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prêtre - Page 2

  • Jubilé des prêtres vosgiens en la basilique Saint-Pierre Fourier de Mattaincourt

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    [Vosges Matin | 02.07.09]

  • Un prêtre catholique caillassé à Toul

    A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.

     

    abbé noël.jpg« C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »

     

    Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.)

     

    Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! »

     

    Un autre confie même s'être rendu sur place, en compagnie de son épouse, « pour faire le guet », durant une bonne heure, dans la soirée de ce lundi. « Mais ce soir-là, c'était à peu près calme... », déplorant toutefois « le coffret électrique pulvérisé quelques jours plus tôt », situé à proximité de la façade de la chapelle.

     

    A ses côtés, l'abbé confirme la violence des faits : « Dimanche soir, une pierre a volé. Elle a heurté mon poignet. Le verre de ma montre s'est brisé ! » L’ecclésiastique se souvient alors d'un évènement similaire, datant de l'an passé : « Un soir, un caillou a même atterri dans mon lit ! » En tout cas, dimanche soir, l'abbé Noël s'est résolu à trouver refuge, pour la nuit, chez des amis... En attendant le calme. Avant une prochaine tempête anti-catholique. Car il s’agit bien là d’actes cathophobes : l’agression contre un représentant de l’Eglise, l’atteinte aux symboles du christianisme (les vitraux de la chapelle, la croix sommitale).

     

    Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 01.07.09]

  • Denier de l'Eglise : donnez... et réduisez vos impôts !

     

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    Renseignements et don possible sur http://catholique-nancy.cef.fr

  • Mgr Guilllaume, évêque émérite de Saint-Dié, a ordonné des prêtres dans l’Yonne

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    Mgr Guillaume au milieu des nouveaux prêtres à l'issue de la cérémonie [cliché ©FSSP]

     

     

     

    Samedi 6 décembre 2008, jour de la fête de saint Nicolas, en l’église paroissiale de Brannay (Yonne), Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié - venu tout exprès de l’abbaye de Blauvac où il vit sa retraite - a ordonné prêtre un séminariste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, et a conféré le sous-diaconat à trois jeunes dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, de Chéméré (Mayenne).

     

    Brannay est le siège de la Maison de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre pour la France.

     

    Lorsqu’il était encore évêque de Saint-Dié, Mgr Guillaume avait installé des prêtres de la Fraternité à Epinal. Ces prêtres desservent actuellement l’église Saint-Antoine d’Epinal et assurent également l’aumônerie des troupes Europa scouts de Nancy et Epinal. Bleurville avait eu l'occasion de les accueillir à l'ancienne abbatiale Saint-Maur en juillet dernier lors d'un camp de vacances qu'ils animaient avec de jeunes séminaristes français et étrangers.

     

    Les anciens diocésains vosgiens de Mgr Guillaume ont toujours plaisir à avoir des nouvelles de leur ancien évêque. Et ils constatent avec joie que Monseigneur poursuit avec constance son ministère pastoral, au service de l'Eglise, même pendant sa retraite !

     

     

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    Mgr Guillaume lors de la procession d'entrée [cliché ©FSSP]
  • Des prêtres lorrains victimes d’escros

    Plusieurs prêtres meusiens se sont laissés piéger par des escrocs pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    presbytère lorrain.jpgDepuis plusieurs semaines, les prêtres du sud-meusien sont contactés au téléphone. La démarche suit toujours le même scénario. Un inconnu téléphone au prêtre et commence par lui rappeler qu'il l'a marié - ou a baptisé un de ses enfants - il y a quelques années. Il explique ensuite qu'il doit faire face à de graves difficultés financières. Parmi celles évoquées, ce propriétaire qui attend un versement avant 16 h sur des loyers impayés. C'est d'autant plus rageant que l'inconnu vient de vendre sa voiture et qu'il a déposé le produit de la vente - un chèque de banque - à un guichet de La Poste. Il propose même au prêtre de parler à son conseiller financier, lequel invite l’ecclesiastique à faire le plus vite possible un mandat cash urgent au bureau de poste le plus proche. L'inconnu évitera ainsi, au choix : la perte de son logement, de son emploi, pourra accueillir dans de bonnes conditions ses enfants à leur prochaine visite ou pire une éventuelle réincarcération, étant en liberté conditionnelle.

