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La 771e procession ancestrale de Saint Nicolas a été célébrée en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et présidée par Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres et Lorrain fidèle à sa terre natale.
La cérémonie religieuse, réglée de main de maître par le recteur Jacquot, s'est déroulée en présence de plus de 2000 fidèles et avec la participation nombreuse des scouts et guides de Lorraine. On notait également la présence d'une délégation de mineurs des mines de sel de Varangéville.
C’est un jeune menuisier qui en a fait la découverte en 2014. Alors qu’il avait pour mission de rénover le mobilier liturgique de l’église paroissiale Saint-Maur, Alexis Charondierre est tombé sur un antependium (du latin "qui pend devant"), élément de la décoration liturgique du maître-autel datant du XVIIe siècle, promu par le Concile de Trente. Une œuvre étonnante en bois à deux faces polychromes, représentant d’un côté l’Adoration du Saint-Sacrement, et de l’autre, un memento mori, utilisé lors des offices funèbres, illustré de crânes. Soit un panneau mobile réversible qui « fait toute son originalité » selon le conservateur du musée départemental d’Épinal, Thierry Dechezleprêtre, qui accueille cet objet, afin d’en faire profiter les visiteurs.
Le maire de Bouxurulles Jean Vaubourg, sur les conseils de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), s’est porté candidat au concours pour la sauvegarde du patrimoine des communes françaises. Cette œuvre, protégée au titre des monuments historiques, a ainsi pu bénéficier d’une importante restauration par l’Atelier régional de conservation ARC-Nucléart de Grenoble, spécialisé dans les bois flottés. Cette restauration vient de s’achever. Un travail exemplaire pour une œuvre non signée « d’une grande qualité picturale », selon Marie Gloc, la conservatrice régionale des monuments historiques. Contrairement à la belle découverte faite récemment dans la chapelle de Thiélouze à Uzemain, où un tableau représentant l’Annonciation a été retrouvé signé… du peintre spinalien Nicolas Bellot.
Et voici déjà le dernier numéro de l'année de La Nouvelle revue lorraine... Et, comme à son habitude, votre revue préférée vous propose un sommaire riche et varié. Jugez-en !
- Un talent et des images : les photographies de José Adamo - L'œuvre de César Pain - Buffalo Bill à Saint-Dié - Châteaux lorrains détruits - La harangue - George Christophe Kast, un savant médecin de Stanislas - Le duc de Choiseul-Stainville et le musée départemental des Vosges - Louis Bertrand revient - Antoine et Henri Boulay de la Meurthe - Les soeurs Mathieu de Sarrebourg - Le docteur René Muller : un homme déterminé face à l'occupant - La forêt enchantée - Le cri du bedeau - Ex-libris - Romary et la fontaine des Voleurs - Le droit local contesté - Chronologie du règne de René II - La bataille de Nancy : une victoire fondatrice pour le duché de Lorraine ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines, les livres récents.
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €, 6 numéros, règlement par chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine"). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
Gilles Laporte revisite pour notre plus grand plaisir la vie tumultueuse de Frédéric Chopin, ce lotharingo-polonais devenu un virtuose du piano.
Originaire du Dauphiné, le grand-père de Frédéric arrive en Lorraine en 1705, s'y marie et se lance... dans la contrebande du tabac ! Son fils, le père de notre musicien, Nicolas, nait en 1771 à Marainville-sur-Madon, au cœur du Saintois. En 1771, violon sous le bras, il quittera sa Lorraine natale annexée par la France pour s'installer en Pologne et y prendre épouse.
1810. Naissance de Fryderyk, deuxième enfant des Chopin. Le génie musical n'a plus qu'a éclore... Et puis ce sera le retour en France en 1830. Frédéric compose et joue à Paris et y soigne ses blessures d'amours adolescentes. D'une santé fragile, il s'épuise en travail, en fêtes, en relations féminines, jusqu'au jour où George Sand l'enlève à la hussarde. Paris, Nohant, Majorque : leur passion orageuse durera près de dix ans.
1849. La tuberculose, la rupture avec Sand, ses ultimes concerts... Frédéric meurt à Paris, dénué de tout.
Une belle aventure romantique et historique contée avec force et vigueur par un amoureux de la Lorraine.
‡ Frédéric. Le roman de Chopin, Gilles Laporte, MA éditions, 2016, 406 p. (24,50 €).
Le général Anne-Pierre de Bertier de Sauvigny (1770-1848) est un militaire lorrain plutôt méconnu. Né à Paris, il a cependant passé une grande partie de sa vie au château de la Grange à Manom (Moselle) d'où il gérait son vaste domaine foncier. Âgé de 18 ans en 1789, il meurt quelques mois après la révolution de 1848 qui voit la chute définitive de la monarchie en France. Monarchiste ultra, tout au long de sa vie, il se consacre à rétablir et à défendre les Bourbons. Il mènera une vie aventureuse et accomplira une carrière militaire tumultueuse : de l'armée du prince de Condé au soulèvement de la Vendée contre Napoléon lors des Cent-Jours, de l'expédition d'Espagne à la prise d'Alger, Bertier de Sauvigny trace l'histoire de cette France qui refusa d'épouser les idéaux de la Révolution.
‡ Le général de Bertier de Sauvigny (1770-1848). Un royaliste au temps des révolutions, Stéphane Einrick, éditions des Paraiges, 2016, 195 p. (15 €).