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neufchâteau - Page 2

  • Neufchâteau (Vosges) : présence paléolithique

    Les archéologues amateurs du Cercle d'études locales de Contrexéville poursuivent inlassablement leur quête historique... et préhistorique. Celle-ci les a menés du côté de Neufchâteau, dans l'Ouest vosgien.

    Ils ont eu la bonne surprise de découvrir une pointe taillée 'Levallois' en silex, de l'époque paléolithique.

    L'endroit de cette découverte se situe sur une terrasse qui domine la vallée circulaire du Mouzon, à l'abri d'une falaise qui lui fait face.

    D'autres artéfacts lithiques avaient déjà été mis au jour dans la région.

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    [cliché et informations : courtoisie du Cercle d'études locales de Contrexéville, remerciements à Gilou Salvini]

  • Neufchâteau (Vosges) : un avenir pour le patrimoine local

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    [Vosges Matin | 29.01.10]

  • Mozart et la franc-maçonnerie

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  • Les vosgiens investissent dans la truffe

    La Chambre d'Agriculture des Vosges expérimente une plantation de truffes dans le pays de Neufchâteau.

     

    truffes vosgiennes.jpg« Allez cherche ! », commande Xavier Boulangé. Sa chienne, un colley barbu ne se fait pas prier pour fourrer sa truffe dans les feuilles mortes. L'animal va, vient, jappe, s'arrête, gratte le sol et déterre un joli diamant noir : une truffe de Bourgogne d'au moins 40 grammes, bien dure, à la chair marron veinée de blanc.

     

    Xavier Boulangé, conseiller forestier à la Chambre d'Agriculture, sort un morceau de gruyère de sa poche et le tend à l'animal. Aussitôt, la chienne reprend ses recherches. Nous sommes dans une forêt du pays de Neufchâteau. Un secteur où le champignon pousse à l'état naturel. « C'est ici qu'on en trouve le plus, mais il y en a également du côté de Rambervillers, Châtel-sur-Moselle, Dompaire, Martigny-les-Bains. La truffe pousse sur des terrains calcaires très alcalins à 7 pH et plus. Il faut aussi des arbres en symbiose comme le chêne, le tilleul, le charme ou le noisetier.»

     

    truffes des vosges.jpgComment ces truffes sont-elles arrivées jusque dans les Vosges ? « C'est simple, elles n'en sont jamais parties, mais on les avait un peu oubliées », explique le conseiller agricole en rappelant qu'à la fin du XIXe siècle, 1.000 tonnes de truffes étaient annuellement commercialisées en France contre à peine 50 tonnes aujourd'hui. « Il y avait même une production significative dans l'Est de la France » ajoute-il. Depuis déjà quelques années, la Bourgogne, la Meuse ont entamé la reconquête du marché. Des groupements de producteurs se sont mis en place, se sont structurés.

     

    Dans les Vosges, on en est encore aux prémices. Il y a deux ans, la Chambre d'Agriculture a mis en place une truffière expérimentale autour de Neufchâteau. « 700 plants mychorisés ont été mis en terre. Il faudra patienter encore 8 ans avant d'espérer une première récolte. Mais l'idée est surtout de tester différentes variétés avec ce sol pour disposer d'informations et accompagner des agriculteurs qui souhaiteraient développer une truffière », explique Xavier Boulangé, convaincu qu'il y a un marché à prendre. « La demande est forte. Et même si elle est moins cotée que la truffe du Périgord, la truffe de Lorraine a des qualités gustatives équivalentes et se vend autour de 400 euros le kilo. » Quand on sait que la production moyenne oscille entre 15 et 20 kg par hectare et par an, on aura compris que la truffe peut-être un excellent moyen de valoriser les friches et autres anciens vergers. Une réalité qu'a bien comprise un agriculteur d'Harmonville qui nourrit le projet de lancer une truffière de 2 ha.

     

    • La commune de Langley, située entre Charmes et Portieux, accueillera le dimanche 8 novembre la première fête de la truffe et des produits du terroir. Outre un marché aux truffes fraîches de Lorraine, le public pourra assister à des démonstrations de recherche avec chien truffier. Conférences et projections vidéo sur la trufficulture en Lorraine, vente de plants truffiers sont également au programme. Contact : 06.76.00.93.83.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.10.09]

  • Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau

    Les actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2008 viennent d'être publiés sous l'égide de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges. L'ouvrage rassemble les travaux résultant de deux années de recherches et de mises au point des connaissances menées par une trentaine de passionnés d'histoire, de géographie, de culture et d'art.