     

    Plusieurs prêtres meusiens se sont ainsi laissés piéger pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euro. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    Les gendarmes invitent les prêtres, qui auraient été ainsi victimes de cet escroc, à prendre contact sans délai avec la brigade de Commercy.

     

     

    [source : Est Républicain | 26.11.08]

  • Damien de Préville, prêtre lorrain en Algérie

    Le père Damien de Préville, connu dans les paroisses de l'est de Nancy, travaille à l’évangélisation du Maghreb par l'éducation des jeunes. A l’heure où des prêtres africains prennent en charge des paroisses lorraines. Image de l’Eglise universelle.

     

    damien de préville.jpg« Dans mes premières visites au CHU de Brabois, comme aumônier, j'ai rencontré pas mal de gens du monde rural qui se plaignaient du manque de prêtres. Ca me semblait exagéré. J'ai donc relevé le défi, non pas de combler ce manque, mais plutôt d'aller voir de plus près sur le terrain comment la vie de l'Eglise était possible dans les secteurs ruraux du diocèse, et je me suis mis à la disposition de l'évêque pour un ou deux dimanches par mois, en précisant que je souhaitais plutôt participer à la vie d'un secteur.

     

    C'est ainsi qu'il m'a mis en contact avec le Père Jean-Paul Wey et j'ai eu la joie de constater que le regroupement de seize clochers en une seule paroisse - en l'occurrence celle du Bienheureux Père Gérard - ça peut marcher, et ça peut donner une vie religieuse très dynamique, avec un beau partage des responsabilités : je n'ai pas regretté et c'est pourquoi j'ai continué pendant 5 ans. J'ai 41 ans et 18 ans de vie religieuse chez les jésuites. Après une formation classique d'une dizaine d'années, dont deux années de stage à Mulhouse où j'avais fréquenté beaucoup de Maghrébins, j'ai été ordonné prêtre en 2000 à Paris et envoyé immédiatement à Nancy. J'y suis resté 5 ans : tout en étant aumônier au CHU de Brabois, et engagé dans la réflexion en éthique médicale et la formation des visiteurs de malades, j'allais un ou deux dimanches par mois célébrer la messe dans la paroisse du Bienheureux Joseph-Gérard.

     

    Cette dernière activité faisait pour moi partie de mes loisirs, d'autant plus que j'avais souvent le plaisir d'y aller à vélo, et d'être accueilli dans l'une ou l'autre famille pour un repas partagé.

     

    Le 24 septembre 2005 j'ai prononcé mes voeux solennels à l'église Saint-Sébastien de Nancy (c'est une coutume jésuite de faire des vœux solennels très tardifs même si on est engagés depuis longtemps), et le lendemain je partais pour l'Algérie où j'avais seulement fait un mois de stage quelque temps auparavant.

     

    Il s'agit vraiment d'un autre monde et d'une autre vie : la pastorale au sens strict n'occupe pas beaucoup, mais nous sommes une présence symbolique dans une foule de millions de gens. Cette foule est le plus souvent accueillante, et nous avons quelques vrais amis qui nous permettent de rester et de travailler. Mais il existe aussi des réactions hostiles ou en tout cas méfiantes de la part des musulmans vis-à-vis de la présence de chrétiens.

     

    En fait, la générosité est immense, comme partout, mais le plus souvent elle ne trouve pas à s'exprimer parce qu'il n'y a ni organisation ni persévérance. Je fais aussi quelques visites à l'hôpital, chez les enfants et chez les adultes, grâce à des associations. C'est un beau pays où beaucoup de choses sont possibles, mais malheureusement il y a très peu de vrais responsables et le rêve de la plupart des jeunes est de traverser la Méditerranée, ce qui est triste.

     

    Si vous voulez venir voir, on accueille chaque été pendant trois semaines des petits groupes de jeunes et on cherche aussi des coopérants pour deux ans ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 28.10.08]

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à la paroisse Notre-Dame de la Saône

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    Après avoir été installé dans la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel en l'église de Lamarche, l'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé et présenté aux fidèles de la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux ce dimanche 26 octobre 2008.

    Il a été installé par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, et par le curé-doyen Jean-Marie Lallemand, et en présence du desservant de la paroisse N.-D. de la Saône, l'abbé Charles Villaume.

