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champagne - Page 5

  • A la découverte du patrimoine bleurvillois

    L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces (ADP3P) organisait récemment une visite commentée du village de Bleurville.

     

    adp3p à bleurville.jpgSous la conduite de Marie-Madeleine Boulian, présidente du Syndicat d'initiatives de la Saône vosgienne, un groupe d'une quinzaine de passionnés de patrimoine et d'histoire a parcouru les rues de Bleurville à la découverte des atouts de la petite cité vosgienne.

     

    Point de rendez-vous, l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, posée sur le rebord du plateau surplombant le village, s'est ouverte aux visiteurs du jour. Puis, rue de l'église, rue Bezout et rue du Creux-Châlot le groupe a pu contempler des anciennes maisons rurales avec des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (fenêtres à linteau Renaissance, clés décorées, portes charretières, toitures à avancée, tour d'escalier...). Et sous le chaud soleil de cet après-midi, chacun a pu se rafraîchir auprès des fontaines et lavoirs qui égayent encore les rues.

     

    expo histoires de fermes 2009 028.jpgPassage par l'abbatiale bénédictine Saint-Maur où les touristes ont pu visualiser une présentation vidéo sur l'histoire et l'architecture de ce site classé, puis visiter en détail l'église haute, la crypte, le jardin et le musée de la Piété populaire installé dans le logis prieural du XVIIIe siècle. L'exposition "Histoires de fermes" a retenu également toute leur attention et a suscité de nombreuses interrogations sur les particularités des maisons rurales traditionnelles des Vosges méridionales.

     

    S3010050.JPGPour achever cet après-midi découverte, rencontre inatendue avec un arbre remarquable de plus de 400 ans, le Chêne des Saints, planté sur le bord de l'ancienne voie romaine menant à Darney en souvenir de la translation des reliques des deux martyrs franc-comtois à l'origine de la fondation du monastère local. Et à quelques pas de là, Marie-Madeleine Boulian et son groupe étaient accueillis à l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin qui leur a expliqué ses oeuvres, puis tous ont partagé en toute amitié une sympathique collation chez l'ami Jean-Louis.

     

    [clichés Vosges Matin et H&PB]

  • Fête de la cité de La Mothe dimanche 23 août 2009

    L’association « Pour La Mothe » propose le programme pour la fête annuelle sur le site de l’ancienne citadelle lorraine de La Mothe (aujourd’hui en Haute-Marne, canton de Bourmont, entre Neufchâteau et Lamarche).

     

    La fête de La Mothe aura lieu le dimanche 23 août 2009 :

     

    - vers 10h00 visite guidée par M. Jean Charles, historien et membre de l’association « Pour La Mothe »

     

    - vers 12h30 déjeuner lorrain sous chapiteau. Réservation souhaitée auprès de M. Amouriq au 03.25.01.72.01

     

    - toute la journée : exposition historique et généalogique des descendants des habitants de La Mothe. Nombreux documents consultables sur place. Vente de livres, affiches d'Epinal, cartes, etc. Présentation de pièces et divers objets de La Mothe

     

     

    - "Les Ruistres sans terres" présentent un campement de voyageurs et pèlerins du XIVe siècle (tentes de couchage, costumes civils, harnois et armes)

     

    - démonstration d'une coulée de cloche par l'association « La Trace » de Robécourt. Cette cloche sera attribuée par tirage au sort d'une tombola

     

    - démonstration de différents métiers anciens : brodeuses, tisseuses, atelier de bimbeloterie et de cuir, plantes et épices avec utilisation en cuisine médiévale

     

    - en soirée : barbecue, bal et feux d'artifices

     

    la mothe 16 juil 09 27.jpgRappelons brièvement l’histoire de la cité lorraine de La Mothe, anciennement dénommée « Saint-Hilairemont ». La citadelle a été fondée en juillet 1258, par une charte du comte de Bar Thibaut II, sur un promontoire isolé de 506 m d'altitude, aux confins du Duché de Lorraine et du royaume de France. Grâce à sa position et à son architecture fortifiée, elle devient bientôt la ville la plus puissante de Lorraine après la capitale du duché, Nancy. Important centre commercial et militaire, la cité va compter alors jusqu'à quatre mille habitants et soldats.

