond à une fête païenne, la fête de « Sol Invictus », le Soleil invincible, fêté au moment où les jours commençaient à rallonger et au cours de laquelle on allumait de grands feux.
Les chrétiens ont vite associé le Christ au soleil, et aujourd'hui la tradition chrétienne résonne de ces symboles du Sauveur des nations , désigné comme un « Soleil levant », comme le rappelle la liturgie de la nuit de Noël avec le texte d'Isaïe : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1).
Noël n'est cependant pas fêté le 21 décembre, jour du solstice d'hiver. Une différence due au calendrier julien, institué en 46 av. J.-C. par Jules César, qui avait fixé le solstice au 25 décembre. C'est cette date officielle du solstice que le concile de Nicée (325) reprendra pour Noël. Le 25 décembre, au départ est donc une fête d’origine païenne.
En 354 après Jésus-Christ, le pape Libère souhaite mettre un terme aux débats sur la date de la Nativité : il décide de la situer au 25 décembre. En 525, un moine, Denys le Petit, se charge lui aussi de calculer la date exacte et arrive à la même conclusion, mais ses calculs sont erronés. La postérité retiendra quand même la date du 25 décembre. Cette date ne correspond pas à la chronologie historique car Jésus naquit durant le règne de César Auguste et le gouvernorat de Quirinius en Syrie (Lc 2.1, 2). L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.
Autour de la date du solstice d’hiver, les romains avaient l’habitude de célébrer deux périodes de réjouissance : les Saturnales (du nom du dieu de l’agriculture) puis les Sigillaires, où des petits cadeaux étaient échangés (et oui, la tradition vient de là !). Depuis le IIème siècle avant Jésus-Christ, dans toute la partie orientale de la Méditerranée, les adeptes du culte de Mithra fêtaient également à la fin décembre l’arrivée du dieu soleil et le retour de la lumière. A l’époque de Libère et de Denys Le Petit, le christianisme, qui commence à se développer, est en concurrence avec ces traditions païennes. La date hautement symbolique du 25 décembre est donc parfaite !
D’autant plus que le message des fêtes romaines et de Mithra peut être repris par l’Église à son compte. Jésus incarne le soleil sacré : après sa naissance, les nuits reculent et les jours s’allongent. Grâce à lui, la lumière l’emporte sur les ténèbres. Un message qui a fait date dans l’histoire du monde.
Grâce à l’histoire de l’art, la sculpture, la peinture, on sait que la représentation de la crèche remonte aux premiers siècles de notre ère. Les premiers chrétiens suivent la tradition juive qui n’accepte pas de représentation de Dieu. La seule représentation qu’ils acceptent est celle de symboles tels que le poisson, l’ancre, la croix… Peu à peu apparaissent les images sculptées choisies dans le répertoire biblique comme l’agneau. Les premières images de la naissance du Christ se trouvent à Rome dans les catacombes de Priscille. Une fresque représente la Vierge assise avec l’Enfant sur les genoux, un prophète à côté d’elle désigne l’étoile. Un peu plus loin trois mages apportent leurs offrandes. Dès le IVème siècle, des images de la Nativité sont sculptées dans la pierre des sarcophages. En 692, le concile de Constantinople encourage les artistes à représenter le visage du Christ. Pendant plusieurs siècles, l’art chrétien sera dominé par le modèle oriental de l’icône : ce n’est pas une description de la réalité mais « un mystère à contempler ».
En cherchant le réalisme, le Moyen Âge insiste davantage sur la part humaine. A partir du XIIème siècle la sensibilité prend une part plus importante dans la dévotion. En 1211, le pape Innocent II avait condamné les abus auxquels donnaient lieu certaines représentations des mystères dans les églises. Sous l’influence de François d’Assise qui en 1223 organise à Greccio avec les habitants des villages, un âne et un bœuf « la première crèche vivante », de saint Bernard et saint Dominique, on exalte l’Incarnation du Christ ; ainsi les artistes tentent de montrer la double nature divine et humaine de cet Enfant Jésus. Au XIVème siècle, c’est dans la vie quotidienne que l’on puise des images : la Vierge est assise ou à genoux et non plus couchée, les commanditaires osent se faire représenter sur les tableaux. La Vierge joint les mains ou écarte les langes de l’Enfant couché dans une grande corbeille. Le thème de l’adoration se substitue au thème byzantin de l’accouchement.
