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L'association Saône lorraine se dote d'un nouveau site internet
Visitez le nouveau site internet de l'association Saône lorraine - association fondée en 1980 afin de sauver l'ancien couvent des Cordeliers des Thons (Vosges), et découvrez les différents lieux historiques et culturelles qu'elle anime dans le sud-ouest des Vosges ainsi que les animations proposées tout au long de l'année...
‡ A voir ici https://www.saonelorraine.com/ -
L'association Saône lorraine recrute un jeune volontaire en service civique
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Beaux villages lorrains
L'association Beaux villages lorrains fédère une dizaine de communes rurales des quatre départements lorrains qui oeuvrent en faveur de la valorisation de leur patrimoine vernaculaire, architectural et historique. Elle ne demande qu'à accueillir de nouveaux villages...
L'ouvrage présente chacune des localités concernées avec de belles images qui donnent envie d'y vivre. Et qui révèle l'âme du bâti qui a su être conservé et valorisé.
Valoriser un village n'est pas chose insurmontable : il suffit d'insuffler un esprit, celui de l'amour de sa "petite patrie" et le reste suivra... Un bel exemple à suivre, car nos villages lorrains le méritent bien. Et la ruralité aussi.
‡ Beaux villages lorrains, collectif, Association Beaux villages lorrains, 2017, 101 p., ill., 15 €.
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Une tendre et constante amitié : les lettres d'Anne Charlotte de Lorraine à Gabrielle de Bouzey
« Je vous réitère ma tendre et constante amitié », « je vous assure d’une amitié éternelle », « je vous aime de tout mon cœur, passionnément ». C’est par ces tendres aveux qu’Anne Charlotte, abbesse de Remiremont et de Mons, princesse lorraine, fille du duc Léopold, conclut ses lettres à Gabrielle de Bouzey, son ancienne demoiselle d’honneur.
Au fil de cette correspondance rédigée de 1761 à 1773, Anne Charlotte nous invite au cœur de la société aristocratique lorraine et impériale. Elle nous associe à ses plaisirs futiles, à la chasse, aux jeux de cartes, aux jours heureux. Mais il n’est pas que du bon temps dans ce siècle de fer... La peste et la petite vérole frappent jeunes et vieux, pauvres et riches, jusque dans les familles princières. Anne Charlotte en souffre directement. Elle n’en est pas moins attentive à la misère du petit peuple, à « ces pauvres qui sont de chair et d’os comme nous ». Elle s’inquiète de ce monde ébranlé par les guerres et les révoltes, et dont elle pressent la fin : « Nous vivons dans un temps où l’on fait des choses sans exemples et je ne suis pas étonnée que l’on devienne fou. Je crois que le monde finira bientôt, car j’y vois bien des phénomènes ».
Abbesse, Anne Charlotte s’acquitte sincèrement de ses dévotions dans son abbaye de Mons pendant les temps de l’Avent et de Pâques, mais elle avoue sortir « extrêmement fatiguée de la Semaine sainte », et nous assure qu’elle « n’est pas dévote ». Princesse, elle vit davantage à la cour de son frère, gouverneur des Pays-Bas, que dans son abbaye. Elle n’en garde pas moins assez d’indépendance pour regretter ouvertement l’expulsion des Pères de la Compagnie de Jésus.
La lecture de ces 183 lettres inédites nous plonge dans l’univers de cette personnalité complexe, entre profondeur et futilité, entre espoir et inquiétude, entre violence et douceur de vivre, à l’image de ce XVIIIe siècle à la fois si proche et si différent du nôtre.
‡ Lettres d'Anne Charlotte de Lorraine à Gabrielle de Bouzey. Une tendre et constante amitié, Pierre Heili et Alain Petiot (prés.), FSSV, collection Mémoires et documents sur l'histoire des Vosges, 2017, 272 p., ill., 20 €.
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Architecture du XXe siècle dans le Grand Est
Ce beau livre illustré regroupe une sélection de bâtiments qui, en région Grand Est, ont obtenu le label « Patrimoine du XXe siècle », devenu depuis le 7 juillet 2016 le label « architecture contemporaine remarquable ».
