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  • Le lorrain Dom Augustin Calmet : un itinéraire intellectuel

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    Les universitaires nancéiens Philippe Martin et Fabienne Henryot publient les actes du colloque organisé en octobre 2007 à Senones et Nancy à l’occasion de la commémoration du 250ème anniversaire de la mort du célèbre savant bénédictin lorrain, Dom Augustin Calmet.

     

    Dom Augustin Calmet, religieux bénédictin né et mort en Lorraine, exégète et historien, est un homme de « la crise de la conscience européenne ». Il en a épousé et les polémiques, et les modes de travail qui renouvellent alors le monde savant. Il est à Paris au moment de la querelle née de la bulle Unigenitus ; à Nancy lorsque, s’essayant à l’histoire avec la plus grande rigueur, il s’attire les foudres du pouvoir ducal, qui fonde sur l’histoire officielle sa légitimité. Il est, plus de cinquante années durant, le centre d’un réseau de correspondants qui, des quatre coins de l’Europe et par-delà les frontières, tentent d’animer une version bénédictine de la République des Lettres. Il pose enfin, au cœur de son abbaye vosgienne de Senones, de vraies questions sur les fondements et les manifestations de l’autorité abbatiale, et du gouvernement de sa congrégation.

     

    Il est pour l’historien un observateur de son temps et son « itinéraire intellectuel » invite à considérer les renouvellements des méthodes de la critique biblique, et l’existence d’un monde d’érudits soucieux de positionner, au temps de la sécularisation des savoirs, le monde monastique dans l’élite du temps.

     

    Dom Augustin Calmet (1672-1757). Un itinéraire intellectuel, Philippe Martin et Fabienne Henryot (sous la dir.), Riveneuve éditions, 2008, 428 p., ill. (26 €)

  • Le site du Bois-le-Prêtre protégé

    Haut-lieu de la Grande Guerre, le site du Bois-le-Prêtre, en Meurthe-er-Moselle, vient d'être classé. Le projet a débuté il y a près de 13 ans.

     

    bois le prêtre.jpgLe Bois-le-Prêtre fait désormais partie de « l'aristocratie des sites ». Françoise Hervé, inspecteur régional des sites de Lorraine jusqu'en juillet 2008 est heureuse que le projet, qu'elle a mené à bout de bras depuis le milieu des années 1990, vienne tout juste d'aboutir. En effet, ce haut lieu de la Grande Guerre a fait l'objet d'un décret de classement du 27 octobre 2008, passé au J.O. du 29. Le Bois-le-Prêtre a bénéficié de cette mesure au titre de la loi du 2 mai 1930 « qui permet de protéger les sites en cinq critères : pittoresque, artistique, légendaire, scientifique ou historique », explique-t-elle.

     

    C'est bien évidemment, dans cette dernière catégorie qu'entre ce lieu d'environ 1.300 hectares. « La seule et unique manière de protéger les paysages est le classement du site », poursuit Françoise Hervé. « Il permet de se donner les moyens de garder de manière pérenne la qualité et l'identité du lieu. C'est une vraie reconnaissance nationale. Il existe un peu plus de 2.700 sites classés en France comme, le lac de Longemer ou le ballon d'Alsace ». Ce site s'étale sur quatre communes : une partie de Pont-à-Mousson, de Norroy, le vieux village de Fey-en-Haye et Montauville. Avec environ 14.000 morts, le Bois-le-Prêtre surnommé « Le Bois-des-Veuves » était en 1915 un site stratégique décisif sur la route de Verdun. « Il était placé à proximité de la vallée du Rupt-de-Mad et des communications ferroviaires. Ce fut une hauteur très disputée ».

