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  • La statue de Saint-Eloi de l'église paroissiale de Bleurville

    VERS UNE RESTAURATION DE LA STATUE DE SAINT-ELOI ?

    399c6dc9493f175c5958ac7d824d03eb.jpgL'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville possède une statue en pierre polychrome du XVIe siècle représentant saint Eloi revêtu des ornements sacerdotaux d'un évêque de l'époque. Il est assis tenant un livre ouvert d'une main, l'autre bénissant. Mais pourquoi une statue de saint Eloi à Bleurville, si loin de ses lieux traditionnels de vénération (Soisonnais et Limousin) ? Retour sur l'histoire de ce célèbre saint.

    Né vers 588 à Chaptelat près de Limoges, l'orfèvre Eloi s'attacha au roi Clotaire II puis devint trésorier de Dagobert Ier avant d'être élu évêque de Noyon en 641. Fondateur de monastères en Limousin, à Paris et dans le Nord de la France, il passa 20 ans à convertir les populations des Flandres et des Pays-Bas au christianisme. Investi de toute la confiance du roi Dagobert, il obtint la soumission de Judicaël, duc des Bretons, en 636.

    Eloi est aussi connu pour ses travaux d'orfèvrerie (tombeau de saint Germain, évêque de Paris, châsses innombrables, sièges d'or et de pierreries) et pour la construction de nombreux édifices religieux.

    Saint Eloi est le patron des ouvriers et artisans maniant le marteau : orfèvres, batteurs d'or, taillandiers, serruriers, forgerons, charrons, maréchaux-ferrants, métallurgistes...

    Mais alors, comment expliquer la présence de saint Eloi à Bleurville ? Il est probable qu'existait au village dans le courant du XVIe siècle, des forgerons et des maréchaux-ferrants qui, suffisamment nombreux, fondèrent une confrérie dédiée à leur saint patron Eloi. Cette vénération est suffisamment rare en Lorraine pour être remarquée. Traditionnellement, les confréries d'artisans et de métiers faisaient réaliser une statue qui était portée en procession le jour de sa fête à l'issue d'une messe célébrée à la mémoire des confrères défunts. Seule demeure aujourd'hui la statue de notre saint.

    La statue, qui a subit les assauts du temps, doit faire l'objet d'une restauration. Souhaitons qu'elle soit rapidement réalisée afin que saint Eloi soit remis en valeur et soit de nouveau visible des fidèles et des visiteurs de l'église paroissiale. Ce sera une belle contribution à la conservation du patrimoine historique local.

  • Atelier-découverte à l'abbaye Saint-Maur dimanche 5 août

    A la découverte de la fabrication d'une cloche

     

    c32ec39767e5fa44d8bc72dc9d0edc66.jpgLes animateurs de l'association La Trace de Robécourt feront découvrir aux visiteurs de l'abbatiale Saint-Maur les techniques ancestrales de la fabrication d'une cloche. Cette association fait revivre les traditions des fondeurs de cloches du Bassigny en effectuant des démonstrations de coulées de cloches.

    Dimanche 5 août à l'abbaye Saint-Maur, les visiteurs auront la possibilité de découvrir les outils, modèles et moules utilisés par les "saintiers" itinérants du Bassigny jusqu'en 1939 pour fondre les cloches de nos églises (qui, rappelons-le, étaient la plupart du temps fondues dans les cimetières qui entouraient jadis les églises). Les animateurs présenteront l'histoire des fondeurs, leurs traditions et une foule d'anecdotes qui raviront le public.

    • Atelier-découverte autour de la fabrication d'une cloche à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville - Dimanche 5 août 2007 de 14 à 18h00. Entrée : 2 € pour les adultes, 1 € pour les enfants.
  • Bientôt une place neuve !

    QUEL NOM POUR UNE SI BELLE PLACE ?

    Les travaux d'aménagement de la place située entre La Poste et la mairie de Bleurville sont en voie d'achèvement : il ne reste plus qu'à poser un revêtement et installer un éclairage adapté qui donneront la touche finale aux travaux. Spacieuse, aérée, ouverte sur le parc de la mairie, la nouvelle place est aussi une invitation à découvrir le secteur avec la présence du panneau du Club Vosgien. Elle aura également un côté nature avec la plantation d'arbres et de végétaux. Mais aussi une incitation forte à pratiquer le tri sélectif puisque tous les containers de tri ont été rassemblés sur une plateforme unique.