Dus à des architectes de renom international (Renzo Piano, Jean Nouvel), à des maîtres d’œuvre plus modestes ou à des ingénieurs, les exemples proposés - dont de nombreux en Lorraine (églises, bâtiments publics civils et industriels) sont soit exceptionnels dans leur programme (l’attraction « Anaconda » du parc Walygator, près de Metz) soit parfaitement représentatifs d’une typologie singulière à certains moments du siècle (comme la Reconstruction post-conflits, la construction de grands sièges sociaux d’entreprises dans les années 1970 ou les piscines Tournesol) et font appel à des matériaux et des techniques de mise en œuvre variés.
Chacun des 11 chapitres correspond à un thème : apprendre/reconstruire/prier/travailler/se divertir/produire… Chaque création architecturale est replacée dans son contexte et commentée par un spécialiste, tandis que les photographies parfois spectaculaires dévoilent des angles de vue moins connus du grand public. L’ensemble met en exergue la richesse du XXe siècle en matière d’architecture et la vitesse avec laquelle elle prend forme et se transforme sous le coup des conflits qui ont traversé ce territoire, des booms et crises économiques, de la démocratisation de la cité notamment en matière d’instruction et de culture, mais aussi de production et consommation.
‡ L'architecture du XXe siècle Grand Est, collectif, éditions Lieux-Dits, 2018, 288 p., ill., 40 €.
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Soutenez le projet de restauration du choeur de l'église des Cordeliers des Thons (88)
La Fondation du patrimoine Lorraine soutient le projet de restauration du choeur de l'ancienne église conventuelle des Cordeliers des Thons.
L’association Saône Lorraine (Découverte et Sauvegarde du patrimoine du Sud-Ouest des Vosges) a été créée en 1980 pour alerter sur l’état critique de l’église de l’ancien couvent des Cordeliers des Petits-Thons qui, bien qu’inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1945, menaçait ruine.
Fondés en 1453, le couvent et son église ont été vendus à la Révolution puis divisés en trois lots convertis pour un usage agricole. Malgré des mutations, des altérations et le peu d’entretien, le couvent est parvenu jusqu’en ce début du XXIe siècle comme l’ensemble monastique se réclamant de Saint François le mieux conservé de tout l’Est de la France.
Grâce à une campagne de mobilisation sans précédent en 1983-84, la Région Lorraine et le Département des Vosges ont contribué pour 98 % à la réfection totale de la toiture assurant le sauvetage de l’église.
En 2006, 20 ans après, l’association peut enfin se rendre acquéreur de l’église et du tiers oriental (aile Est) du bâtiment conventuel la jouxtant avec pour but de les restaurer. En 2013, une première campagne de travaux a permis la reprise totale de la charpente et de la toiture de l’aile Est du bâtiment conventuel ainsi que l’enduit de façade Est.
En 2018, la poursuite de la restauration vise désormais l’église, chef d’oeuvre du gothique flamboyant, voûtée de 6 travées à nef unique dont un collatéral est flanqué de deux anciennes chapelles funéraires des seigneurs du lieu et dont les armoiries figurent sur toutes les clés de voûte.
La deuxième campagne de travaux envisagés doit permettre la restauration complète, intérieure et extérieure, du choeur avec reprise des maçonneries, des enduits, des contreforts et des remplages des 6 baies gothiques avec pose de vitraux.
Les travaux prévus s’inscrivent dans la continuité de l’action de l’association dans l’optique d’une utilisation à des fins culturelles (concerts, expositions, visites, colloques…).
L’édifice est un pôle patrimonial majeur dans une région rurale où le tourisme est devenu un enjeu primordial (abbaye bénédictine de Bleurville, cité Renaissance de Châtillon, église romane de Relanges, église gothique de Saint-Julien...). Des événements sont d’ores et déjà organisés sur le site participant ainsi à la dynamisation du territoire pour lequel l’association continue d’oeuvrer, notamment à la restauration du village Renaissance de Châtillon-sur-Saône.
‡ Soutenez le projet en effectuant un don défiscalisé sur https://www.fondation-patrimoine.org