     

    boyau au bois le prêtre.jpgQuant à la genèse du projet de classement, il est né lors d'une « commission régionale sur le patrimoine dans les années 1995 où le préfet Benmébarek a évoqué le Bois le Prêtre », confie Françoise Hervé qui s'est investie dans le projet. Si les débuts n'ont pas été fastes, l'idée a fait tout doucement son chemin. Les quatre communes ont fini par être d'accord. Mais lors de l'enquête publique des oppositions ont fait leur apparition. C'est alors le Conseil d'État qui a tranché au printemps dernier et qui a « avalisé le dossier à l'unanimité. C'est une belle victoire pour le patrimoine lorrain et pour un site tombé dans l'oubli mais qui était, à l'époque, aussi connu que Verdun. C'est un site qui pourrait être davantage mis en valeur et davantage visité ». En faisant, par exemple, quelque chose pour la maison du Père Hilarion et sa fontaine.

     

    Et que l'on se rassure, même si l'on est censé garder au fil des décennies la qualité et l'identité de ce site, on peut « concilier l'exploitation forestière avec les vestiges de la Grande Guerre. Le vallon agricole, restera agricole. La protection se fait à l'intérieur du périmètre et n'a pas d'incidence en dehors. En fait, il n'y a pas plus de protection que le POS lui-même », poursuit Françoise Hervé qui a contribué en 31 ans de carrière à la protection de 25.000 hectares en Lorraine. Mais il resterait encore 80 sites à protéger dans la région.

     

    La nouvelle de classement a été jugée « excellente » par le maire de Montauville. Sur le territoire de sa commune s'étend la majeure partie du site. Il suggère que le projet à venir « pourrait être intercommunal. Le principal étant surtout de respecter ces lieux ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.11.08]

     

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  • Noëls de guerre : l'album d'images des soldats et de leurs familles

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    A quoi songeaient les Poilus le jour de Noël ? Comment vivait-on le réveillon dans les tranchées, les camps de prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale, au sein des familles rongées par l'attente ? Quels cadeaux s'échangeait-on le 24 décembre au soir ?

    A travers cent cinquante affiches, photos, dessins, cartes postales, menus de fête et jouets d'époque, la vosgienne Rosine Lagier restitue avec une grande force - avec humour et tendresse aussi - l'atmosphère de recueillement et de solidarité des fêtes de Noël en temps de guerre.

    Autant qu'un superbe livre d'images, voici un hommage vibrant et coloré à tous les soldats et leurs familles, de France et d'ailleurs, qui surent garder l'espoir pendant les heures tragiques de la première moitié du XXe siècle.

    > Noëls de guerre. L'album d'images des soldats et de leurs familles, Rosine Lagier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 98 p., ill. (25 €)

  • L’église Saint-François-d’Assise de Vandoeuvre-les-Nancy rachetée par la ville ?

    La commune de Vandœuvre-les-Nancy, dans la banlieue de Nancy, s'intéresse de près à l'église Saint-François-d'Assise mise en vente par le diocèse.

     

    église st françois.jpgUne immense nef baignée de lumière, près d'une dizaine de salles, un théâtre de 300 places en sous-sol... « Cette église nous tombe du ciel », confie un élu municipal. Comme annoncé il y a un an, l'église moderne Saint-François-d'Assise est bien à vendre.

     

    Et la commune de Vandœuvre est sur les rangs. Le sujet figurait même à l'ordre du bureau municipal le 3 novembre. « Nous avons rencontré l'évêché cet été pour en discuter », convient l'élu. Avant d'ajouter qu'il s'agit de rendez-vous informels pour l'instant. « Il nous faut rester prudents, réfléchir à la corrélation entre nos besoins en infrastructures et cette opportunité ».

     

    Dans la balance des points positifs, la belle surface de l'édifice, 1.000 m² sur un terrain de 6.000 m², sa situation géographique, à deux pas du boulevard Barthou, et sa valeur patrimoniale, il est signé Jean Prouvé.

     

    « Maintenant, il faut étudier nos ressources financières et la destination possible de cet édifice ». L'investissement ne serait pas mince. Le diocèse en souhaite 1,1 M €. Et même si les Domaines estiment le bien à 700.000 €, la somme reste coquette. D'autant qu'il faut prévoir, au minimum, 1 ou 2 M € de travaux de réhabilitation.

     

    « L'achat pourrait être communautaire, le président Rossinot, n'a pas l'air contre le projet », poursuit l’élu de Vandoeuvre. Pour en faire quoi ? Un complexe à vocation culturelle, ainsi que le souhaite le vendeur. Plusieurs pistes sont à l'étude.

