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allemagne - Page 3

  • Bismarck

    bismarck.jpgPourquoi présenter un ouvrage sur Bismarck sur un blog qui parle des Vosges et de la Lorraine me direz-vous ? Et bien, notre "cher" Bismarck a marqué à plus d'un titre notre Lorraine entre 1871 et 1890, lors de l'annexion de l'actuel département de la Moselle et de l'Alsace. Alors, disons quelques mots de cet intéressant ouvrage remarquablement documenté.

    Bismarck, né en 1815, domine par sa stature et ses succès la deuxième moitié du XIXe siècle, marquée par l'unité allemande dont il a été l'architecte de bout en bout. Après avoir vaincu l'Autriche-Hongrie en 1866, il récidive quatre ans plus tard avec la France, ce qui lui permet de proclamer l'Empire allemand, dominé par la Prusse. Il demeurera au pouvoir jusqu'en 1890, longévité rare qui l'apparente à Metternich.

    Pour mieux dominer l'Europe, ce pragmatique oriente les puissances vers la colonisation au congrès de Berlin, tandis qu'il révolutionne l'Allemagne en engageant le combat contre l'Eglise avec le Kulturkampf, et en posant les jalons d'une politique sociale d'envergure pour contrer la montée du socialisme. Afin de contenir la volonté de revanche de la France amputée de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, il inaugure une nouvelle Sainte Alliance : l'Entente des Trois Empereurs, qui ne survivra pas à sa chute.

    L'auteur, Jean-Paul Bled, universitaire, présente ici une biographie d'envergure en soulignant les ambivalences du personnage. Homme d'ordre et conservateur, c'est aussi un révolutionnaire. Bismarck saura toute sa vie conciler les contraires.

     

    >> Bismarck, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, 2011, 319 p. (23 €).

  • L'expulsion des Mosellans en 1940

    de gré ou de force.jpgL'année 1940, terrible pour la France, fut dramatique pour la Moselle, abandonnée au vainqueur avec les départements alsaciens, au mépris de la convention d'armistice acceptée par le gouvernement du maréchal Pétain.

    Dès les premières semaines de l'été, l'occupant met en oeuvre un programme méthodique d'annexion pure et simple de trois départements français. Conformément aux théories nazies, les gêneurs doivent partir au motif qu'ils sont inassimilables, irrécupérables ou simplement inutiles. La police et l'administration allemandes organisent doc le départ de 80 000 à 100 000 personnes. Ce n'était pas pour toujours, mais ce fut long tout de même, jusqu'à la victoire de 1945.

    Comment part-on de sa maison et comment abandonne-t-on son bien et son cadre de vie ? Comment s'installe-t-on pour vivre et travailler dans les départements du sud de la France, si différents, si lointains ? Comment ces communautés bannies s'organisent-t-elles spécifiquement dans la France des réfugiés, ceux des évacuations, ceux de l'exode, ceux de l'intérieur, ceux de l'extérieur, ceux de 1940 et ceux de 1944 ?

    Les articles réunis dans ce livre accompagnent une exposition présentée jusqu'au printemps 2011 aux Archives départementales de la Moselle. Ils présentent les documents du temps, documents de la Moselle errante et documents des départements de refuge. Ils complètent et éclairent les témoignages recueillis auprès des expulsés dont certains ont été gravés sur CD-Rom inséré dans l'ouvrage.

     

    >> De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, Benoît Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth, Libel éditions, 2010, 127 p., ill., cartes (16 €).

  • Il y a 70 ans : juin 1940 à Bleurville

    Il y a 70 ans, la France basculait pour la seconde fois du siècle dans les horreurs d’une nouvelle guerre. L’abbé Paul Idoux, alors curé de Bleurville, tint un court journal des événements qui marquèrent ce mois de juin qui allait inaugurer quatre longues années d’occupation.

