vôge - Page 2
-
A la découverte de la vallée des forges de la Vôge
[Vosges Matin] -
Xertigny (Vosges) : la mémoire du patois vôgien
-
Saône Lorraine : les syndicats d'initiative oeuvrent à la promotion du sud-ouest vosgien
[Vosges Matin | 10.03.10] -
Philippe II et la Franche-Comté
Vous allez me faire remarquer que la recension de ce livre n'a rien à faire sur un blog consacré à l'histoire et au patrimoine des Vosges et de la Lorraine. Et bien, je vous répondrai que vous n'avez pas tout à fait raison...
L'histoire de la Franche-Comté concerne aussi une petite partie de la Lorraine méridionale, celle que l'on nomme "la Vôge", pays lorrain situé entre Monthureux-sur-Saône et Plombières-les-Bains, qui se prolonge au nord de l'actuel département de Haute-Saône. A l'époque des tribus gauloises, la frontière entre pays des Leuques (les futurs "lorrains") et pays des Séquanes (les futurs "francs-comtois") n'était pas franchement marquée. Si la vaste forêt de Darney pouvait être considérée comme une frontière naturelle, au fil des siècles cette frontière se fera mouvante ; si bien que plusieurs villages limitrophes (Ameuvelle, Grignoncourt, Lironcourt, Godoncourt, Fontenoy-le-Château...) seront considérés comme des "terres de surséances", c'est-à-dire revendiquées par la Lorraine, le Barrois et la Comté.
Dans sa magistrale thèse soutenue en 1911 - et aujourd'hui rééditée par les éditions Perrin -, le normalien et agrégé de l'Université Lucien Febvre livre à ses lecteurs non point Philippe II de Habsbourg (malgré le titre de l'oeuvre), mais un pays, un quasi-état, la Franche-Comté.
Il s'agit là d'une somme historique sur cette vaste zone "séquanienne" qui va des plaines de la Saône à la Bresse comtois et des plateaux jurassiens aux Vosges saônoises en passant par le pays d'Arbois.
Cette histoire concerne aussi les Lorrains, gens de l'Est et voisins de nos amis Francs-comtois. Et puis, ne l'oublions pas, de nombreux Francs-comtois vinrent s'installer en Lorraine après les malheurs des guerres du XVIIe siècle et repeuplèrent - avec les Savoyards et les Bourguignons - de nombreux villages meurtris.
Un ouvrage magistral pour les Francs-comtois, bien sûr, mais aussi pour les Lorrains méridionaux dont leur histoire est intimement liée à celle de la Franche-Comté.
>> Philippe II et la Franche-Comté, Lucien Febvre, éditions Perrin, 2009, 811 p., préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie (29 €).
-
L'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) se souvient
[source : Vosges Matin | 12.02.09] -
Mon pays Claudon en Vôge : le tome 2 est paru
Après "Mon pays Claudon en Vôge, Nos racines", Gaby Bontems édite le deuxième tome de cette vaste fresque très documentée d'un village de la Vôge.
Dans cette saga historique et humaine, Gaby Bontems, marchand de bois retraité bien connu dans la région, évoque le passé du village auquel il est resté très attaché. Pendant trente ans, il a amassé témoignages et documents, interrogé les anciens du village, rassemblé ses propres souvenirs et ceux de sa famille. Le tout constitue ce deuxième volume consacré aux "gens industrieux" de Claudon et de ses nombreux hameaux.
Habitants de la région ou tout simplement amoureux de l'histoire de notre Lorraine, chacun pourra y découvrir la vie quotidienne au XIXe siècle jusqu'aux années 1950 : les écoles, la vie paroissiale, les affaires municipales, les activités industrielles...
Bref, une monographie complète et remarquablement bien illustrée de ce village du sud-ouest vosgien qui eut son heure de gloire.
>> Mon pays Claudon en Vôge. Des gens industrieux (tome 2), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2008, 176 p., ill. (25 €) - Préface de Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine [cette association oeuvre depuis près de 30 ans à la sauvegarde du patrimoine des cantons du sud-ouest vosgien]
-
La forêt de la Vôge bien exploitée
Entre Claudon et Attigny, un engin travaille en sous-bois dans le respect de l’environnement.
Dans le cadre du Pôle d'excellence rurale, Alain Roussel, président du Pays d'Epinal Cœur de Vosges et de la communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne, avait convié ses collègues délégués ainsi que les techniciens de l'ONF à venir voir travailler sur le terrain une impressionnante machine finlandaise.
L'entreprise Sotraforest, qui a son siège sur le Pôle d'activité de la Saône Vosgienne, au Mont de Savillon, assure des prestations de services pour la production, le repeuplement, l'entretien et l'exploitation de parcelles forestières et agricoles. Elle vient d'acquérir une toute nouvelle machine qui travaille en forêt « proprement », en ce sens qu'elle respecte l'environnement, n'abîmant ni les sous-bois, ni les sols.
Pourvue de pneus extra-larges pour diminuer la pression, elle coupe les branches pour les laisser flétrir au sol, afin que les feuilles se décomposent et nourrissent à leur tour celui-ci. Plus tard, ces branches seront débardées le plus écologiquement possible, et elles alimenteront une fabrique de plaquettes pour les chaufferies à bois.
Une démonstration qui a retenu l'attention des élus du secteur, qui ont réussi à monter et à faire adopter le projet de Pôle d'excellence rurale bois, avec plusieurs objectifs : implantation d'une chaufferie bois pour les bâtiments publics de Monthureux, développement d'espèces sylvestres à croissance rapide, production de granulés bois, investissement, recherche et réflexion sur la création d'un chantier d'insertion bois. La finalité du projet étant de développer l'utilisation des sous-produits résultant de l'exploitation des forêts et de les valoriser tout en respectant l'environnement.
L'engin, de conception finlandaise, a impressionné et particulièrement intéressé les délégués de la commission « développement » de la communauté de communes, ainsi que les professionnels de la forêt présents dans ces parcelles en exploitation dans la forêt située entre Claudon et Attigny.
[d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]
-
La Vôge victime d'orages violents
De violents orages dans le secteur de Monthureux-sur-Saône le 30 mai dernier
Les paysages de la Vôge ont souffert des pluies violentes dues à l'orage qui s'est abattu sur plusieurs localités. Monthureux-sur-Saône, Attigny et Claudon, situés sur les vallées de la Saône et de l'Ourche, sont régulièrement victimes d'inondations et les ponts de ces villages ont été submergés dans la nuit du 30 au 31 mai.
Sur le site de l'ancienne abbaye de Droiteval, les eaux de ruissellement des collines boisées ont fait céder une partie de la digue de l'étang, provoquant l'effondrement partiel du bord de la chaussée et, par suite, l'inondation de la propriété de M. Pistermann. Les eaux ont également envahi l'atelier « L'oiseau libre » de Mirjam Bijvank.
Images des crues ayant affectées le site de Droiteval (commune de Claudon)Le moulin de La Scie (hameau de Claudon) a dû faire face au même déferlement, restant coupé du monde une partie de la journée. Les pompiers et les élus ont travaillé d'arrache-pied pour venir en aide aux sinistrés et évacuer les eaux boueuses. Les dégâts, non encore chiffrés, sont très importants. Outre les caves et sous-sols inondés, de nombreuses portions de routes et de berges sont abîmées et devront être consolidées dans l'urgence.
[d’après L'Est Républicain, 04.06.2008]