     

    JEV neufchateau.jpgRetraçant l'histoire du site et de la ville de Neufchâteau de l'Antiquité à nos jours, sans prétendre à l'exhaustivité, ces articles exposent bien des aspects inédits : fouilles archéologiques, plans anciens, évolution de l'architecture civile, militaire et religieuse, lignées bourgeoises et modes de vie sous l'Ancien Régime, artistes et oeuvres, imprimeurs et éditeurs, hommes politiques de la Révolution au XXe siècle, en somme tous ceux qui ont contribué au rayonnement de Neufchâteau dans la Plaine des Vosges, sans oublier Nicolas François, dit "François de Neufchâteau", qui s'est fait connaître dans le monde littéraire et politique durant la Révolution et sous l'Empire.

     

    L'important patrimoine artistique et monumental de la ville s'est développé grâce à une prospérité économique soutenue, fondée sur une activité commerciale forte dès le Moyen Âge et au XVIIIe siècle (industrie du bois et de l'ameublement notamment) : cette étude globale du Pays de Neufchâteau mettant en perspective historique ses enjeux socio-économiques, témoigne que la ville reste assurément l'un des pôles dynamiques de l'Ouest vosgien.

     

    >> Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau, actes des Journées d'études vosgiennes, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des Sociétés Savantes des Vosges et Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau, 511 p., ill. (35 €).

    >> En vente dans les librairies de Neufchâteau ou commande possible (dans la limite du stock) à l'Association Saône Lorraine, Grenier à Sel, 88410 CHÂTILLON-SUR-SAÔNE.

  • Les actes des Journées d'études vosgiennes de Neufchâteau sont parus

     

    [Vosges Matin | 19.07.09]

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  • Redécoupage administratif : 32 localités vosgiennes pour une cause commune

    La répartition des territoires administratifs entre l’arrondissement d’Epinal et celui de Neufchâteau engendre des réactions de la part des élus locaux avec une montée au créneau significative du député local épaulé du sous-préfet.

    marianne.jpg" J'y suis et j'y reste", formule le représentant de l'État, le sous-préfet de Neufchâteau, Wassim Kamel. L'engagement porte sur la consultation provoquée par le rapprochement entre deux cantons et les sept premiers de l'arrondissement de Neufchâteau. " J'ai lancé un appel en septembre 2008 concernant le rapprochement entre les cantons de Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains, Charmes et Dompaire. Depuis, je suis parvenu à trouver une solution en rattachant les deux cantons de Darney et Monthureux à l'arrondissement de Neufchâteau", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la Plaine.

    Un élu décidé à mobiliser les énergies locales pour redonner corps à un ensemble administratif menacé par les structures nationales.

    " En réalité, il existe une réflexion au niveau de la révision générale des politiques publiques. Notre objectif consistait à consulter l'ensemble des 32 communes concernées par le rapprochement des deux cantons vosgiens", explique Wassim Kamel, au cours des deux réunions réalisées lors de la mise en place de la nouvelle entité administrative.

    L'information a été immédiatement relayée par le député de la Plaine, Jean-Jacques Gaultier, visiblement fortement impliqué par la réussite d'un projet.

    L'objectif consistant à augmenter le nombre de cantons pour maintenir en place l'arrondissement semble être atteint.

    "Dans le cadre de la réorganisation générale des politiques publiques imposée par le président de la République, nous avons analysé les enjeux nécessaires à une refonte des cantons", assure le député qui fait ainsi suite à son appel lancé en 2008 afin de sauver le sous-préfet de Neufchâteau, menacé alors d'une disparition inéluctable.

    "Il faut surtout tenir compte des projets de territoires essentiellement ruraux. Ils doivent être considérés en priorité", enchaîne l'édile qui a assurément mouillé la chemise depuis le début de cette action de rassemblement.