    abbé paul idoux.jpgBeaucoup d’activités en ce début d’été 40 pour le curé Idoux qui est chargé depuis 1939, en plus de Bleurville, des paroisses d’Attigny, de Belmont-lès-Darney et de Nonville. Difficulté de déplacement également car l’essence se fait rare et les risques de bombardements ne sont pas à écarter. Le 15 juin, de son presbytère, il constate le triste spectacle de la débâcle : « Bleurville est plein de ces gens qui roule dans le désordre et de groupes de soldats isolés que les officiers ont abandonnés ». Des habitants s’inquiètent auprès du prêtre de ce qu’ils doivent faire : partir ? rester ? L’abbé semble plutôt enclin à donner des consignes de prudence d’autant plus que des bombes tombent sur la ligne de chemin de fer aux environs d’Attigny…

    Le dimanche 16 juin, la panique et les convois semblent terminés, mais vers 6h30 deux explosions dans la direction du nord-est. Notre curé ira tout de même célébrer la messe à Attigny et à Belmont : pendant la messe un train est bombardé, les vitraux de l’église de Belmont en tremblent ! A la messe à Bleurville les paroissiens s’interrogent sur l’issue… Il n’y a plus d’électricité, cependant M. Rousselot, le propriétaire du moulin, réussit à débiter du courant continu. Le 17 juin, l’abbé Idoux entend à la TSF l’appel du Maréchal Pétain demandant l’armistice au même moment qu’un régiment colonial arrive de Toul : les officiers veulent défendre Bleurville en prenant position à l’entrée du village… avec une seule mitrailleuse et quelques cartouches ! Le maire, Constant Mougenot, les en dissuade par crainte des représailles éventuelles. C’est le lendemain, après avoir eu la confirmation de la demande d’armistice, que l’officier accepta de se replier dans les bois vers le Bambois.

    darney débacle juillet 1940.jpgCe 18 juin vers 15h30, une quinzaine d’allemands entrent dans Bleurville par la route de Frain : le maire est interrogé revolver sur le ventre afin qu’il indique si des militaires français étaient cachés dans le village. Le 19 juin est marqué par le passage de troupes ennemies motorisées qui rencontreront une tentative de résistance à Darney. Du perron de la cure, le curé Idoux entend de violentes explosions vers l’est : il s’agit des combats du « guêpier d’Epinal ».

    Du 21 juin au 11 septembre, ce sera une succession de régiments allemands qui occuperont Bleurville de façon discontinue avec réquisition du presbytère par les officiers. Les hommes s’entraînent dans le pré au nord de l’église et utilisent l’église pour le culte protestant et nazi. Le 22 juin, les hommes de Bleurville de 18 à 50 ans sont rassemblés à la mairie et une trentaine est emmenée à Bains-les-Bains. Le soir même, des soldats avinés allument un feu sur la place du Prince dans un tas de bois du forgeron Paul Bocard…

    Darney pg coloniaux avec soldats allemands juil 1940.jpgAfin d’obtenir un laisser-passer pour aller célébrer ses messes, l’abbé Idoux utilise les services de Sylvain Koch, juif réfugié à Bleurville, qui assure la traduction auprès des autorités allemandes. M. Koch et son épouse seront déportés en 1942 - comme d'ailleurs plusieurs familles juives alsaciennes et mosellanes réfugiées dans le canton de Monthureux - au camp de Drancy puis d’Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.

    L’abbé Idoux s’entretiendra avec un certain nombre d’officiers dont plusieurs vouaient une grande admiration pour la culture française. Un des officiers reconnaissait que « l’armée française a été brisée par son manque de cohésion et de discipline, mais s’il y avait eu beaucoup de combats comme ceux de l’Aisne nous n’aurions pas pu passer ». L’été sera ainsi entrecoupé d’arrivées et de départs de troupes allemandes. Le dernier régiment quitta le village le 20 septembre après avoir commis de déprédations à la cure et saccagé les maisons Varlot (aujourd'hui transformée en mairie) et Roussel (actuellement Gaillac).