    C'est devant une nef archi-comble, où l'on notait la présence de nombreux maires et conseillers municipaux des onze communes constituant la grande paroisse, que l'abbé Ayéméné a célébré sa première messe dans sa nouvelle paroisse. L'office a été animé par la chorale paroissiale.

    L'abbé Ayéméné est nommé administrateur des paroisses Bx J.-B. Ménestrel (Lamarche) et N.-D. de la Saône (Monthureux-Bleurville). Il a pour tâche de venir seconder dans leurs ministères les abbés Febvet et Villaume. Il pourra compter sur le soutien actif des équipes paroissiales mises en place depuis plusieurs années grâce à l'action des abbés Houot, Maillard et Villaume.

    Clément Ayéméné, originaire de Côte d'Ivoire, est âgé de 46 ans. Il a fait son séminaire à Abidjan puis, après un ministère paroissial dans son pays d'origine, il poursuit ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Il exerce un nouveau ministère paroissial en Alsace avant d'être accueilli dans les Vosges. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, lui a confié la rude tâche de réévangéliser ce secteur vosgien situé en milieu rural où le christianisme a depuis fort longtemps imprégner les consciences et les paysages : la région a accueilli à partir du XIème siècle de nombreux monastères bénédictins, cisterciens et franciscains (tiercelins, cordeliers, récollets).

    Le verre de l'amitié a été joyeusement et fraternellement partagé à l'issue de la messe par les fidèles et le clergé à la maison paroissiale.

    Tous nos voeux accompagnent l'abbé Ayéméné dans son ministère au sein de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

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  • Bleurville : assemblée paroissiale le 7 octobre

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    L'abbé Villaume, curé de la paroisse, et les membres du conseil paroissial, invitent tous les habitants de Bleurville, croyants pratiquants ou non et non croyants, à participer à l'assemblée paroissiale le mardi 7 octobre à 20 h 00 au presbytère de Bleurville.

    La vie de la paroisse y sera présentée. Par ailleurs, des informations seront apportées concernant la nomination d'un nouveau prêtre à la cure de Lamarche : l'abbé Clément Ayemene. Ce prêtre d'origine africaine sera l'administrateur des deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien "Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel" et "Notre-Dame de la Saône". Il viendra aider les abbés Febvet et Villaume dans leur ministère respectif.

    L'abbé Ayemene sera installé officiellement par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, dimanche 12 octobre en l'église de Lamarche.

  • Trois nouveaux prêtres pour les paroisses Bx Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône

    Le bulletin paroissial de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône de juillet nous apprend que 3 prêtres arriveront en septembre à la cure de Lamarche, siège de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel. Ils doivent desservir les paroisses composant les deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien : Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il s’agit des prêtres rattachés à la Fraternité Saint-Thomas Becket, actuellement titulaires de la paroisse de Domremy. L’abbé Michel Lambert, actuel curé de Lamarche, doit rejoindre, quant à lui, la basilique du Bois-Chenu dont il devient le recteur.

    La Fraternité Saint-Thomas Becket, d’origine belge, est installée à Chaumont-sur-Loire, proche de Blois (Loir-et-Cher).

    Ordonnés prêtres en 2002 à Domremy, l’abbé Axel Mehrkens est né à Nantes en 1971 dans une famille de cinq enfants. L’abbé Guillaume d'Aigremont est originaire d'une famille rennaise de quatre enfants. Tous deux ont effectué leur théologie à Namur. Diacres, ils ont exercé à la paroisse Jeanne d'Arc-Saint Elophe au côté de l’abbé Bertrand Veillon.

     

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    L'abbé Veillon entouré de prêtre et diacre de la Fraternité Saint-Thomas Becket
    lors de l'ordination des pères Mehrkens et d'Aigremont en 2002 à Domremy.

     

    Leur venue dans les Vosges, initiée par Mgr Paul-Marie Guillaume alors évêque de Saint-Dié, est le fruit d'une relation privilégiée entre le diocèse vosgien et celui de Namur et aussi une réponse au manque de vocations dans notre département.

    L’abbé Veillon sera le curé de la paroisse Bx J.-B. Menestrel et sera assisté des abbés Mehrkens et d’Aigremont comme vicaires. Ils viendront épauler l’abbé Febvet, en résidence au presbytère de Frain, et l’abbé Villaume, installé à la cure de Bleurville.