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    Une fois achevée, la place méritera une belle inauguration... Et, pour honorer la magnifique sculpture de Jean-Louis Rollin installée au centre de la place, ne serait-il pas opportun de lui attribuer un nom qui sorte des sentiers battus ? A la place - si j'ose dire - de la traditionnelle "Place de la Mairie" ou de la "Place de la Poste", nos édiles (et les Bleurvillois) feront-ils preuve d'imagination en attribuant à ce nouvel espace une dénomination "originale" ? L'histoire du village offre maints exemples d'hommes et de femmes d'exception. L'histoire nationale aussi. Un hommage à tous les enfants de Bleurville morts au champs d'honneur au cours des siècles pourrait être une piste... Pourquoi pas ?

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  • Le blason de Bleurville

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    "De gueules à une couronne de chêne d’or, fruitée de glands de sinople, et tortillée en couronne d’épines ; au chef cousu d’azur chargé d’une crosse abbatiale et d’une hache d’or mise en sautoir, à la croix pattée de gueules brochant sur le sautoir"

    Les attributs du chêne symbolisent le "Chêne des Saints" arbre multiséculaire (fin XVIe s.), planté sur le territoire de Bleurville sur l'ancienne voie romaine menant à Darney. La crosse abbatiale et la croix rappellent l’abbaye bénédictine Saint-Maur fondée par un comte de Toul vers 1030. Enfin, la hache symbolise le travail du bois ; cette dernière activité est encore essentielle aujourd’hui dans la commune puisqu'elle possède un vaste patrimoine forestier.

    Ce blason est utilisé officiellement par la commune depuis 1997.

  • A la découverte de Saint-Pétersbourg... en images et en chansons !

    DIMANCHE 22 JUILLET A SAINT-MAUR, MARIE-MADELEINE BOULIAN ET SA FILLE SYLVIE NOUS FONT VISITER SAINT-PETERSBOURG

    c0c6d9b46d8ddd66410274d66f034414.jpgInvitée par les Amis de Saint-Maur, Marie-Madeleine Boulian a partagé devant une nef archi-comble ses souvenirs d’un récent voyage à Saint-Pétersbourg organisé par l’université de la culture permanente de Nancy.

    Le tsar Pierre le Grand construit à partir de 1703 une forteresse dans le delta de la Neva face à la Baltique. Saint-Pétersbourg, la « Venise du Nord », possède une foule d’églises à dômes et flèches dorés et colorés dont la célèbre église des Saints-Pierre-et-Paul, qui fut la nécropole des Romanov, mais aussi la cathédrale Saint-Isaac, la basilique du Saint-Sauveur du Sang Versé, l’église Saint-Nicolas-des-Marins, l’église de la Trinité et celle de Sainte-Marie-Madeleine. Un arrêt aussi à l’église Notre-Dame de Kazan transformée en temple de l’athéisme sous l’ère communiste. La conférencière fut intarissable sur le magnifique musée de l’Ermitage aux bulbes d’or et aux façades vert pâle, cœur culturel et historique de la cité impériale, avec ses riches collections de peintures et d’antiquités.

    De Saint-Pétersbourg, le public est transporté au château de Peterhof, le « Versailles russe » créé par Pierre Ier dans les années 1720. Puis, direction Novgorod, vieille ville médiévale fortifiée et son église de la Transfiguration du Sauveur de 1374.

    Retour à Saint-Pétersbourg avec une visite au théâtre14d2f2faee7d054b0dd68a900e9a5077.jpg Mariinsky (ex-Kirov) où enseigne Sylvie Boulian, chanteuse soprano. Pour le plus grand plaisir du public, Sylvie, qui avait revêtu pour l’occasion la sarafane (habit féminin traditionnel slave), assura les intermèdes vocaux en interprétant des chants russes longuement applaudis par un parterre d’admirateurs. Une présentation d’objets typiques russes apportait une touche insolite à la conférence. L’abbatiale Saint-Maur n’avait pas connu depuis longtemps une animation culturelle aussi intense et animée.

    ¨ Prochaine animation à Saint-Maur : dimanche 5 août de 14 à 18h00 atelier-découverte sur la fabrication des cloches animé par l’association La Trace, de Robécourt.

