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  • De Nancy au Camp des Romains - 1914

    En 1933, le médecin colonel Eugène Georges du 8e régiment d'artillerie de Nancy traduisait les mémoires du général allemand Ludwig von Gebsattel. Depuis 80 ans, ce tapuscrit est resté inédit malgré l'intérêt historique majeur pour la compréhension des batailles du Grand Couronné (ou bataille de Nancy) et du Saillant de Saint-Mihiel en 1914.

    Voilà enfin édité un outil important attendu par les historiens des batailles de Lorraine. La version allemande de ces évènements confirme l'âpreté des combats, l'acharnement pou remporter la victoire sur les forces françaises.

    La description précise des lieux, la présence des noms des combattants et leurs positions sur le terrain, leurs manœuvres bien préparées offrent au lecteur un autre éclairage des conflits en Lorraine au début de la Grande Guerre. Même si les Français sont cités comme étant l'ennemi dans les propos du général commandant le IIIe Corps d'armée bavarois, le lecteur est pris dans l'action et découvre que nous avons échappé de peu à un désastre le 11 septembre 1914, alors que les forces en présence prévoient chacune de leur côté la retraite... C'est la divine surprise qui fait attendre 24 heures au général de Castelnau et à ses généraux, alors que Nancy est bombardée par l'artillerie allemande, commençant leur retraite décidée par le commandement suprême.

    Une équipe d'historiens lorrains a remis le travail du médecin colonel Georges à l'honneur à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, en accompagnant la traduction avec des notes explicatives.

     

    ‡ De Nancy au Camps des Romains 1914, Baron Ludwig von Gebsattel, Christian Dumont et Jean-Claude L'Huillier (prés.), 2015, 259 p., ill., cartes (22 €).

  • Migrants, réfugiés... : la souffrance de l'Occident chrétien est pour demain

  • Plaques de cheminées héraldiques (fin XVe-XXe s.)

    Ce fort volume étudie particulièrement les plaques - encore appelées "taques" en Lorraine  - armoriées, hors celles aux armes de France. Dès l'apparition des premières plaques de cheminée, probablement à la fin du XVe siècle, les armoiries se sont emparées de leur surface comme elles participent de tous les décors dont celui des cheminées.

    L'auteur aborde l'histoire des techniques dans les forges avec une étude sur les prix, le transport et le marché des contrecoeurs dont celui des Maisons royales. Il décrit aussi le rôle des ornemanistes et sculpteurs sur bois qui créeront des modèles qui, imprimés dans le sable, donneront naissance à la plaque de fonte moulée. Enfin, il analyse avec érudition les subtilités des représentations héraldiques.

    Mais le grand intérêt de cet ouvrage réside dans le catalogue de 683 plaques de cheminée et modèles en  bois, des XVIe au XXe siècle, tous ornés d'armes dont beaucoup proviennent de Lorraine et des territoires avoisinants. L'approche chronologique du classement permet une meilleure compréhension de l'histoire et de l'évolution des décors des plaques.

    Un ouvrage de référence en la matière.

     

    ‡ Plaques de cheminées héraldiques. Histoire d'un support métallique des armoiries - fin XVe-XXe siècle, Philippe Palasi, éditions Gourcuff Gradenigo, 2014, 318 p., ill. (69 €).

  • Les évacuations sanitaires en Indochine et en AFN : appel à témoins

    Patrick-Charles Renaud, historien lorrain auteur d'une quinzaine d'ouvrages, travaille actuellement sur un projet d'ouvrage qui sera consacré aux évacuations sanitaires par voie aérienne, plus particulièrement en Indochine et en Afrique du Nord (AFN).

    Bien qu'ayant déjà des témoignages, il souhaite recueillir de nouveaux récits - si possible inédits - auprès de navigants, qu'ils aient été pilotes, radios, mécaniciens, médecins, infirmiers... voire même blessés, sur la période allant de 1945 à 2015 (Indochine, AFN, Tchad, Yougoslavie, Afghanistan, Mali...).

     

    ‡ Contact :

    Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 Essey-lès-Nancy

    Courriel : patrick-charles.renaud@orange.fr

    Plus d'info sur son site internet : http://p-c.renaud.monsite-orange.fr

  • Parce que c'était lui

    Roger Poinsot poursuit sa quête historique avec un nouveau roman qui a pour cadre nos Vosges, entre Moyen Âge et Renaissance.

    Dans Parce que c'était lui, l'auteur conte la vie d'une famille de charbonniers venue de la région de Bâle. Génération après génération, de forêt en forêt, cette famille s'installe dans une clairière vosgienne.

    Ce roman nous replonge dans les rituels de l'époque où Eglise et seigneurs imposent leurs codes... et où les maladies sont de véritables fléaux soignées avec des moyens fort rudimentaires.

    Après les années noires, les descendants de nos charbonniers suisses n'accepteront plus cette misère ; décimés, les survivants de cette famille ne se contentent plus de prier le Ciel mais vont croire aux bienfaits des débuts de la science en cette fin du XVIe siècles et aux bienfaits des plantes qui guérissent...

    Un roman original qui fait se côtoyer le mondes des humble de nos campagnes, des sorcières et des humanistes.

     

    ‡ Parce que c'était lui, Roger Poinsot, éditions des Lutins, 2015, 289 p. (20 €).

  • Messe de Requiem pour l'abbé Charles Villaume le 13 septembre

    L'abbé Charles Villaume à son bureau à la cure de Bleurville [cl. archives H&PB].