    L’abbé Idoux décédera en 1941. Ces évènements l’ont profondément marqué dans son âme de pasteur et dans sa chair. Et de nombreuses familles dans l’angoisse devaient attendre encore de nombreux mois avant de revoir pères et frères prisonniers Outre-Rhin. Sans compter ceux qui ne reviendront pas…

    [d’après le journal de l’abbé Idoux, archives du presbytère de Bleurville. Remerciements à M. l'abbé Villaume]

  • Charlemagne

    charlemagne.jpgCe nouveau Charlemagne est, au sens strict, la première véritable biographie du personnage, c'est-à-dire le premier récit chronologique de sa vie, seule façon de restituer son évolution psychologique.

    Jusqu'ici, en raison de la confusion des sources, les auteurs procédaient de façon thématique, d'où un Charlemagne parcellaire, émietté, loin de tout aspect humain. Toutes les sources disponibles et une masse considérable de travaux historiques ont été utilisées. Il en ressort un ouvrage très complet sur l'aspect psychologique de l'empereur d'Occident et qui en brosse un portrait nuancé. Il explore également son histoire mythique et légendaire, à travers tous ses avatars, ses récupérations et manipulations jusqu'à l'époque actuelle et débouche sur la dimension européenne du personnage, érigé en "Père de l'Europe" avec la création du Prix Charlemagne.

    Une des problématiques du livre est de savoir dans quelle mesure Charlemagne préfigure l'unité européenne. Ne se rattache-t-il pas davantage à l'empire romain ? Quel sens donner à son couronnement impérial de l'an 800 ? La dimension unificatrice du personnage est mise en valeur : elle en fait l'initiateur de l'idéal européen.

    L'auteur, Georges Minois, agrégé et docteur en histoire, enseigne à Saint-Brieuc. Spécialiste de l'histoire culturelle, il a publié une vingtaine d'ouvrages dont Bossuet, Charles VII et La Guerre de Cent Ans.

     

    >> Charlemagne, Georges Minois, éditions Perrin, 2010, 715 p. (26 €).

  • Je n'avais que 20 ans : Struthof, Dachau... Survivre à l'horreur

    struthof dachau.jpgUn livre bouleversant. Comme tant d'autres qui ont déjà été écrits sur ces effroyables événements : la déportation des résistants durant la seconde guerre mondiale. Louis Pesson, né à Amiens, se mariera avec une Vosgienne de Raon-l'Etape, Gilberte Clavé, après son retour des camps de la mort. Décédé alors qu'il avait à peine 59 ans, ses fils ont décidé de publier son témoignage qu'il avait soigneusement consigné dans un cahier dans les années qui ont suivi la libération de la France.

    Arrêté à Moulins en 1944 après quelques actions dans la clandestinité dans les environs de Saint-Etienne, il sera condamné à mort et connaîtra les prisons de Nevers puis du Cherche-Midi à Paris avant sa déportation au camp du Struthof et à Dachau. Il évoque les conditions insupportables de sa détention dans ces deux camps alors qu'il n'était âgé que de 20 ans et relate la période se situant entre l'arrivée des troupes américaines au camp de Dachau et son retour vers la France en passant par la Suisse.

    Un livre dédié à la mémoire de Louis Pesson et à toutes celles et ceux qui ont connu les terribles épreuves des camps de l'horreur. Et qui y ont laissé leur vie et leur jeunesse.

     

    >> Je n'avais que 20 ans. Struthof, Dachau. Survivre à l'horreur, Louis Pesson, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2010, 141 p., ill. (16 €).

  • Les oubliés vosgiens de la Grande Guerre

    Raon-sur-Plaine et Raon-lès-Leau, oubliées du traité de Versailles de 1919, n'ont jamais récupéré les quelque 2.000 ha de forêt que l'Allemagne leur a spoliés en 1871. Les deux communes vont saisir la justice.

     

    raon.jpg« Nos aïeuls ont voulu rester français. Pour récompense, ils ont été spoliés ». 138 ans après la signature du traité de Francfort, la blessure est encore ouverte au pied du Donon. Les vosgiens de Raon-sur-Plaine et les voisins meurthe-et-mosellans de Raon-lès-Leau n'ont toujours pas digéré les facéties de l'histoire dont ils sont toujours victimes. La faute à une méprise et un oubli.