Durant la Renaissance, en Italie, on peut admirer les plus belles toiles de tous les temps dans lesquelles les personnages portent les vêtements de l’époque. Dans les Flandres, à Bruxelles, à Bruges et plus tard à Anvers sont créés de très nombreux retables en bois sculpté consacrés à la Nativité. La Réforme déclenchée par Luther est à l’origine de profonds bouleversements dans l’Eglise catholique. Le protestantisme ne veut plus de représentation du mystère chrétien .L'art perd sa source principale d’inspiration, beaucoup d’œuvres sont détruites, il n’est plus question d’images de la Nativité dans beaucoup de régions.
Rome réagit et convoque le Concile de Trente (1545-1563). La Contre-Réforme obtient des résultats rapides dans l’art ; l’Eglise met de l’ordre dans les figurations religieuses souvent exagérées et superstitieuses, elle ne les condamne pas, elle les encourage pour instruire le peuple et le porter à la prière. Elle favorise le goût de la réalité dans la représentation du sacré. Elle abandonne beaucoup de références à « la légende dorée » de J. de Voragine, jugée suspecte pour son goût du merveilleux. Du XIIIème au XVIIème siècle, les spectacles liturgiques étant interdits dans les églises, c’est sur le parvis des cathédrales que sont mis en scène non seulement la Nativité mais aussi l’Ancien Testament et la vie des saints. En 1548, certains mystères furent interdits et c’est Louis XIV qui supprima les « confréries de la Passion » qui les organisaient.
De nouveaux ordres religieux se créent et jouent un rôle déterminant dans la Contre-Réforme. Les jésuites, surtout mêlent leurs efforts aux artistes et aux théologiens et aboutissent à un nouveau style largement inspiré par la foi : le Baroque. Le Baroque s’affranchit des règles de la Renaissance et se caractérise par une liberté de mouvements et une profusion d’ornements. Il finira dépassé largement par le Rococo. L’autorité ecclésiastique cherchera à contrôler ses excès et c’est très lentement qu’elle acceptera pour la crèche de voir des scènes locales l’emporter sur le sacré.
La Contre-Réforme aboutit à un renouveau de la dévotion à l’enfance de Jésus et à la Nativité. La première crèche citée se trouve dans l’église des jésuites à Prague en 1560 (antériorité qui peut-être disputée par deux crèches : celle de l’abbaye de Pebrac, en Auvergne, fin du XVème et celle de l’Abbaye de Montbenoît, dans le Doubs, début XVIème). L’archevêque de Berlaymont (jésuite, 1576-1637) justifie ainsi l’utilité de la crèche : « elle doit donner l’impression de participer au Mystère de la Rédemption ». Les crèches se développent lentement.
Les premières crèches domestiques restent rares car elles coûtent cher et sont réservées aux privilégiés. C’est vers la fin du XVIème que se développent les crèches familiales. Au XVIIIème siècle, il y a peu de changements dans la représentation de la Nativité, on constate une raréfaction des thèmes religieux dans l’art. Le « Siècle des Lumières » assèche l’inspiration par son rationalisme, les élites s’en détournent mais le peuple continue : c’est la naissance de l’art populaire, les personnages sont petits et souvent en argile, peut-être est-ce la naissance de la crèche provençale…
Les persécutions religieuses de la Révolution, les fermetures d’églises vont aboutir en ce qui concerne les crèches au résultat inverse, le peuple ne pouvant plus voir les crèches des églises, va s’en fabriquer des petites à usage domestique.
Le XIXème siècle subit aussi la raréfaction des thèmes religieux, mais sous l’influence du romantisme puis des nazaréens (mouvement pictural de renouveau de la peinture germanique au début du XIXème siècle), il voit la naissance d’un style orientalisant soucieux de réalisme et d’authenticité. Il se développe alors une crèche populaire, localisée surtout en Provence, marquée par le choix des personnages, décors et costumes, imitée de la crèche napolitaine.
Dans la seconde moitié du siècle, se développe l’art religieux industriel dit « sulpicien » (né dans le quartier Saint-Sulpice à Paris), tout caractère régional disparaît alors, favorisant une large diffusion géographique des modèles notamment dans les pays de mission.