     

  • Richelieu et la Lorraine

    La politique mise en oeuvre par Richelieu à l'égard de la Lorraine répond à deux préoccupations : empêcher l'invasion du royaume de France par ses limites orientales et se ménager un accès au Rhin pour intervenir dans le Saint-Empire romain germanique. Les rapports entretenus par Louis XIII et le duc de Lorraine Charles IV s'inscrivent dans le conflit séculaire opposant le roi de France à la famille de Habsbourg. Les duchés de Lorraine et de Bar, tout autant que les Trois Evêchés se situent au coeur de la lutte menée par le souverain Bourbon contre l'hégémonie à laquelle prétendent l'empereur et le roi d'Espagne. Les principautés lorraines constituent une zone géographique essentielle dans la guerre de Trente Ans. Richelieu trouvera en Charles IV un adversaire beaucoup plus habile qu'il ne l'avait imaginé...

    L'auteur est docteur en histoire et chercheur à l'université de Paris-Sorbonne. Elle publie ici le fruit de ses recherches entreprises pour sa thèse de doctorat.

    • Richelieu et la Lorraine, Marie-Catherine Vignal-Souleyreau, éditions L'Harmattan, 2005, 431 p. (33 €)
  • Coup de chapeau à... la commune de Les Thons

    UNE RECONSTRUCTION EXEMPLAIRE : UNE MAISON RURALE VOSGIENNE TRADITIONNELLE

    La municipalité de Les Thons (Vosges, canton de Lamarche) a pris l'heureuse initiative de reconb0a1ef82de0f12a351bc9e01a9cc8331.jpgstruire une ancienne ferme des XVIIIe-XIXe siècles au lieu de la démolir purement et simplement sous prétexte de sécuriser un carrefour du village.

    C'est désormais une jolie petite maison rurale du sud lorrain qui a été réhabilitée dans le respect de l'architecture traditionnelle. Ce ne sera pas simplement une "maison-musée" que l'on regardera de l'extérieur. La municipalité veut en faire un lieu de vie puisque l'habitation accueillera à terme un petit musée local et les allées du "jardin de grand'mère" attenant pourront être parcourues sans restriction.

    Nos villages ne peuvent - et ne doivent - pas être considérés comme des objets de musée : rendre accessible et vivant notre patrimoine doit contribuer à mieux comprendre l'histoire et la vie du monde rural. Les Thons y contribuent grandement par cette réhabilitation. Alors que dans de trop nombreuses communes voisines de vieilles fermes croulent dans l'indifférence générale...

    Bravo à Monsieur le Maire, à l'équipe municipale et aux bénévoles de Les Thons pour leur initiative salutaire et exemplaire. On aimerait qu'elle inspire les élus des villages de la communauté du Pays de la Saône vosgienne... et tous les élus vosgiens et lorrains.

  • C'était la fête patronale !

    Dimanche 8 juillet, Bleurville fêtait son saint patron !

    Traditionnellement fixée au deuxième dimanche de juillet, la fête patronale de Bleurville honore df53b2670f77616b7c30fbe4a1c8c4f0.jpgle saint patron de l'église paroissiale : saint Pierre-aux-Liens. L'église possède une belle statue de Saint-Pierre en bois polychrome du XVIe siècle installée au choeur ainsi qu'une sculpture en pierre de notre saint patron (du XVIe siècle également), possédant encore quelques traces de polychromie, fichée dans une niche située à droite du grand portail. Saint Pierre est, en fait, le second patron de la paroisse : saint Maur - saint patron de l'abbatiale bénédictine locale - fut fêté à Bleurville dès le XIème siècle. Saint Pierre-aux-Liens était invoqué par les voleurs et autres bandits de grand chemin... Est-ce à dire que Bleurville fut, en des temps reculés, un repaire de voyous pour que l'on attribue le patronnage de Pierre à l'église locale ?...

    Quoi qu'il en soit, le village a dignement fêté son saint patron ce dimanche lors d'une messe célébrée par l'abbé Charles Villaume. Le comité de jumelage Bleurville-Chichery avait mis sur pied dès samedi soir un vide-grenier ainsi qu'une dégustation d'escargots de Bourgogne. Ces animations connurent un réel succès. Dimanche, sur la place des Ponceaux, la fête foraine battait son plein avec les traditionnels manèges et attractions foraines... même si la météo pluvieuse n'a pas favorisé le déplacement des villageois. Lundi après-midi, c'était la gratuité des manèges offerte par la municipalité aux enfants de Bleurville perturbée également par une météo décidément bien capricieuse.

    A l'année prochaine. Pour perpétuer la tradition !