     

    Leur malheur débute à l'issue de la guerre de 1870. Considérant le Donon comme un passage hautement stratégique, entre Strasbourg et Lunéville, Bismarck réclame et obtient l'annexion des deux communes pourtant située hors de la ligne de partage. Aussitôt, c'est le tollé, les habitants protestent, revendiquent, entravent le fonctionnement de l'administration allemande et finissent par obtenir après sept mois passés en territoire annexé, la signature d'une convention additionnelle au traité.

     

    Les deux villages sont rendus à la France, à l'exclusion de quelque 1.893 ha de forêts domaniales situés sur les versants occidentaux du Donon. Dans l'affaire, Raon-sur-Plaine a perdu les deux tiers de son territoire. Pour Raon-lès-Leau, c'est encore pire. La commune amputée des 9/10ème de sa surface n'est plus qu'un mouchoir de poche de 170 ha, sans ressources ni moyens.

     

    Raon-sur-Plaine monument évadés.jpgAussi, pendant près d'un demi-siècle les deux communes vont s'accommoder tant bien que mal de cette situation. En 1918, quand l'armistice de la grande guerre est signé, les deux Raon pensent qu'elles vont légitimement rentrer dans leurs biens, avec le rétablissement des frontières d'avant 1871. Erreur. Le traité de Versailles oublie tout bonnement la convention additionnelle les concernant.

     

    Leur forêt reste donc la propriété de Grandfontaine, dans le Haut-Rhin. Depuis, les deux communes n'ont cessé de revendiquer leurs dus. En vain. « On a écrit à tous les présidents de la République et obtenu autant de réponses polies. L'État prend toujours bonne note de nos doléances, mais se garde bien d'aborder le sujet sur le fond ». Il faut dire que l'affaire n'est pas mince. Son règlement suppose de modifier les limites territoriales de trois départements et deux régions. Pas moins.

     

    « Pour revenir en arrière, on nous dit qu'il faut l'accord de la commune de Grandfontaine. C'est une manière de ne pas avancer. Car, bien évidemment, Grandfontaine n'a aucun intérêt à revenir à ses limites territoriales d'avant 1871 », observe le maire de Raon-sur-Plaine, Antoine Quirin.

     

    Estimant avoir épuisé tous les recours et interventions possibles auprès de l'État, les deux communes ont donc décidé de s'attacher les services d'un avocat et de saisir la justice. « Il n'existe pas de prescription s'agissant d'une collectivité territoriale. Nous avons subi un préjudice, l'État nous doit réparation. La privation de cette taxe sur le foncier non bâti (NDLR : environ 70.000 euros par an) nous pénalise lourdement et nous oblige à vivre de la charité publique », conclut le maire de Raon-lès-Leau, Etienne Meire. Au pied du Donon, la bataille des forêts est décidément loin d'être terminée.

     

    Jean-Marc TOUSSAINT

     

    [L’Est Républicain | 09.11.09]

  • La « drôle de guerre » et la défaite de juin 1940 dans le Grand Est

    Pour ceux qui vécurent cette époque, comme pour les historiens qui l'étudient, la « drôle de guerre » puis la défaite militaire de juin 1940 constituèrent l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la France contemporaine.

     

    la grande débâcle.jpgSoixante-dix ans après la déclaration de guerre, L’Est Républicain a pris l'initiative d'explorer cette période au travers des archives historiques et grâce aux souvenirs des témoins.

     

    Pendant le conflit ou lors de l'exode, ils étaient sous les drapeaux ou encore adolescents : ils ont tous assisté plus ou moins impuissants à l'effondrement de l'armée et du pouvoir politique, à l'arrivée des troupes allemandes dans les villes et les villages, à la mise en place du régime de Vichy, à partir de juillet 1940. Leurs souvenirs sont évidemment précieux. Ils ont été recueillis avec le plus grand soin afin de les confronter aux événements et de les replacer dans le contexte général.