Le XXème siècle voit le rejet du style sulpicien et connaît ainsi la naissance de courants artistiques dans toutes les directions. Les crèches nouvelles retrouvent la tradition, une spiritualité et une beauté perdues. Elles remplacent les crèches dites de « Saint-Sulpice » mais fabriquées en petite série, souvent par des moniales, elles sont plus coûteuses. Il existe aussi de très nombreuses représentations de la Nativité influencées par l’identité culturelle de chaque peuple, par les traditions ancestrales et folkloriques du pays, le travail, les formes de l’habitat, les costumes, les coutumes, l’offrande d’un produit local, les matériaux disponibles sur place, les animaux (dans certains pays l’âne et le bœuf sont devenus chèvre et chien) et par l’Histoire Sainte et les Evangiles apocryphes, le contexte politique et humain font qu’une collection de crèches est une mine de symboles, d’expressions différentes de foi et de vie des hommes. Le XXIème ne fait que commencer et la tradition « de faire la crèche » est toujours vivante !
Dominique et Claude Grandjean
> Les collectionneurs de crèches n’ont pas de nom, nous en sommes et vous invitons à venir découvrir notre collection d’environ 380 pièces, à découvrir le monde de cette étoile qui a guidé les bergers et les hommes de bonne volonté, de ces savants qui ont suivi l’étoile , du coq et du bâton en fleur de Joseph et de tous ces petits personnages, tel le Ravi et bien d’autres encore…
> Les samedis 9 et 23 décembre, les dimanches 26 novembre, 3 et 17 décembre, de 10h à 20h00, ou dans la semaine sur rendez-vous au 03.84.92.45.41. Nous vous accueillerons avec plaisir au 12, charrière de Vougécourt à Passavant-la-Rochère (Haute-Saône). Entrée gratuite.
> Les auteurs recherchent à entrer en relation avec des collectionneurs d’objets en rapport avec Noël, crèches comprises.
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Sainte fête de Noël !
Crèche de la basilique Saint-Epvre à Nancy [cl. archives ©H&PB].
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Muzeray (55) : festival des crèches d'Asie
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Messe de minuit à l'église Marie-Immaculée de Nancy
La Messe de minuit a été célébrée dans la ferveur en l'église Marie-Immaculée de Nancy.
L'humble crèche est installée dans les échafaudages du transept actuellement en travaux, à l'image de l'Eglise universelle qui est perpétuellement en chantier...
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Gloria in excelsis Deo !
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.
[Introït de la messe du jour de Noël]
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles !
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Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Messe de minuit
en l'église Marie-Immaculée de Nancy
(33 avenue Général Leclerc)
à minuit précise
le 24 décembre 2015
Veillée à 23h30
[rite extraordinaire de l'Eglise catholique]
Messe de la nuit de Noël
à la grande paroisse Notre-Dame de la Saône
Eglise Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône (88)
le 24 décembre 2015 à 19h00
[rite ordinaire]
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Nancy (54) : Noël à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine
Noël à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à Nancy (54) - église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc :
>> 24 décembre : Veillée à partir de 23h30 puis Messe de minuit à minuit
>> 25 décembre : Messe de l’Aurore à 9h15 (messe basse) puis Messe du jour (chantée) à 10h30Les messes sont célébrées selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique.
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Les Europa Scouts de Nancy au marché de Noël de Dieuze les 12-13 décembre 2015
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Les sapins de Noël "design" de la Saône vosgienne
En Saône vosgienne, chaque année, une fois décembre venu, c’est le retour de drôles de sapins de Noël minutieusement montés le long d’un axe conique. Des sapins version « design » aujourd’hui commercialisés dans la Plaine des Vosges, mais aussi « à Epinal, à Metz ou à Strasbourg », explique Emilie Roha, ingénieure de l’ENSTIB et nouvellement embauchée par l’association Minos, dont le siège est à Monthureux-sur-Saône. « On va aussi en mettre à Liézey et à La Bresse, pour une entreprise qui construit des chalets. Ceux-là seront éclairés. »
Dans l’atelier bois, nouvellement créé au sein de l’association, les deux ouvriers ne chôment pas, entre le marché décroché pour la tonnellerie toute proche et la confection des sapins. « On n’est pas dans un rythme industriel mais on en fabrique cinq par jour actuellement », atteste André Granget, vice-président de Minos chargé du développement de la partie bois et ancien maire de Bleurville - lui même ayant fait sa carrière professionnelle dans la scierie familiale du village.