  • René Fonck, l'As des As, l'homme

    L'aviateur de la Grande Guerre originaire de Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) fait l'objet d'une nouvelle biographie. la vie de René Fonck (1894-1953), considéré comme l'As des As de la Première Guerre mondiale avec 127 victoires aériennes, est ici abordée sous un aspect jusqu'alors jamais étudié. Si sa vie privée, politique et militaire est désormais bien connue, l'ouvrage fouille plus précisemment les "années noires" de l'aviateur vosgien. Pour surtout mettre un terme aux insinuations sur son passé de "collaborateur" avec le régime de Vichy et l'occupant durant la Deuxième Guerre mondiale. Les archives militaires ont permis aux auteurs de révéler les raisons de son arrestation et de son incarcération à la Santé à la Libération à la suite d'une dénonciation calomnieuse. Un vosgien à redécouvrir. Un livre pour rétablir la vérité.

    • René Fonck, l'As des As, l'homme, Corinne Micelli et Bernard Palmieri, éditions ISC Economica, 372 p., ill. (30 €).
  • Jusqu'au bout de l'Algérie française : Bastien-Thiry

    Le 11 mars 1963, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, 35 ans, polytechnicien, ingénieur en chef de l'Air, issu d'une famille appartenant à la grande bourgeoisie lorraine, est fusillé pour avoir voulu tuer le président de la République française, le général de Gaulle. L'événement est entré dans l'histoire sous le nom d'attentat du Petit-Clamart.

    Comment un homme, doté de profondes convictions chrétiennes et d'un niveau culturel supérieur, a-t-il pu en arriver là ?

    Grâce à de nombreux documents inédits, Jean-Pax Méfret apporte de nombreuses et stupéfiantes révélations. Ayant rencontré des membres encore inconnus du commando qui a organisé l'attentat, il nous entraîne au coeur des années terribles qui ont marqué la fin de l'Algérie française.

    C'est aussi l'histoire d'un homme d'honneur marqués par son attachement à sa terre natale, la Lorraine.

    • Jusqu'au bout de l'Algérie française : Bastien-Thiry, Jean-Pax Méfret, éditions Pygmalion, 2007, 281 p., ill. (21,50 €).
  • A l'abbaye Saint-Maur : vernissage de l'exposition "Les cloches du Bassigny : histoire(s) et techniques"

    L'ABBAYE SAINT-MAUR ACCUEILLE UNE EXPOSITION ORIGINALE SUR LA FABRICATION DES CLOCHES

    aabdeced32a7ca4e4ed0dd1b411f3aba.jpg Samedi 30 juin, l'abbatiale bénédictine accueillait les Amis de Saint-Maur et les membres de l'association La Trace de Robécourt pour le vernissage de l'exposition consacré à la fabrication des cloches et à l'histoire des saintiers du Bassigny. Le président des Amis de Saint-Maur souhaita la bienvenue à tous et se réjouit de voir présenter dans les murs de l'ancienne église une exposition qui rend hommage au travail des fondeurs de cloches.

    On ne peut pas rêver meilleur endroit pour parler de cloches ! Les églises ont été les premières à être équipées de sonneries et les fondeurs produisaient souvent les cloches aux pieds des clochers.

    Le Bassigny est vraiment la terre d'élection des fondeurs (ou saintiers) qui, avant de se sédentariser dans les villages entre Lorraine et Champagne, s'expatriaient en France et à l'étranger pour fondre les cloches commandées par les paroisses.

    L'exposition présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville rend hommage à ces artistes et à tous ceux qui oeuvrent pour la transmission de ces savoirs-faire ancestraux.

    • L'exposition se visite du 1er juillet au 20 septembre 2007, tous les jours (sauf le lundi) de 14h à 18h.
  • Début des répétitions de "La lune écarlate"

    6d58a3e2742b4532254b4c04f6d848ed.jpgLa troupe des acteurs et figurants du spectacle "la lune écarlate" commence ses répétitions à Bleurville, sur la place du Prince, à compte du 6 juillet. Les séquences filmées ont été tournées dans le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône.

    C'est donc le début de la grande aventure qui va mener la joyeuse compagnie aux représentations du mois d'août.

    Rappelons que ce grand spectacle narre l'histoire d'une série de crimes perpétrés dans le village vosgien de Bleurville dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cette affaire est connue sous le nom d'"affaire Busenet".

    Alors bon vent à l'Odyssée pour ce nouveau spectacle !