     

    L'accent est mis dans ce magazine sur la dimension régionale de la guerre. La Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté - avec le nord de la France - furent une fois encore en « première ligne » dès septembre 1939 avec les grandes opérations d'évacuation des populations civiles qui vivaient à proximité de la frontière et l'installation des troupes dans les abris de la ligne Maginot. Nos régions furent ensuite, en juin 1940, le théâtre des opérations terrestres et aériennes lancées par Hitler et ses généraux : des Ardennes à la Suisse en passant par le Toulois, le Saintois, le massif des Vosges, des unités françaises mais également polonaises résistèrent et infligèrent même des pertes importantes à l'ennemi. Mais, ces poches de résistance - alors que partout le front craquait - ne permirent pas de vrai sursaut militaire.

     

    L'Est de la France, après la défaite, n'en avait pas fini avec l'histoire : la Moselle et l'Alsace subissaient l'annexion, le reste de la Lorraine était englobé dans une zone interdite, les Vosges étaient placées sous haute surveillance tandis que la Franche-Comté était coupée au sud par la ligne de démarcation. Les populations allaient souffrir encore longtemps avant la Libération.

     

    >> « 39-40 : la grande débâcle », hors-série de L'Est Républicain, septembre 2009 (7 €).

  • L'ouvrage posthume d'Albert Fäh : "Les tragédies des années noires 1939-1945"

    Le Vosgien Albert Fäh, décédé en octobre 2008, offre à la jeunesse d'aujourd'hui souvent mal informée des événements qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale, un recueil d'articles provenant d'horizons divers. Tous relatent les tragédies vécues par les Français au cours de ce conflit.

     

    tragédies des années noires.jpg

     

    Albert Fäh, ancien déporté, fut président de l'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) jusqu'à son décès. Après son engagement dans la Résistance et son calvaire en déportation, il s'est investi sans compter pour la mémoire des combattants de toutes les guerres et des déportés.

     

    Ce recueil est l'oeuvre ultime qu'il a écrite à destination des plus jeunes, en particulier des lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation.

     

    L'association vosgienne Entente Résistance Internement Déportation a voulu, en l'éditant, rendre hommage à son président fondateur, patriote dans l'âme, fidèle aux idéaux qui ont fait la grandeur de la France, M. Albert Fäh, et faire perdurer le souvenir de celles et de ceux qui se sont engagés pour la liberté.

     

    Cet opuscule comporte 14 chapitres qui sont autant de tragédies. Pour se souvenir et pour demeurer vigilant.

     

    >> Les tragédies des années noires 1939-1945, Albert Fäh, éditions du Sapin d'Or, 2008, 102 p., ill. (10 € + 3 € frais de port)

    >> Si l'ouvrage est réservé en priorité aux jeunes lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation, chacun peut le commander auprès de : Monsieur le Président de l'ERID, 3 place de l'Hôpital, 88240 FONTENOY-LE-CHÂTEAU

  • Bitche va accueillir le 16ème bataillon de chasseurs

    insigne 16e BCP.jpgSelon le ministère de la Défense, le 16ème bataillon de chasseurs basé à Saarburg (Allemagne), reliquat des Forces Françaises stationnées en Allemagne (FFA) depuis la Seconde Guerre mondiale, sera rapatrié à Bitche (Moselle). Il remplacera le 57ème  régiment d'artillerie dissous en 2010.

     

    Il s’agit d’un début de compensation pour la Lorraine après l’annonce de la disparition de plusieurs unités dans la région à échéance 2011. D’autres villes lorraines – Dieuze, Metz, Commercy, etc. - attendent avec impatience l’arrivée de nouvelles unités ou de nouveaux services de la Défense.

     

    Par ailleurs, Strasbourg s’apprête également à accueillir dès cette année un bataillon allemand appartenant à la Brigade Franco-Allemande. C’est plus de 600 hommes qui s’installeront à Strasbourg-Illkirch en lieu et place du 1er régiment de génie dissous.

     

    Enfin, le 3ème régiment de hussards, un des deux régiments français de la Brigade franco-allemande, sera dissous après 2012 et remplacé par une autre unité mais basée en France. Quant au 110ème régiment d'infanterie, l'autre régiment français de la Brigade franco-allemande, il restera stationné en Allemagne, à Donaueschingen.

     

     

    [AFP | 07.02.09]