     

    Vandœuvre, 32.000 habitants manque cruellement de salles à la capacité supérieure de 400 places. « Il y a bien la salle des fêtes, mais elle est quasi saturée toute l'année ». Autre affectation possible, une nouvelle école de musique. L'actuelle, victime de son succès, ne dispose plus de locaux suffisants. Reste à se pencher sur la faisabilité et le chiffrage de l'opération, à comparer le coût d'une transformation à celui d'une construction. Quoi qu'il en soit, l'idée de « préserver » Saint-François-d'Assise tient à cœur les élus vandopériens. « Le quartier voisin possède une identité forte, une véritable histoire s'est construite là, dans les années 50. Et l'église est une symbolique du secteur que les riverains sont inquiets de voir disparaître ».

     

    En attendant de changer définitivement de propriétaire, Saint-François-d'Assise continue d'accueillir les catholiques dans une chapelle attenante. La nef n'est ouverte que pour les célébrations de plus de 150 personnes. L'orgue sera déménagé dès le mois de décembre vers l'église Sainte-Bernadette. Le diocèse n'envisage cependant pas de laisser les paroissiens du quartier sans lieu de culte. L’évêché a le projet de construire à l'arrière de l'édifice actuel une salle multifonctionnelle à vocation paroissiale capable d'accueillir 160 personnes.

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • Soyons fiers d’être lorrains : des plaques minéralogiques aux couleurs de la Lorraine à partir du 1er janvier 2009

    A partir du 1er janvier 2009, un numéro d’immatriculation sera attribué à vie aux véhicules neufs. Pour les véhicules d’occasion, qui changent de propriétaire, la réforme s’appliquera à compter du 1er mars.

    Chacun devra choisir un identifiant local : le logo de la région ainsi qu’un numéro de département.

    Pour la Lorraine, le logo retenu est une variante de celui de la Région Lorraine, lui-même adapté du blason historique de notre province.

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    Le logo de la Région Lorraine s’inspire des armoiries de Lorraine dont l’origine serait légendaire. A la fin du Moyen Âge, il était établi que les ducs de Lorraine descendaient du célèbre Godefroy de Bouillon. Celui-ci aurait tué, lors de la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, trois oiseaux d’une seule flèche. Cet évènement extraordinaire devait être le signe divin que Godefroy deviendrait le roi de cette ville, et il aurait ajouté ces oiseaux - appelés « alérions » - sur la bande rouge de son écu.

    Si on salue l'initiative, on peut cependant regretter que l’instance régionale n’ait pas choisi tout simplement le blason traditionnel des armoiries de la Lorraine à la place de ce blason stylisé (et érroné avec inversion de la bande qui en fait une bande de bâtardise...) qui, somme toute, ne ressemble pas à grand-chose.

     

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  • Découvertes archéologiques sur le site de l'ancienne base aérienne de Damblain (Vosges)

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    Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de Damblain, dans le canton de Lamarche (ancienne base aérienne de l’OTAN à la limite de la Haute-Marne et des Vosges), un chantier de fouilles préventives du site a été ouvert en 2008. Les archéologues de l'Inrap fouillent trois hectares cette année. L'an prochain, il est déjà prévu deux fouilles complémentaires.

     

    Des découvertes importantes ont été mises au jour. Il s'agit d'une vaste villa gallo-romaine, construite entre les Ier et IIIème siècles après J.-C. De nombreuses pièces archéologiques ont déjà été découvertes : amphore d'huile d'olive venant de la castrie d'Espagne, bagues, fibules, pièces de poterie, rouelles, etc. Mais le plus spectaculaire pour la région, c'est la découverte de thermes avec les différentes salles, pièces chaudes et froides et, en particulier, des baignoires. Plusieurs villas gallo-romains possédant des thermes des confins des cités leuque, séquane et lingonne (province de la Gaule Belgique) sont déjà connus : Andilly, Ainvelle,  Bleurville, Bourbonne-les-Bains, Dombrot-le-Sec, Jonvelle... Nous suivrons avec grand intérêt les résultats des prochains sondages.

