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diocèse - Page 3

  • Nouvelle réorganisation de la paroisse N.-D. de la Saône en perspective

    abbé ch villaume 2005.jpgLundi 14 septembre, le conseil pastoral de la grande paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) se réunira à la maison paroissiale de Monthureux afin de mettre en place la réorganisation de la paroisse. Celle-ci est rendue nécessaire par la retraite du prêtre desservant, l'abbé Charles Villaume, toujours en résidence à la cure de Bleurville. L'abbé Villlaume, qui fut prêtre fidei donum au Mali durant 30 ans avant d'être nommé à Bleurville en 1994, a connu quelques ennuis de santé au cours de l'année, nécessitant un repos prolongé et... bien mérité.

    De nombreux sujets seront abordés au cours de cette importante réunion qui rassemblera les délégués des onzes paroisses réparties sur les deux cantons ruraux du sud-ouest vosgien de Monthureux-sur-Saône et Lamarche. Les catholiques seront appelés à participer plus activement à la vie de la grande paroisse autour du prêtre administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, actuel curé de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel (Lamarche).

    Souhaitons que l'abbé Villaume puisse profiter d'une longue et paisible retraite dans son presbytère de Bleurville où il pourra assurer une présence spirituelle réconfortante auprès des paroissiens et un soutien au curé desservant la paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    [cliché H&PB]

  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • Une pétition pour garder le curé de Corcieux (Vosges)

    abbé meyer.jpg
    [Vosges Matin | 14.07.09]

  • Un prêtre mosellan nommé évêque de Saint-Pierre-et-Miquelon

    Le père Pierre Gaschy, curé de Fameck, en Moselle, a été nommé par Sa Sainteté Benoît XVI vicaire apostolique, c'est-à-dire évêque de Saint-Pierre-et-Miquelon dans l'Atlantique nord, non loin de Terre-Neuve et du Québec.

     

    évêque.jpgAgé de 68 ans, ce religieux, membre de la congrégation du Saint-Esprit - les Spiritains - né à Colmar, est fils de viticulteur. Après des études secondaires en Alsace, il est entré dans les ordres. Il a suivi un premier cycle de séminaire à Mortain (Manche) puis un deuxième cycle à Chevilly-Larue, en banlieue parisienne.

     

    Pierre Gaschy a prononcé ses voeux perpétuels en 1968 avant d'être ordonné prêtre l'année suivante à Eguisheim (Haut-Rhin).

     

    Ses ministères successifs au sein de sa congrégation l'ont conduit à deux reprises en Afrique, en République centrafricaine, et dans l'est de la France, à Strasbourg, à Blotzheim, à Saverne et enfin à Fameck, dans la Moselle industrielle, où il avait été nommé curé voici trois ans.

     

    A Saint-Pierre et Miquelon, Mgr Pierre Gaschy succède à Mgr Lucien Fischer, un autre Alsacien, qui part à la retraite.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.06.09]

  • Inauguration du grand orgue restauré de la cathédrale de Saint-Dié

    Détruit lors du dynamitage de la cathédrale par les allemands en 1944, le grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié est enfin reconstruit.

     

    orgues saint dié.jpgIl a été restauré par l’atelier de facture d’orgues de Pascal Quoirin, installé dans le Vaucluse. Ce grand orgue est un instrument classique à caractère polyphonique. Inséré dans un buffet d'inspiration moderne, il est doté d'un décor plutôt contemporain afin de s'harmoniser avec les vitraux de facture récente.

     

    Le grand orgue Quoirin sera officiellement inauguré dimanche 28 juin 2009 selon le programme suivant :

     

    >> 10h00 : messe pontificale et bénédiction de l'instrument par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié. Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction. Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré » en indiquant la diversité de ses fonctions : louer le Père, le Fils et l’Esprit, honorer la Vierge Marie, participer à l’action de grâce et à la supplication des fidèles, apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine, soutenir la prière.