    Une messe de Requiem sera célébrée dimanche 13 septembre 2015 à 10h30 en l'église de Monthureux-sur-Saône pour l'abbé Charles Villaume, ancien curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, décédé le 30 août dernier.

    L'abbé Villaume fut curé in solidum avec l'abbé Maillard de la paroisse N.-D. de la Saône durant 16 ans ; il résidait au presbytère de Bleurville.

    Le verre de l'amitié rassemblera les fidèles à l'issue de la messe.

  • Nancy célèbre le 71ème anniversaire de sa Libération

  • Saône Lorraine : L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles à Hennezel en 2016

    En 2016, l'association Saône Lorraine présentera une exposition temporaire au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey sur le thème de "L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles".

    Afin d'enrichir cette rétrospective, les animateurs recherchent des costumes d'enfants couvrant cette période mais également des photographies ou tout document représentant des enfants costumés ou déguisés à l'occasion d'événements familiaux, scolaires, religieux ou festifs, jusqu'aux années 1950 (et si possible localisés en Lorraine).

     

    Δ Pour tout renseignement, contactez Jean-François Michel, président de Saône Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr  

  • Notre-Dame de Bermont, la chapelle de Jeanne d'Arc

  • Décès de l'abbé Charles Villaume, ancien curé de Bleurville

    Nous apprenons le décès de M. l'abbé Charles Villaume, survenu à Saint-Dié-des-Vosges le 30 août, à l'âge de 89 ans. Il était né à Doncières, dans les Vosges, le 13 mars 1926.

    L'abbé Charles Villaume avait rejoint la maison de retraite des prêtres du diocèse de Saint-Dié en octobre 2010 après avoir été durant 16 ans (1994-2010) curé in solidum avec l'abbé Maillard, de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Durant son ministère pastoral, il résida au presbytère de Bleurville prenant la suite de l'abbé Houot.

    Ce "bon prêtre" a laissé une marque indélébile dans ses paroisses vosgiennes - après avoir passé presque 30 ans au Mali comme prêtre fidei donum - : il fut notamment le promoteur de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Prêtre discret et solitaire, il parcourait la campagne et allait régulièrement méditer et prier au pied de la Grande Croix, à Bleurville, en plein milieu de la nuit. Ses anciens paroissiens conserveront également le souvenir de ses homélies toujours remarquablement structurées et riches d'enseignements évangéliques.

    Ses obsèques seront célébrées jeudi 3 septembre à 14h30, en l'église de Doncières.

    RIP+

  • Dans l'atelier du graveur et imagier vosgien Jean-Paul Marchal

    Rencontre récente avec le maître graveur et imagier, Jean-Paul Marchal, dans son atelier sur les hauteurs d'Epinal.

    Notre artiste vosgien a toujours un projet de création d'avance : il travaille actuellement à une gravure sur bois représentant les différents lieux de culte d'Epinal (basilique Saint-Maurice, temple protestant, synagogue et mosquée) qui symbolisera la fraternité entre les religions et les croyants. Cette gravure sera présentée officiellement lors des Journées du Patrimoine de septembre prochain au musée de l'Imagerie.

    Le bonhomme prépare aussi une exposition d'oeuvres gravées anciennes revues et aménagées par le maître à la façon du célèbre graveur japonais Hokusai, pour lequel Jean-Paul Marchal voue une grande admiration.

    Son actualité, c'est aussi le versement de ses bois gravées aux archives départementales des Vosges (1867 au total !) : ceux-ci seront répertoriés, dûment décrits et numérisés afin de pouvoir être consultés par les chercheurs et le grand public.

    Un artiste de grand talent assurément. Et tellement attachant !

  • Arielle Dombasle sur la terre de ses ancêtres

    De passage en Lorraine à l’occasion des deux représentations de la Traviata qu’elle a mise en scène au château d'Haroué, Arielle Dombasle a profité de quelques heures de liberté pour se rendre sur la terre de ses ancêtres.

    Averti de sa venue à Dombasle-sur-Meurthe, le maire David Fischer l’a accueillie près du buste de Mathieu de Dombasle qui trône sur la place de l’ancien château de la Mothe. Cette demeure féodale avait été acquise en 1769 par Joseph-Antoine Mathieu, Grand Maître des Eaux et Forêts du duché de Lorraine, dont le père Nicolas Mathieu avait été anobli en 1724. Le fils de Joseph Antoine, Christophe-Joseph-Alexandre Mathieu de Dombasle, s’est rendu célèbre par ses études et ses travaux d’agronome en inventant un modèle de charrue. Propriétaire du château et bien qu’habitant Nancy, il venait régulièrement à Dombasle pour faire des essais avec sa charrue. Il a beaucoup travaillé également à la fabrication de cette charrue dans son atelier de Roville.

    Arielle Dombasle était très émue de retrouver la place du château de ses ancêtres. Elle a également visité l’église dédiée à saint Basle. Le maire lui a remis un livre sur le château de la commune écrit par Gérard Bergé et Michel Caps. Les derniers murs de ce château qui avait subi les affres du temps ont été démolis en 1965. Une plaque commémorative située place de la Liberté rappelle l’histoire du château.

    [d'après ER]

  • Luxeuil-les-Bains (70) : De Colomban à Luxeuil, de Luxeuil à l'Europe, des manuscrits en héritage (VIIe-XVIIe s.)