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"Crise de régime, crise des institutions. Et demain ?" : conférence d'Hilaire de Crémiers à Nancy le 25 septembre
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Nancy : hommage à un aviateur et au 26ème RI
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Il y a 100 ans, le 8 septembre 1914 : le « miracle » de la Marne
Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ». Lequel « miracle » entre guillemets ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.
Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.
« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion, comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »
Un officier allemand : « Si j'étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire : vous avez été étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes de Paris. Nous n'avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous avions l'ordre d'avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions pas si c'était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne d'Arc. Après, nous avons compris que c'était la Sainte Vierge qui nous clouait sur place. Le 8 septembre, Elle nous repoussa avec tant de force, que tous, comme un seul homme, nous nous sommes enfuis. Ce que je vous dis, vous l'entendrez sans doute redire plus tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l'avons vue. »
Deux officiers allemands blessés sont accompagnés par une infirmière. Entrés à l’hôpital, ils aperçoivent une statue de la Vierge de Lourdes et l’un d’eux s’écrie : « Die Frau von der Marne ! » (Oh ! La Vierge de la Marne !).Son compagnon lui désigna l’infirmière afin qu’il se taise car elle les écoutait. Elle tenta vainement de les faire parler.
Une religieuse qui soignait des blessés à Issy-les-Moulineaux :
« C’était après la bataille de la Marne. Parmi les blessés soignés à l’ambulance d’Issy, se trouvait un Allemand très grièvement atteint et jugé perdu. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, il vécut encore plus d’un mois. Il était catholique et témoignait de grands sentiments de foi. Les infirmiers étaient tous prêtres. Il reçut les secours de la religion et ne savait comment témoigner sa gratitude. Il disait souvent : “Je voudrais faire quelque chose pour vous remercier.” Enfin, le jour où il reçut l’extrême-onction, il dit aux infirmiers : “Vous m’avez soigné avec beaucoup de charité, je veux faire quelque chose pour vous en vous racontant ce qui n’est pas à notre avantage mais qui vous fera plaisir. Je payerai ainsi un peu ma dette. Si j’étais sur le front, je serais fusillé car défense a été faite d’en parler. » Et il parla de cette visite de la Vierge qui épouvanta les soldats allemands et provoqua leur fuite.
Dans une ambulance, un soldat allemand dit à la religieuse française qui le soignait :
— Ma sœur, c’est fini, bientôt je serai mort. Je voudrais vous remercier de m’avoir si bien soigné, moi un ennemi. Alors je vais vous dire une chose qui vous fera grand plaisir. En ce moment, nous avançons beaucoup en France mais, malgré tout, à la fin c’est votre pays qui gagnera.
— Comment le savez-vous ?
— À la bataille de la Marne, nous avons vu la Sainte Vierge nous repousser. Elle vous protège contre nous. Les officiers nous ont défendu, sous peine de mort, de parler de cette vision. Mais maintenant je suis fini. Quand je serai mort vous pourrez raconter la chose, pourvu que vous ne me nommiez pas.
Témoignage d’un Allemand sur la bataille de l’Ourcq :
« Pendant plusieurs jours, toute notre division a vu devant elle, dans le ciel, une Dame blanche avec une ceinture bleue flottant et un voile blanc. Elle nous tournait le dos et nous effrayait beaucoup. Le 5 septembre 1914, nous avons reçu l’ordre d’avancer et nous avons essayé de le faire : mais la Dame a paru tellement éblouissante et nous repoussait de ses deux mains de façon si terrifiante que nous nous sommes tous enfuis. »
Témoignage d’un soldat, à Liège, après l’armistice :
« Oh ! Dès le commencement de la guerre je savais bien qu’à la fin nous serions battus. Je peux bien vous dire ça car je sais bien que vous ne le répéterez pas à nos officiers. À la première bataille de la Marne, nous avions devant nous, dans le ciel, une Dame blanche qui nous tournait le dos et nous repoussait de ses deux mains. Malgré nous, nous étions pris de panique, nous ne pouvions plus avancer. Trois de nos divisions au moins ont vu cette apparition. C’était sûrement la Sainte Vierge ! À un moment, Elle nous a tellement épouvantés que nous nous sommes tous enfuis, les officiers comme les autres. Seulement, le lendemain ils ont défendu d’en parler sous peine de mort : si toute l’armée l’avait su, elle aurait été démoralisée. Pour nous, nous n’avions plus le cœur à nous battre puisque Dieu était contre nous. C’était sûr qu’on allait à la mort pour rien mais il fallait bien marcher quand même. Nous ne pouvions pas faire autrement. C’est dur la guerre ! »
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Nancy : rendez-vous Place Stanislas... avec les Sentinelles !