     

    >> 15h00 : concert inaugural avec Jean Pierre Lecaudey et Frédéric Mayeur.

     

     

    [Plus d'infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Inauguration-du-grand-orgue-de-la.html]

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Pour aider à la restauration de l'église de Jeanne d'Arc

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    église domrémy.jpg
    >> Pour soutenir l'association pour la restauration de l'église de Jeanne d'Arc et participer à la restauration de l'église paroissiale Saint-Remy de Domrémy :
    APREJA - 7 rue Principale - 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE
    Tél. : 03.29.06.90.70

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

    projet diocèse st dié.jpg

     

    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • Lignéville : la chapelle Saint-Basle rachetée par la commune ?

    Le conseil municipal de Lignéville, petit village vosgien des environs de Vittel, a eu récemment à examiner une proposition de l'évêché de Saint-Dié. Le diocèse vosgien propose en effet à la commune de Lignéville de racheter l'ancienne chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.

     

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    La chapelle Saint-Basle de Lignéville

     

    La question doit être de nouveau examinée lors d'un prochain conseil municipal.

  • La belle nuit de la cathédrale de Nancy

    Samedi soir, jusque dans la nuit, la cathédrale s'est ouverte au monde pour transformer son parvis en scène de théâtre et dévoiler ses trésors.

     

    cathédrale nancy.jpgAmbiance particulière samedi 2 mai sur le parvis de la cathédrale Note-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy. Organisée par les curés des paroisses cathédrales du Grand Est, « La nuit des cathédrales » se célébrait également dans la cité ducale lorraine.

     

    Histoire de rappeler que les cathédrales sont bien au centre des villes et des diocèses, mais également dans la vie des villes, cette nuit des cathédrales se traduisait par des animations de tous les styles.

     

    Ainsi, à Nancy, le bon roi Stanislas trônait sur le parvis pour voir avec son peuple, venu en nombre, des saltimbanques, des jongleurs et des choristes. Les cloches ont tinté sous tous les tons – volée, glas, angélus -, marquant les différentes sonneries qui leur sont dévolues, et les Nancéiens ont pu apprécier un concert bien particulier, comme ils en ont rarement l'occasion.

     

    Dès le début de la soirée un récitant appelait la foule à se rassembler pour être aux premières loges pour le spectacle de rue. Musique profane et actuelle avec, pour accueillir la foule, le chant de l'opéra rock « Il est venu le temps des cathédrales », musique de grande sarabande, sous le regard approbateur de Stanislas, danse sur le chant « Belle », suivi de quinze minutes de jonglage.

     

    Après le départ du roi-duc en calèche, sous les applaudissements, la foule entre enfin dans l'édifice à l'invitation du curé Boichot, et se met à chanter. Pierre Cortellezzi, titulaire des grandes orgues de la cathédrale depuis 1950, a pris plaisir à expliquer, depuis son banc derrière l’instrument, par vidéo interposée la construction et les évolutions au cours des siècles de cet orgue complet. Puis il interprétera au cours de la suite de la soirée différentes pièces spécialement composées pour l'orgue.

     

    Un circuit-découverte des chapelles latérales et des grilles ainsi que de la statuaire de la cathédrale permis au public de découvrir - ou de redécouvrir - ce monument incontournable de la ville, qui est aux cœur de la cité. Une conférence en apprit encore plus sur l'histoire de cet édifice du début du XXIIIe siècle.

     

    La soirée s’acheva vers minuit après un Te Deum solennel, l'Ave Maria de Dubienski, différents chants et psaumes. Sortie générale accompagnée par la musique de la Toccata de Vidor interprétée à l'orgue par maître Pierre Cortellezzi.