    Réunification en fin d'année

    "Lorsque j'ai rassemblé toutes les forces vives de l'Ouest vosgien, je souhaitais avant tout regrouper les personnes capables de provoquer un enjeu de déclenchement rural en étroite collaboration avec le sous-préfet. Un point déterminant a permis d'orienter nos démarches : la concordance de l'intercommunalité. Des communes étaient déjà impliquées dans le processus de réunification en appartenant notamment au canton de Lamarche. Ce genre d'exemples a permis de faire comprendre qu'il était nécessaire de regrouper toutes les forces vives pour parvenir à un résultat. Au total, 11 communes recensées sur le canton de Monthureux et 21 du côté de Darney sont engagées dans ce processus d'union. En réalité, le regroupement de l'arrondissement administratif avec deux cantons supplémentaires devrait se faire en fin d'année avec un appel à la mobilisation lancé voici seulement moins d'un an", explique Jean-Jacques Gaultier, député de la circonscription de Neufchâteau.

    Un élu très satisfait de constater que la sous-préfecture de Neufchâteau et son sous-préfet sont, sans doute, sauvés de la disparition.

     

    Le canton de Monthureux-sur-Saône cogite encore

     

    Le passage des décisionnaires dans les deux cantons de Monthureux-sur-Saône et Darney avait pour objet d'informer les élus et la population sur la probable décision d'agrandir l'arrondissement de Neufchâteau avec l'apport de Monthureux-sur-Saône et Darney.

    L'intervention des hommes de l'État et du député a permis aux élus locaux d'évaluer de manière plus précise l'intérêt d'un tel agrandissement. D'abord sceptiques, les représentants de la population ont semblé adhérer à la situation et comprendre cette volonté de grandir et grossir afin de conserver des services de l'État adaptés à un secteur rural riche mais demandeur d'une assistance indispensable à son développement.

    Les débats interactifs ont ainsi apporté un éclaircissement salvateur à une situation d'interrogation de la part des habitants. Les élus et représentants de l'État ont édifié une argumentation à la hauteur d'un événement jusqu'alors inconnu chez les résidants des cantons avec des explications précises.

     

    [Vosges Matin | 28.06.09]

  • Dédicace de « La forêt de Darney » à Neufchâteau (Vosges)

    présentation livre forêt darney 10.04.09 004.jpgSamedi 13 juin, Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et coordonnateur de l’ouvrage « La forêt de Darney » dédicace :

     

    > à partir de 10h00, à la Maison de la Presse - 9, rue de France - 88300 NEUFCHATEAU

     

    > à partir de 14h30, à la Librairie Lambert - 63, rue Saint-Jean - 88300 NEUFCHATEAU

  • Neufchâteau : inauguration d'une stèle à la mémoire des gendarmes tués le 25 janvier 2008

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  • Vosges : le département perd des habitants

    C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion de la population est la plus forte. Alors que la montagne est plus dynamique. Phénomène connu déjà depuis bien longtemps.

     

    Le département des Vosges est le seul en Lorraine à perdre des habitants. C'est ce que confirment les chiffres du dernier recensement de l'Insee publiés le 7 janvier. C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion démographique est la plus forte, alors que certaines communes du massif et celles qui sont proches du sillon mosellan (à l'image de Thaon-les-Vosges) gagnent des habitants. "Le département des Vosges perd des habitants depuis quarante ans, mais la baisse est moins forte qu'avant, car le déficit migratoire a été réduit. Les gens quittent moins les Vosges qu'avant" constate un responsable de l'INSEE.

     

     

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    La sous-préfecture de l'Ouest vosgien : Neufchâteau

     

     

    Le département des Vosges compte aujourd'hui 379 975 habitants. Il a perdu près de mille habitants en dix ans. Pratiquement toutes les grandes communes sont concernées. Épinal, dont la population était estimée en 1999 à 38 207, compte aujourd'hui 35 814 habitants. Des chiffres contestés par le député-maire Michel Heinrich qui estime que l'INSEE ne prend pas en compte les logements construits depuis 2006.

     

    La ville de Saint-Dié-des-Vosges a quant à elle perdu près de mille Déodatiens en dix ans passant à 22 647 habitants. Neufchâteau n'échappe pas à l'érosion, à l'image de l'ensemble de la plaine des Vosges, passant en dix ans de 8040 à 7473 habitants. La population de Gérardmer est en légère baisse avec 9 424 habitants contre 9 573 il y a dix ans. Et Remiremont passe en dessous de la barre des 9 000 habitants, avec 8 682 Romarimontains comptabilisés par l'INSEE.