     

    Il est cependant regrettable que ces vestiges gallo-romains soient détruits à l'issue des fouilles pour laisser place à la ZAC alors qu'ils contribuent à mieux appréhender et comprendre l'influence du monde romain dans notre région au début de l'ère chrétienne.

  • La Gazette Lorraine, la revue du patrimoine et de l'environnement lorrains

    la gazette lorraine.jpgCréée en décembre 1990, La Gazette Lorraine a connu un développement régulier jusqu'à ce jour. Elle est devenue une référence dans le monde de l'édition régionale dans le domaine du patrimoine et de l'environnement en Lorraine.

     

    Diffusée principalement par abonnement, La Gazette Lorraine est aujourd'hui distribuée en kiosque et en librairie sur les quatre départements lorrains.

     

    Forte de 1500 abonnés, la revue est aussi reconnue par les différentes institutions régionales. Elle a reçu l'appui du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du Conseil général des Vosges, du rectorat de l'académie Nancy-Metz et du CRDP de Lorraine.

     

    Informations et abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com

  • Bilan de la saison 2008 à l'association Saône Lorraine et chez les Amis de Saint-Maur de Bleurville

    saône lorraine.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni le 31 octobre afin de faire le bilan de la saison et les perspectives pour 2009.

    Après un hommage aux adhérents disparus en 2008, le président Jean-François Michel a validé plusieurs informations :

    - l'assemblée générale de l'association aura lieu à Hennezel le 19 avril 2009

    - 2 voyages seront organisés au printemps par Saône Lorraine

    - les Musées vivants auront lieu chaque premier dimanche entre mai et septembre 2009 dans le quartier Renaissance de Châtillon-sur-Saône : soit les 3 mai, 7 juin, 5 juillet, 2 août et 6 septembre 2009

    - le 2ème marché de Pâques se tiendra au musée de Hennezel-Clairey le 5 avril 2009

    - pour les 30 ans de Saône Lorraine en 2010, l'association présentera une grande exposition au musée de Hennezel sur le thème "Gaulois et romains en Saône Lorraine". Elle recherche d'ores et déjà tout document ou objets de fouilles relatifs à cette période. Contactez Jean-François Michel 3 avenue de Lattre-de-Tassigny 57000 Metz

    L'association recherche une personne intéressée pour tenir le poste d'hôtesse (ou hôte) d'accueil au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône durant la saison 2009 (CDD à la clé).

    Fin novembre, le vice-président Robert Mougin lancera l'aménagement d'une forge à Châtillon-sur-Saône avec tous les bénévoles susceptibles d'apporter leur aide.

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    St Maur2 août 08.jpgLe bureau de l'association des Amis de Saint-Maur s'est réuni le 31 octobre. Les membres ont fait le bilan de la saison écoulée et ont délibéré sur les projets 2009 :

    - la fréquentation est stabilisée autour de 500 visiteurs grâce aux groupes en particulier

    - fréquentation stable également pour les animations de l'été

    - les travaux 2008 : installation de la croix du jardin, entretien des toitures de la maison prieurale, protection des huisseries extérieures de l'église

    Pour 2009, il a été décidé :

    - de faire procéder aux travaux d'entretien sur la toiture de l'église : remplacement de tuiles, zinguerie, renforcement de la charpente

    - l'association recherche pour la période du 1er juillet au 31 août 2009 une personne (étudiant de préférence) assurant les visites du site : s'adresser à Lucienne Thomas à Bleurville (03.29.09.02.51)

    - les animations de l'été 2009 : conférence de Marie-Madeleine Boulian sur "les oasis du sud libyen", conférence de Marie-Françoise Michel sur "la vraie affaire Buzenet", concert des Balades musicales de l'Ouest vosgien (à confirmer), exposition temporaire "Histoires de fermes" (histoire et caractéristiques des maisons traditionnelles des Vosges)

    - modification des jours d'ouverture de l'abbaye au public : les jeudis (à la place des mardis), vendredis, samedis et dimanches de 14h00 à 18h00 du 1er juillet au 31 août.