Le bois, du sapin ou de l’épicéa, vient des scieries vosgiennes de Tignécourt et de Xonrupt-Longemer. Si le brevet a été déposé en 2011, la première commercialisation du sapin Minos date de l’année dernière. La commune de Darney en avait commandé quatorze.
Depuis, l’association, engagée dans l’économie sociale et solidaire, poursuit son développement. Quelque 40.000 € ont été investis dans l’atelier et, désormais, tous regardent vers l’avenir. « A l’origine, ce sapin est né d’une erreur de compréhension entre Thierry Bertrand, alors adjoint aux fêtes de Monthureux, et les employés municipaux chargés de le concevoir. C’était quelque part la tarte tatin du sapin ! », s’amuse Raynald Magnien, directeur de Minos. « Finalement, tout le monde a trouvé ça chouette et aujourd’hui, on a bien évolué. On veut clairement développer le marketing. »
Encouragée par l'acquisition d'exemplaires de ce sapin nouveau par les communes du secteur, Minos prévoit l’ouverture d’une boutique en ligne d’ici peu. L’idée est aussi de développer le sapin pour le très vaste marché des particuliers et de la décoration, en lien direct avec d’autres entreprises locales. L’aventure ne fait que commencer.
[d'après Vosges Matin]
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Fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.
Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?
[Introït de la messe de la nuit de Noël]
Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »
Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?
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Quelques images de la messe de minuit célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy par l'abbé Husson, chapelain. Les lectures de la veillée et la prédication ont été assurées par l'abbé Demenois, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul.
[clichés H&PB]
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Sainte nuit de Noël !
... Faites comme Tintin, pensez à aller à la messe de minuit !
A Nancy, vous pouvez vous rendre à l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, messe traditionnelle ce 24 décembre à minuit.
Dans la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, la messe de la nuit de Nativité a lieu en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône à 19h30.
[cliché ©H&PB]
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Quelle Noël s'apprêtons-nous à fêter ?
" Chers amis,
Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.
Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n’étais pas invité...
J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.
Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ’ho ho ho !’ Il s’est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ’Père Noël ! Père Noël !’, comme si la fête était en son honneur !
A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser ; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n’est venu à moi.
Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?
J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.
Tous les ans ça empire. Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçus, et plus personne ne pense a moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.
Aujourd’hui je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre coeur. Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.
En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.
Je vous aime très fort ! "
Jésus
[source : Refuge Notre-Dame de Compassion]
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Nos crèches de la Nativité lorraines
Crèche lorraine, XVIIe siècle [archives ©H&PB].
Puisque certains "dictateurs de la pensée" et "ayatollah" de la laïcité veulent interdire en France l'exposition de crèches de la Nativité dans les lieux publics, votre blog fait de la résistance en vous présentant une magnifique crèche lorraine du XVIIe siècle, conservée en la basilique Saint-Epvre de Nancy.
D'autres seront postées d'ici Noël... Et surtout, montrez vos crèches !
Gloria in excelsis Deo !
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Visite à la Crèche
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (paroisse Notre-Dame de la Saône).
Crèche de l'église Marie-Immaculée de Nancy (chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy (paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle).
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy (Pères de l'Oratoire Saint-Philippe Néri).
[cliché ©H&PB]
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Message de Noël de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié
Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, rappelle dans son message de Noël le rôle irremplaçable de la famille :
« Joyeux Noël et bonne année à vous, chrétiens des Vosges, et à vous qui êtes en relations cordiales ou d’amitié avec nous. En chacun, les fêtes ravivent le sentiment familial, grâce aux retrouvailles qu’elles permettent, ou à cause des souffrances éprouvées dans la solitude ou les séparations.
Je souhaite que les bénéficiaires des rencontres familiales soient solidaires de ceux qui en sont privés. La famille reste l’ultime repère d’une société mise à mal par l’individualisme et par des rivalités multiples. Au fond, la famille ne naît pas du seul sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par le couple. Elle reste l’espace où se construit l’enfant qui apprend à se découvrir dans la relation aux autres.
