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poilus - Page 2

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • 11-Novembre : hommage aux Poilus de 1914-1918

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    Bleurville, cérémonie devant le Monument aux Morts (Archives H&PB).

     

    Chaque commune française, ville ou village, honore en ce 11 novembre 2011 les combattants tombés au champ d'honneur durant la Première Guerre mondiale.

    A Bleurville, la municipalité honorera les soldats de 1914-1918 originaires du village vendredi 11 novembre à 9 h 00 au cimetière communal en présence de la fanfare cantonale.

    Montée des couleurs, dépôt de gerbe, discours du maire et du représentant des associations patriotiques locales.

    A l'issue de la cérémonie, vin d'honneur servi en mairie.

  • Lettres de Poilus lorrains et comtois

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    Pendant la Première Guerre mondiale, des millions de correspondances furent échangées entre les combattants au front et leur famille, à l'arrière. Cette abondance de lettres et de cartes était souvent le seul et dernier lien des Poilus avec le monde extérieur.

    Les lettres rassemblées par François Moulin, journaliste à L'Est Républicain, émouvantes et simples, relatent au jour le jour les combats et les blessures, la peur, la mort d'un camarade vécus par les Poilus originaires de Lorraine et de Franche-Comté. Mais aussi les faits et gestes les plus anodins de la vie dans les tranchées.

    Ces documents pour l'Histoire ont été transmis par les enfants ou petits-enfants de ces militaires. Par leurs mots justes, ces lettres nous rappellent que la Grande Guerre fut d'abord une confrontation d'hommes jeunes et fragiles.

    > Lettres de Poilus. Correspondances et récits des combattants lorrains et comtois de la Grande Guerre, François Moulin, éditions OML, 2008, 215 p. (12 €)

  • L’artisanat des tranchées au Musée Lorrain de Nancy

    Le Musée Lorrain expose, jusqu'au 9 mars 2009, les objets confectionnés par les Poilus pour tuer le temps dans les tranchées ou à l’arrière. D'émouvants souvenirs du premier conflit mondial.

     

    Douilles gravées 14-18 (1).jpgBeaucoup de Lorrains gardent en mémoire ces vases confectionnés dans des douilles d'obus qui trônaient sur le manteau de la cheminée de leurs grands-parents. Le Musée Lorrain en possède une impressionnante collection. Il conserve aussi de nombreux menus objets réalisés par les soldats français et allemands pour tuer le temps entre deux assauts. A l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Musée Lorrain présente, dans une salle du 2ème étage du Palais ducal, une exposition-dossier intitulée « L'art dans les tranchées ». La formule est parlante. Cependant, elle ne reflète pas la réalité, expliquent Eric Moinet, conservateur du musée et le professeur Alain-Julien Surdel, commissaire de cette exposition et spécialiste de la Grande Guerre. « Dans les tranchées, on ne faisait rien, même pas fumer, pour éviter de se signaler à l'ennemi. C'est en deuxième ligne que les soldats s'adonnaient à la réalisation d'objets, à partir de matériel de récupération. La Lorraine était une région de positions qu'il fallait tenir. Par exemple, dans les Vosges, les Allemands tenaient la Chapelotte et le Val-de-Lièvre. Souvent, ils sont restés du début jusqu'à la fin de la guerre. Théoriquement, les Français passaient une semaine en première ligne, une semaine en seconde ligne et bénéficiaient de trois jours de repos, sauf pendant les combats ».

     

    fabrication de bagues.jpgL'exposition se veut très didactique et montre les matériaux utilisés par les soldats : douilles d'obus et de balles, os de boucherie, cornes de vaches, outils provenant de la trousse réglementaire ou engins sommaires, comme cette enclumette allemande bricolée à partir d'un obus. Des photos tirées du journal L'Illustration de 1915 montrent les soldats à l'ouvrage. Une activité encouragée par la hiérarchie militaire. Le résultat figure dans les vitrines : des vases à décor floral et politique, dont certains sont de véritables œuvres d'art, inspirées de l'Art Nouveau. Une vitrine est consacrée à une étonnante collection de cannes, principalement allemandes.

     

    nénette et rintintin.jpgOn peut voir aussi des objets en aluminium : bagues et pendentifs pour les épouses, quarts gravés. Les Allemands ont beaucoup peint sur os et sculpté le bois. En témoignent deux remarquables crosses de fusils Lebel figurant un couple. Les soldats pensaient à leurs enfants et leur fabriquaient des jouets (dînettes et avions) et confectionnaient de nombreux coupe-papier, dans l'attente de courrier. Mais les deux pièces, sans doute les plus émouvantes, parce que les plus fragiles, sont deux poupées de laine « Nénette et Rintintin » fabriquées par les marraines de guerre et portées par les soldats dans leur vareuse, en guise de porte-bonheur.

     

    • Un film réalisé par Régis Caël, d'Ere Production, accompagne cette exposition. Des conférences guidées sont prévues tous les dimanches à 15 h.
    • Par ailleurs, le Musée Lorrain, qui souhaite enrichir sa collection d'objets de la Première Guerre mondiale, lance un appel aux donateurs. Contact courriel : museelorrain@mairie-nancy.fr

     

  • Pour commémorer le 90ème anniversaire de l'Armistice 1918

    AVIS DE RECHERCHE... POUR RENDRE HOMMAGE AUX POILUS DE BLEURVILLE (VOSGES) A L'OCCASION DU 90ème ANNIVERSAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE 1914 - 1918

    4d42dfde0f64473f26d7fbdb8b90bb67.jpgA l'occasion du 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre qui sera célébré le 11 novembre 2008, les animateurs de Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherchent tout document écrit (lettres, cartes postales, livrets ou autres documents militaires...) et photographique concernant directement les soldats originaires de Bleurville (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) morts pour la France entre 1914 et 1918.

    Ces archives serviront à la publication d'un article et, pourquoi pas, pour une exposition sur ce thème (avec accord des prêteurs).

    Contact :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    A L'ATTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT

     COUR DE L'ABBAYE - 4 RUE DES ECOLES

    88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net