     

    Une belle nuit mêlant découverte du patrimoine, animations, chants et musiques.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 03.05.09]

  • 2 mai, "La Nuit des Cathédrales" : entre patrimoine architectural et quête spirituelle

    nuit des cathédrales.jpg
    cathédrale nancy.jpg
    [document : paroisse Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, cathédrale de Nancy]

  • Denier de l'Eglise : donnez... et réduisez vos impôts !

     

    denier de l'eglise.jpg

     

    Renseignements et don possible sur http://catholique-nancy.cef.fr

  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • Un missionnaire lorrain bientôt béatifié ?

    Ce missionnaire lorrain a été assassiné en Asie en 1959. Son procès en béatification vient de s'ouvrir.

     

    rené dubroux missionnaire lorrain au laos.jpgSur cette photo, le Père René Dubroux porte la longue barbe des missionnaires ; son regard semble tourné vers d'insondables profondeurs.

     

    En ce 12 décembre 1959, deux semaines avant Noël, il visite le village de Palay, au Laos. Caché derrière un buisson, un militant du Pathet Lao (ou Lao Viet, mouvement communiste laotien) bondit vers la sacristie de la chapelle où il se trouve. Il tire un seul coup de fusil. Le missionnaire s'effondre, tué sur le coup.

     

    En seize ans, de mars 1954 à mars 1970, un prêtre laotien, six oblats de Marie-Immaculée (OMI), qui, en Lorraine, animèrent longtemps le pèlerinage marial sur la colline de Sion, cinq membres des Missions étrangères de Paris - dont René Dubroux - et cinq laïcs chrétiens furent ainsi assassinés par les communistes du Pathet Lao.

     

    Les missionnaires étaient arrivés à la fin du XIXe siècle dans ce pays. Afin de développer l'évangélisation, les Missions de Paris avaient demandé aux OMI de les rejoindre. En 1935, les premiers religieux arrivent sur place. Le Père René Dubroux les rejoindra treize années plus tard.

     

    Né à Haroué, au pied du château des Beauvau-Craon, quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale (28 novembre 1914), après des études primaires dans son village et secondaires à Nancy, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Dié juste avant que n'éclate la guerre de 39-45. Puis « il reçoit un appel dans l'appel », indique l’abbé Bruno Gonçalves, en charge de son dossier à l'évêché de Nancy. Il fréquente le Grand Séminaire de Saint-Dié de 1933 à 1939 et reçut le sous-diaconat le 11 décembre 1938, le diaconat le 18 décembre 1938 et la prêtrise le 8 janvier 1939. Il fait alors le choix d'entrer au séminaire des Missions étrangères de Paris.

     

    Affecté au Laos, il reste d'abord deux ans comme aumônier militaire en Indochine avant de rejoindre enfin son poste en 1948. Nommé à Namdik, il y resta neuf ans. Il y développa la foi de ses fidèles et s'efforça également d'améliorer leur sort. Il leur apprit à exploiter la forêt et à vendre le bois. Après ses neuf années entrecoupées d'un retour de quatorze mois en France, il fut nommé dans un autre district. C'est dans ce secteur qu'il fut assassiné. Il est enterré à Thaktet.

     

    La procédure de béatification appelle une étude fouillée préalable et un long procès au Vatican. Cependant, les lorrains - et toute l'Eglise - peuvent espérer un jour prochain pouvoir honorer l'un des leurs sur les autels de leurs églises.

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.12.08]

  • Les 50 ans de sacerdoce de l'abbé Jean Didot célébrés à Padoux (Vosges)

    abbé jean didot.jpgL'abbé Didot est né le 2 août 1932 à Clairey, hameau de Hennezel. Il est le cinquième enfant d'une famillle de sept dont le papa était maître-verrier. Après des études classiques dans les petits séminaires diocésains, Jean Didot entre en 1952 au grand séminaire de Saint-Dié. Une interruption pour son service militaire, puis en 1956, appelé en Algérie où il aura la possibilité d'enseigner aux petits algériens.

