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Historiquement incorrect

sevillia.jpgEn France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.

Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou à la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division (on n'est pas des Gaulois pour rien !). Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment, l'action des groupes de pression et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Qu'elle a été vraiment la part des arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale ?

Avec la même liberté de ton et la sûreté de l'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès éditorial d'Historiquement correct, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct. Contre le "prêt-à-penser historique".

Jean Sévillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, a notamment publié des biographies (Zita impératrice courage) et des essais (Le Terrorisme intellectuel, Moralement incorrect, Quand les catholiques étaient hors la loi).

 

‡ Historiquement incorrect, Jean Sévillia, éditions Fayard, 2011, 371 p. (20 €).

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