Les Sentinelles sur la place Stanislas à Nancy.
> Jeudi 11 Septembre à 20h30 Place Stanislas à Nancy : les Sentinelles reprennent du service !
>> Pour montrer notre opposition aux attaques incessantes du gouvernement envers la Famille (après le "mariage" homo", voici la GPA et la PMA),>>> Pour montrer notre détermination à protéger les enfants face aux délires portés par Vallaud-Belkacem et Taubira sur l'identité de genre et l'indifférenciation des sexes,
>>>> Venez nombreux chaque premier jeudi de chaque mois à partir d'octobre !
LES VEILLEURS-SENTINELLES COMPTE SUR VOUS !NOS FAMILLES COMPTENT SUR VOUS !
LES ENFANTS COMPTENT SUR VOUS !
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Corpus Christi
L'Incarnation de Dieu atteint son véritable sommet d'auto-humiliation et d'auto-dépouillement dans le mystère de l'Eucharistie. Le Christ est le Dieu qui, dans la petite hostie consacrée, se donne de façon inconditionnelle aux hommes. Jésus-Eucharistie est véritablement l'Etre le plus pauvre et le plus démuni de toute l'Eglise et Il l'est tout particulièrement au moment de la distribution de la communion.
Pendant la communion, on assiste de nos jours à un surprenant manque d'attention et de respect envers la Présence Réelle de Dieu incarné dans l'hostie consacrée. Les actes extérieurs d'adoration envers l'hostie sont souvent réduits au strict minimum... Avec le temps, cette façon négligée de traiter l'hostie consacrée conduit à une croyance dans l'Incarnation et la transubstantiation qui n'est plus que théorique.
L'Eucharistie est au centre de la vie de l'Eglise. Elle est donc au cœur de la crise que vit encore l'Eglise aujourd'hui. Pour soulager ce mal, il faut restaurer un culte digne de Jésus-Eucharistie dans l'hostie consacrée.
L'auteur, Mgr Athanasius Schneider, est né en 1961 au Kirghizistan. Il est évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Astana, capitale du Kazakhstan. Il est président de la commission liturgique et secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Kazakhstan.
‡ Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l'Eglise, Mgr Athanasius Schneider, éditions Contretemps - Renaissance catholique publications, 2014, 108 p. (13 €).
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Les mystères du Vallon Saint-Martin d'Escles
[Vosges Matin]
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L'Amour. Une affaire sacrée, une sacrée affaire
L'Amour avec un grand A. Dans un très beau texte, parsemé d'exemples ancrés dans la réalité, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine entre avec délicatesse dans ce qu'est l'Amour, le grand, le vrai.
Sans jamais désespérer, il montre combien l'Amour a besoin d'un cadre et d'un temps, de patience et d'écoute pour atteindre son plein épanouissement. De l'enfance à l'âge d'homme en passant par l'adolescence, de la rencontre de l'être aimé à la vie commune, comment s'aimer et s'aimer bien ?
Michel-Marie Zanotti-Sorkine répond : "[...] l'Amour, le vrai, l'enivrant, le fort, l'éclatant, l'absolu, l'irrésistible et l'immuable, vous désire depuis la nuit des temps, vous espionne à tous âges et sur tous les fronts, vous guette sur chaque seconde, et surtout, vous espère, vous attend et vous veut, pour qu'un brin d'éternité descende en votre temps."
L'auteur, après une carrière artistique à Paris, est ordonné prêtre en 1999 à l'âge de 40 ans. Poète, compositeur, chanteur, écrivain, ce prêtre catholique aux innombrables talents met sa plume au service de sa mission : l'évangélisation.
‡ L'Amour. Une affaire sacrée, une sacrée affaire, Michel-Marie Zanotti-Sorkine, éditions du Rocher, 2014, 120 p. (12 €).