     

    Au XVIIe siècle, les guerres sont continuelles entre la France et la maison de Habsbourg. Le duc de Lorraine Charles IV perd rapidement toutes ses possessions excepté La Mothe, qui ne se rend au cardinal de Richelieu que le 26 juillet 1634 après cent quarante et un jours de ce premier siège de La Mothe. Rétrocédée au duc en 1641, la ville est à nouveau soumise à un siège du 25 juillet au 31 août 1642 puis libérée par Charles IV qui écrase l'armée française à Liffol-le-Grand.

     

    Elle est de nouveau assiégée dès décembre 1642, jusqu'à la mort de Louis XIII en mai 1643. Dès qu'il sent son pouvoir suffisamment affermi, Mazarin poursuit l'œuvre de son prédécesseur et ordonne à Magalotti de reprendre le siège le 4 décembre 1644. La ville se défend vaillamment et Magalotti est tué sous le bastion de Vaudémont d'un coup de mousquet tiré par le chanoine Héraudel. Les bombes, le froid puis la famine ont cependant raison des assiégés qui se rendent le 1er juillet 1645, après deux cent cinq jours de résistance.

     

    Contrairement à ce qui avait été convenu lors des accords de reddition, Mazarin fit démolir non seulement les fortifications, mais aussi tous les bâtiments, la ville fut entièrement rasée.

  • "La forêt des sortilèges" va enchanter l'été vosgien

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  • Visitez le Pays des Trois Provinces en juillet !

    adp3p.jpgL'association de développement du Pays des Trois Provinces, région située aux confins des trois provinces historiques de Champagne, Franche-Comté et Lorraine, propose tout au long de l'été de partir à la découverte de ses bourgs et villages. Ces visites, animées par de fins connaisseurs de l'histoire locale, s'adressent aussi bien aux touristes de passage attirés par les richesses de cette région rurale préservée, qu'aux habitants du cru qui souhaitent (re)découvrir leur pays.

     

    Au programme des prochains jours de juillet :

     

    - 19 juillet : Vauvillers (Haute-Saône)

    - 22 juillet : Passavant (Haute-Saône) et les retables des églises du nord de la Haute-Saône

    - 23 juillet : Bleurville (Vosges)

    - 24 juillet : Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne)

    - 25 juillet : Varennes-sur-Amance (Haute-Marne)

    - 26 juillet : Nonville (Vosges)

    - 28 juillet : Jussey (Haute-Saône)

    - 30 juillet : Isches (Vosges)

    - 31 juillet : Mailleroncourt-Saint-Pancrace (Haute-Saône)

     

    >> Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant l'église du village. Participation : 2,50 € par personne (collation souvent offerte).

    >> Plus d'infos sur http://www.adp3p.com/

  • Droiteval : le spectacle féérique de l'été vosgien

    Au coeur de la vallée de l'Ourche, les êtres féériques et les humains cohabitent en harmonie. Amour, magie, aventure et poésie se mêlent dans un conte médiéval au sein du magnifique écrin de verdure où se dissimule Droiteval.

    "La Forêt des Sortilèges" dévoile au public le destin contrarié de Mathélie confrontée au pouvoir du Sage des Trois Chênes. Au milieu de la tourmente, la vieille ermite réussira-t-elle, malgré les maléfices, à guider l'héroïne dans le labyrinthe d'un amour interdit ?...

    forêt aux sortilèges.JPG



    >> Ce monde fabuleux s'ouvre à vous pour un voyage d'exception du 5 au 9 août 2009 à Droiteval, entre Darney et Monthureux-sur-Saône.