    Nous leur souhaitons d’ores et déjà un fructeux ministère en Saône Lorraine.

  • Jubilé à la basilique de Mattaincourt (Vosges)

    Jour de fête pour vingt prêtres jubilaires vosgiens

    jubilé mattaincourt.jpgUne célébration eucharistique s'est déroulée lundi 30 juin à la basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, église du saint patron des prêtres vosgiens et lorrains.

    Emus et heureux, les prêtres jubilaires de 2008 du diocèse étaient à l'honneur au cours de cet office qui leur était dédié. En l'absence de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, c'est le vicaire général Claude Durupt qui officiait ; l'abbé Claude Didot assurant les fonctions de prédicateur.

    Pour les remercier de leur fidélité, l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la magnifique basilique de la Plaine, avait fait orner l'accès au parvis. Bref, c'était une belle journée partagée avec les fidèles du secteur paroissial.

    Les prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié :

    70 ans de sacerdoce : Jean-Marie Defranoux, doyen d'âge et d'ordination ;

    65 ans de sacerdoce : Pierre Boileau, Jacques Cascaret, Antoine Roy ;

    60 ans de sacerdoce : Michel André, Michel Arnould, Lucien Christophe, Jacques Donteuvill, Michel Perrin, Jean Pierson, Paul Thiriet ;

    55 ans de sacerdoce : Robert Grange, Robert Henry, André Huot, Jean Mougenel ;

    50 ans de sacerdoce : André Aubert, Hubert Côme, Jean Didot, Paul Philippe, Norbert Valentin.

    [d’après L'Est Républicain | 02.07.2008]

  • Un jeune vosgien ordonné prêtre à Nancy

    Arnaud Mansuy ordonné prêtre en la basilique Saint-Epvre

    frère arnaud mansuy.jpgLe bressaud Arnaud Mansuy, 30 ans, de la Congrégation de l’Oratoire, a été ordonné prêtre dimanche 22 juin 2008 en la basilique Saint-Epvre à Nancy. L’ordination a été célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

    L’abbé Arnaud Mansuy appartient à la Congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe-de-Néri de Nancy. Cette communauté de 14 prêtres a la charge de la basilique Saint-Epvre depuis 15 ans ainsi que d'autres paroisses de l'agglomération nancéienne.

    Pour Arnaud Mansuy, diacre depuis juin 2007, détaché à la cathédrale, cette nouvelle charge est l'aboutissement d'un cheminement spirituel entamé tout jeune. Un long parcours qui lui a fait rencontrer Sa Sainteté Benoît XVI, alors cardinal, à Cologne. Mais aussi Jean-Paul II, en 2000, au Vatican. Le pape polonais avait même célébré une messe pour son petit groupe de séminaristes. Un moment fort dans sa vie de chrétien et à jamais inscrit dans sa mémoire.

    Dès l’âge de 7 ans, le petit Vosgien de la Bresse caressait le rêve de devenir prêtre. Ses parents, ouvriers, ne sont pasabbé arnaud mansuy.jpg particulièrement pratiquants, tout juste croyants. Un bac d’économie en poche, Arnaud Mansuy a travaillé un an auprès d'un aumônier dans un établissement privé. Il y a tout juste dix ans, il a intégré le séminaire à la maison de l'Asnée à Villers-les-Nancy pour y étudier la propédeutique et suivi un premier cycle de philosophie. Pour prendre de « l'épaisseur humaine », il a ensuite rejoint le Secours Catholique comme permanent à la délégation de Meurthe-et-Moselle. En 2001, il a entamé son noviciat à l'Oratoire. En 2004, il a été envoyé dans un institut théologique du Vaucluse. Passage obligé, il a enfin été nommé diacre en juin 2007.

    Ses parents, ses frères et sœurs, « tous dans le civil, dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le mien » ont eu le temps de s'habituer à sa vocation. « Il y a un très grand respect des deux côtés. Personne ne porte de jugement sur l'autre. Ils partagent ma joie ».

    Les Vosgiens s'associent également la joie de ce tout nouveau jeune prêtre qui célébrera sa première messe en la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy dimanche 6 juillet.

    [d'après L'Est Républicain | 23.06.08]