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La Grande Guerre du docteur Jean Thiéry de Contrexéville
[Vosges Matin]
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Lironcourt (88) : la vigne au pays de la Saône vosgienne
La Communauté de communes du pays de la Saône vosgienne
et
Denis Schneider
présentent une conférence sur le thème
« Le Charmont, un patrimoine tremplin pour l'avenir »
ou la viticulture au pays de la Saône vosgienne
Vendredi 19 septembre 2014 à 20h30
Salle des fêtes de Lironcourt
Entrée gratuite
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Il y a 70 ans, le maquis de Grandrupt
[Vosges Matin]
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Nancy : Le Livre sur la Place - 12 au 14 septembre 2014
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Eglise des Cordeliers des Thons (88) : chorale d'homme "Wilhelmina" le 12 septembre
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Pétain
Ce que l'on sait du maréchal Philippe Pétain se résume souvent à Vichy, sa rivalité avec de Gaulle, Verdun, sa condamnation à mort, sa réputation d'hommes à femmes. Voici enfin une biographie honnête et fort complète, nourrie d'éléments nouveaux, qui met en perspective la trajectoire lente mais extraordinaire d'une personnalité d'apparence mystérieuse. Pétain l'orphelin fut d'abord un jeune homme sportif, épris d'études et d'enseignement. Août 1914 changea sa destinée : en quatre ans, le colonel à la veille de la retraite devient le chef des armées françaises, tout en menant une vie amoureuse active.
Dès lors commence un lien particulier avec les Français, qui durera jusqu'à l'été 1944, et parfois après pour ceux qui n'abandonnèrent pas son souvenir.
A la fois politique, militaire, intellectuel, physique et psychologique, le portrait évolutif auquel aboutit l'auteur est bien différent des images d'Epinal en noir et blanc qui nous sont servies régulièrement par les médias.
L'auteur est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Elle a travaillé sur plusieurs biographies autour de la Seconde Guerre mondiale : Jean Moulin, le Docteur Bernard Ménétrel, médecin et secrétaire particulier de Pétain, puis Les Vichysto-résistants.
‡ Pétain, Bénédicte Vergez-Chaignon, éditions Perrin, 2014, 1040 p., ill. (29 €).
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Bleurville (88) : Vosgiens et Icaunais fêtent leur jumelage
[Vosges Matin]
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Centenaire de la bataille de Flirey (54)
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Bleurville (88) : Isabelle Frizac clôt en beauté la saison à l'abbaye Saint-Maur
[Vosges Matin]
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Villey-Saint-Etienne (54) célèbre le Centenaire de 1914
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L’Alsace au cœur de la bataille d’août 1870
La charge de Reichshoffen.
Vendredi 5 septembre à 20h00 au Centre d'Interprétation et de Documentation de la Menelle à Pierre-Percée (Vosges)
Nicolas Vignos,
animateur de l'abri-mémoire d'Uffoltz et auteur d'un ouvrage sur ce même sujet,
présentera une conférence :
« L’Alsace au cœur de la bataille d’août 1870 »
Qui n’a pas entendu parler de la charge des cuirassiers de Reichshoffen, des défaites de Wissembourg, de Woerth et des sièges de Strasbourg et Belfort ? Six mois de combats et de restrictions ont été nécessaires pour que l’Alsace soit prise par les armes. Nicolas Vignos, animateur de l’abri-mémoire d’Uffotz, passionné de l’histoire de 1870, nous apporte sa vision de ces événements graves de conséquences. La connaissance de cette triste période est un élément essentiel pour comprendre la période qui va conduire à la catastrophe de la Grande guerre.
Entrée libre.
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L'ambulance du Sacré-Coeur de Nancy : de la fleur au fusil à la grâce de Dieu
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Puisque tout est en voie de destruction
L'humanité ne vit plus dans la perspective de son progrès, mais dans celle de sa disparition. C'est le moment d'entrevoir, enfin, ce qui nous fera vivre. Un essai salutaire et singulier.
Hésiode déjà déplorait l'âge d'or et dénonçait une race de fer. Il est donc probable que nous soyons en crise depuis l'origine. Néanmoins, l'état critique de notre époque possède des traits spécifiques, extrêmes, et ressemble fort à un stade terminal : il se peut même que nous ne vivions plus dans une époque, mais dans un délai.
Aussi, comme toujours, c'est à l'heure où une chose est sur le point de disparaître qu'elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot "apocalypse" le suggère, dans lequel on entend "désastre", et qui veut dire "dévoilement". Dans cette situation où l'humain est trois fois menacé d'extermination (technologique, écologique ou théocratique), les lignes bougent, les ennemis d'hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition...
C'est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l'eschatologie et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l'éducation ouverte à la vie, que porte ce recueil de textes et conférences. Il voudrait, passant du transhumanisme de Huxley au trasumanar de Dante, dégager un gai savoir de l'apocalypse.
L'auteur, Fabrice Hadjadj, est essayiste et dramaturge. Il dirige Philanthropos (Institut européen d'études anthropologiques) à Fribourg, en Suisse.
‡ Puisque tout est en voie de destruction. Réflexion sur la fin de la culture et de la modernité, Fabrice Hadjadj, éditions Le Passeur, 2014, 180 p. (18 €).