     

    Il est ordonné prêtre le 24 mai 1958. Nommé vicaire à la basilique Saint-Maurice d'Epinal, il a alors découvert l'aumônerie dans les mouvements d'action catholique spécialisés : '« J'ai appris à écouter la vie comme elle est et trouver la cohérence avec l'Evangile et je continue ». En 1972, Monseigneur Jean Vilnet lui confie la mission d'accompagner les jeunes gens qui se posaient la question d'être prêtre ; en 1988, c'est le monde des forains qui lui est ajouté et en 1989 il devient prêtre de quatre paroisses : Damas-et-Bettegney, Hennecourt, Gorhey et Bocquegney avec le soutien d'une équipe de laïcs. En 1999, il prend en charge quatorze villages qui forment la paroisse Saint-Thérèse-du-Durbion tout en continuant à suivre spirituellement le monde des forains et des jeunes sur Epinal. Depuis la vente des locaux paroissiaux à Epinal, l'abbé Jean Didot réside à Padoux.

     

    jubilé abbé didot.jpgLors de la messe de jubilé célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, la foule des fidèles et son recueillement  ont donné toute l'ampleur de la reconnaisance témoignée à l'abbé Jean Didot dont la discrétion, l'écoute et la disponibilité sont les fils conducteurs de sa vocation de prêtre.

     

     

    [d'après L'Est Républicain | 14.10.2008]

  • Un jeune vosgien ordonné prêtre à Nancy

    Arnaud Mansuy ordonné prêtre en la basilique Saint-Epvre

    frère arnaud mansuy.jpgLe bressaud Arnaud Mansuy, 30 ans, de la Congrégation de l’Oratoire, a été ordonné prêtre dimanche 22 juin 2008 en la basilique Saint-Epvre à Nancy. L’ordination a été célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

    L’abbé Arnaud Mansuy appartient à la Congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe-de-Néri de Nancy. Cette communauté de 14 prêtres a la charge de la basilique Saint-Epvre depuis 15 ans ainsi que d'autres paroisses de l'agglomération nancéienne.

    Pour Arnaud Mansuy, diacre depuis juin 2007, détaché à la cathédrale, cette nouvelle charge est l'aboutissement d'un cheminement spirituel entamé tout jeune. Un long parcours qui lui a fait rencontrer Sa Sainteté Benoît XVI, alors cardinal, à Cologne. Mais aussi Jean-Paul II, en 2000, au Vatican. Le pape polonais avait même célébré une messe pour son petit groupe de séminaristes. Un moment fort dans sa vie de chrétien et à jamais inscrit dans sa mémoire.

    Dès l’âge de 7 ans, le petit Vosgien de la Bresse caressait le rêve de devenir prêtre. Ses parents, ouvriers, ne sont pasabbé arnaud mansuy.jpg particulièrement pratiquants, tout juste croyants. Un bac d’économie en poche, Arnaud Mansuy a travaillé un an auprès d'un aumônier dans un établissement privé. Il y a tout juste dix ans, il a intégré le séminaire à la maison de l'Asnée à Villers-les-Nancy pour y étudier la propédeutique et suivi un premier cycle de philosophie. Pour prendre de « l'épaisseur humaine », il a ensuite rejoint le Secours Catholique comme permanent à la délégation de Meurthe-et-Moselle. En 2001, il a entamé son noviciat à l'Oratoire. En 2004, il a été envoyé dans un institut théologique du Vaucluse. Passage obligé, il a enfin été nommé diacre en juin 2007.

    Ses parents, ses frères et sœurs, « tous dans le civil, dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le mien » ont eu le temps de s'habituer à sa vocation. « Il y a un très grand respect des deux côtés. Personne ne porte de jugement sur l'autre. Ils partagent ma joie ».

    Les Vosgiens s'associent également la joie de ce tout nouveau jeune prêtre qui célébrera sa première messe en la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy dimanche 6 juillet.

    [d'après L'Est Républicain | 23.06.08]