Les chrétiens croient que cet apprentissage familial de l’amour prend racine dans l’amour que Dieu donne et qui soutient nos fragilités. Que toutes les familles continuent à témoigner de la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité.
Belles fêtes à toutes les familles. Bonne année à toutes et à tous. »
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Nancy : première Messe de Minuit à Marie-Immaculée
Pour la fête de la Nativité, la communauté latine de Nancy, organisée dans le cadre de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, a vécu sa première Messe de Minuit en l'église Marie-Immaculée, située à l'angle de l'avenue du Général Leclerc et du quai de la Bataille.
La messe, dite selon le rite extraordinaire (missel de 1962), a été célébrée - à minuit ! - par l'abbé Florent Husson, chapelain de la communauté. L'homélie a été prononcée par l'abbé Pierre Demenois, prêtre diocésain.
La messe, priante et fervente, précédée de la traditionnelle veillée, était magnifiquement rehaussée par les chants grégoriens et traditionnels français interprétés par la chorale attachée à l'église Marie-Immaculée, dirigée par M. Paul Thiébaut.
Quelques images de la Messe de Minuit... sous la protection du Bienheureux Charles d'Autriche...
Eglise Marie Immaculée, détail, XIXe s., peinture murale, autel de la Sainte-Vierge.
[remarquez la présence du campanile à la croisée du transept, structure aujourd'hui disparue, ainsi que le clocher avec baies néo-gothiques... qui ne fut jamais construit : une chambre des cloches plus modeste en bois - mais non dénuée de charme - fut édifiée en guise de clocher]
[clichés ©H&PB]
>> Plus d'info et de photos sur le site de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine :
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com -
Nativité de Notre-Seigneur
Guerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration des bergers, 1622.
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
[Introït de la messe du jour]
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.
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Des couronnes de l'Avent avec les Europa Scouts nancéiens
‡ Pour commander, imprimez ou recopiez le bon de commande et envoyez le à l'adresse indiquée : Bon de commande Couronnes de l'Avent 2013.pdf
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Images de la Nativité en Lorraine
Nous vous proposons quelques clichés de crèches de nos églises lorraines. Bleurville pour commencer, puis d'autres viendront s'ajouter jusqu'à l'arrivée des Rois mages...
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (88).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy.
Crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy.
Un grand bravo à tous les bénévoles qui, Noël après Noël, font oeuvre de créativité... pour la plus grande gloire de Dieu !
[clichés ©H&PB]
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Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Nativité, Missel à l'usage du diocèse de Langres, 1517.
Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.
Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?
[Introït de la messe de la nuit de Noël]
Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »
Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?
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La fête de Noël à Nancy
Messe de Minuit 2011 en l'église Saint-Pierre de Nancy (cliché ©H&PB]
‡ A l'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg (proche de l'Hôpital central) :
- 24 décembre : messe de Minuit traditionnelle à... minuit, célébrée selon le missel de 1962 (rite latin)
- 25 décembre : messe du jour de Noël à 9h25 (selon le missel de 1962)
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Géo Condé, les inédits d'un artiste lorrain
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Noël !
Nativité, enluminure, XVe-XVIe siècles.
Læténtur cæli et exsúltet terra ante fáciem Dómini : quóniam venit.
[Offertoire de messe de la Nativité du Seigneur]
Les cieux se réjouissent, la terre bondit de joie en présence du Seigneur, parce qu’il est venu.
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Célébration de la Nativité de Notre-Seigneur
Quelques images de la messe de minuit célébrée en l'église Saint-Pierre de Nancy selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique. Les fidèles ont eu droit à une belle messe priante avec diacre et sous-diacre, célébrée par l'abbé Husson, vicaire à Saint-Pierre.
Procession à la Crèche.
Qu'en un instant tout se réveille, cette nuit vaut le plus beau jour.
De sa demeure triomphante, il veut bien descendre en ces lieux.
Joignons-nous à sa cour qui chante paix sur la Terre et gloire aux Cieux !
[chant de la procession]
Consécration.
Elévation.
Gloria in excélsis Deo !
[clichés ©H&PB]
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Bleurville : un marché de Noël arrosé
[Vosges Matin]