     

    Le tableau n'est pas complètement noir, puisque d'autres communes gagnent des habitants. Notamment Thaon-les-Vosges, grâce notamment à la force d'attraction exercée par le sillon Mosellan et le politique engagée depuis dix ans par Raymond Dégémard, l'ancien maire et conseiller général décédé cet automne. Avec 8 259 habitants, Thaon devient la cinquième ville des Vosges, devant Golbey et Neufchâteau qui a perdu 567 habitants en dix ans !

     

    Les communes du massif ou de la moitié Est du département tirent davantage leur épingle du jeu. Ainsi, Pouxeux, Plombières-les-Bains, Dommartin-lès-Remiremont ou Vagney ont gagné en population.

     

     

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    Un village de la Saône Lorraine : Bleurville

     

     

    Le constat dressé par l'INSEE qui a poussé plus loin son analyse démographique dans le cadre d'une étude économique est sévère. La baisse est continue depuis 1975 avec une hémorragie très sévère dans les années 90 (près de 600 habitants par an perdus dans cette décennie).

     

    Les Vosgiens sont âgés, peu mobiles et ce ne sont pas les naissances qui vont compenser ce déficit. Si les tendances démographiques se maintiennent, le département comptera en 2030 plus de 40 00 personnes âgées supplémentaires.

     

    Après ces constats plutôt alarmants, nos décideurs politiques et économiques doivent s'atteler rapidement à la réindustrialisation du département afin de fixer une nouvelle population. Pourquoi pas s'appuyer sur la crise actuelle pour préparer... l'après-crise ?

     

    [Vosges Matin | 08.01.09 et conclusion personnelle]

     

  • Bientôt les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau

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    Vendredi 24 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Neufchâteau, une voie de passage"
    de 14h à 17h
    Thème : "Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?"
    Samedi 25 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Arts et lettres à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Du bourg castral à la ville des Lumières"
    Dimanche 26 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Le fait religieux à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Itinéraires de familles neufchâteloises"
    L'accès à l'ensemble des conférences de ces 3 journées est libre et ouvert à tous.
    Renseignement :
    ASSOCIATION DES AMIS DU LIVRE ET DU PATRIMOINE
    3 RUE SAINT-NICOLAS
    88300 NEUFCHÂTEAU

  • Les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau en octobre prochain

    La sous-préfecture de l'ouest vosgien accueillera les 24, 25 et 26 octobre 2008 les Journées d'Etudes Vosgiennes.

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    Vue générale de Neufchâteau autour de l'église Saint-Nicolas

    Organisées par Jean-Paul Rothiot, professeur d'histoire à l'université de Nancy 2, les Journées d'Etudes Vosgiennes de Neufchâteau présenteront les communications d'une trentaine d'universitaires, étudiants, professeurs et érudits locaux avec le soutien des sociétés savantes du département. Ces communications seront axées sur le patrimoine et la culture du pays de Neufchâteau.

    Au programme des Journées d'Etudes Vosgiennes :

    > Vendredi 24 octobre :

    - Neufchâteau, une voie de passage

    - Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?

    > Samedi 25 octobre :

    - Arts et lettres à Neufchâteau

    - Du bourg castral à la ville des Lumières

    - L'affaire Pamela et François de Neufchâteau

    > Dimanche 26 octobre :

    - Le fait religieux à Neufchâteau

    - Itinéraires de familles neufchâteloises

    Et tout au long de ces Journées d'Etudes, expositions au Trait d'Union sur "Patrimoine, vandalisme et sauvegardes à Neufchâteau", "L'industrie du meuble", "La protection des objets d'art de la région de Neufchâteau".

    Entrée gratuite aux conférences et expositions.

  • Hommage aux gendarmes de Neufchâteau morts en intervention

    4a85fec5527b4c776e4f25eb22766b50.jpgLe chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey,  morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.

    Portés par six gendarmes, les cercueils des trois militaires ont été déposés au centre de la place sur un catafalque. Les 341d97776002d73de8e430af835aefce.jpgcercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.  

    5d8ace40d93a9abb31907b456d207224.jpgA l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.

    RIP.

    [sources : Est Républicain, clichés Présidence de la République]