     

    >> Contact et réservation au 03.29.09.91.94.

  • Visitez Bleurville avec le Pays des Trois Provinces

    Maison C.Levieux avec tourelle côté ruelle 21.04.07.jpg

     

    L’association pour le développement du Pays des Trois Provinces (pays situé aux confins de la Champagne, de la Franche-Comté et de la Lorraine) propose aux touristes et aux habitants de la région de partir à la découverte du village de :

     

    Bleurville

    le jeudi 23 juillet 2009

     

    - Visite de l’église abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) et du prieuré-musée (1,50 €/personne)

    - visite du village : son église paroissiale (XVIe-XVIIIe s.), ses calvaires, ses lavoirs et fontaines (XIXe s.), ses vieilles maisons rurales, le Chêne des Saints

    - découverte de l'atelier de sculpture de Jean-Louis Rollin

     

    Prieuré St Maur sept 06.jpg

     

     

    >> Renseignements auprès de Marie-Madeleine Boulian au 03.29.09.00.06.

  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

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    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)

  • Archéologie : l'abbaye de Morimond dévoile ses secrets

    Une nouvelle campagne de fouilles durant l'été 2008 menée sur le site de l’abbaye cistercienne de Morimond (à la limite Haute-Marne - Vosges) a exhumé les fondations d’un ensemble de constructions s’étendant sur 100 m et comprenant un bâtiment à usage domestique, une forge et une écurie.

     

    morimond restes d'un pilier.jpgProfesseur d’histoire en Normandie et archéologue dans le Grand Est , Benoît Rouzeau est tombé sous le charme du site cistercien de Morimond. Une fois les premiers relevés effectués en 1994 et un sondage réalisé en 1998, il a dirigé plusieurs campagnes de fouilles sur cette propriété de l’association des Amis de Morimond, lieu chargé d’histoire.

     

    L’ancienne abbaye, aujourd’hui en grande partie disparue, était bâtie sur un vaste domaine incluant quatre étangs et traversé par un ruisseau, le Flambard. Les moines cisterciens avaient au Moyen Âge canalisé celui-ci et détourné ses eaux pour alimenter le domaine et ses bâtiments, construisant un réseau hydraulique souterrain important. Lequel a été exhumé par Benoît Rouzeau et son équipe d’étudiants en archéologie venue de Paris et du Grand Est il y a quelques années.

     

    Une nouvelle campagne de fouilles sur 800 m² a été menée entre le 21 juillet et le 14 août. En moins de deux semaines, les fouilleurs passionnés ont fait des découvertes de taille. Mettant au jour les bases d’un bâtiment à usage domestique remontant à la fin du XIIe siècle - certainement arrasé à la guerre de Trente Ans (1618-1648) -, une forge datant du XVIe et, de la même époque, ce qui apparaît comme être une écurie, du fait du pavage. « Au moins une dizaine de maîtres travaillaient sur la forge », affirme l’archéologue. Au total, l’ensemble, dont les fondations dépassent les 2 m, couvre 100 m de long. La découverte de trous dans les pavés de l’écurie indiquerait la présence jadis de poteaux pour ferrer les chevaux. Sur un pilier, à côté, on remarque un dauphin dessiné, sûrement la signature d’un maître-tailleur.

     

    La terre a aussi révélé des carreaux de pavement en céramique, un morceau de clé de voûte, les fragments de la pierre tombale d’un seigneur et ceux... d’une pipe. Benoît Rouzeau rendra son rapport au Service Régional de l’Archéologie (SRA) prochainement. Les fouilles se poursuivront à Morimond en 2009 et 2010.

     

     

     

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    Plan du domaine de l'abbaye cistercienne de Morimond
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    Chapelle Sainte-Ursule et porterie de l'abbaye de Morimond
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    Sceau de l'abbé de Morimond
    [clichés Wikipédia]