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catholicisme - Page 4

  • La guerre des Paysans

    guerre des paysans.jpgAu printemps 1525, en Alsace comme dans une grande partie du Saint-Empire romain germanique, les paysans prennent les armes au nom de l'Evangile pour promouvoir un monde fraternel, sans seigneurs ni maîtres. Leur emblème est le Bundschuh, le soulier à lacet des gens du peuple. Ils pillent les maisons religieuses, menacent les châteaux, rallient à leur cause l'immense majorité des villages et un grand nombre de villes. Mais leurs premiers succès se terminent rapidement dans un immense bain de sang. Le duc de Lorraine Antoine mènera une véritable guerre contre les Rustauds alsaciens dans les Vosges au printemps 1525.

    La guerre des Paysans fut cependant une vraie révolution. L'historien médiéviste Georges Bischoff raconte, avec une érudition qui n'exclut pas la verve et la truculence, les premières années du bouillonnant XVIe siècle dans le sud de l'espace rhénan et dans les régions limitrophes, Lorraine et Franche-Comté, championnes du Catholicisme, alors que l'humanisme ébranlait de vieilles certitudes et que la Réforme s'éveillait.

     

    >> La guerre des Paysans. L'Alsace et la révolution du Bundschuh 1493-1525, Georges Bischoff, La Nuée Bleue éditions, 2010, 496 p., ill. (25 €).

  • Eglise à vendre en Meuse

    La situation de l'église du Sacré-Cœur de Stenay, dans le nord meusien, semble inextricable. Cette paroisse sans paroissiens explique sa situation de détresse.

     

    sacré-coeur de stenay.jpgL'édifice qui fait face au cimetière est une dent creuse. La tempête de 1999 est passée par là et le montant du désordre approche les 30.000 euros. D'un côté, le diocèse souhaite céder cette église à la commune de Stenay. De l'autre, la commune a dénoncé en février 2007, la convention qui liait la ville à l'édifice religieux... Le devenir de l’église du Sacré-Coeur est actuellement dans l’impasse.

     

    Cette situation est particulièrement intolérable. Il faudra bien un jour que les chrétiens assument leur histoire et soient fiers de leur croyance. A l’heure où la France se couvrent de mosquées, il devient urgent pour les chrétiens de réveiller leur foi et d’assurer l’avenir de leurs lieux de culte comme le font les musulmans.

     

    La laïcité bien comprise de nos gouvernants doit considérer avec respect toutes les religions présentes sur le sol français. Et en particulier, la première d’entre elles, le catholicisme. On ne pourra tolérer longtemps des ministres qui font des ronds de jambe aux imams et qui se moquent éperdument du patrimoine et de l’héritage chrétien. Sans parler des cimetières que l’on « profane » chez les juifs ou chez les musulmans, et que l’on « dégrade » - simplement - chez les chrétiens…

     

    Les chrétiens ne sont pas des "sous-hommes" (comme dirait Georges Frêche). Ils ont droit aussi au respect des élus et des détenteurs de l'autorité dans cette France qui fut "Fille aînée de l'Eglise"... devenue depuis "fille athée de l'Eglise".

     

     

    [cliché Est Républicain et commentaires H&PB]

  • Procession mariale à Rozières-sur-Mouzon (Vosges)

    procession rozieres.jpg

    [Vosges Matin | 19.08.09]

     

    Cet article nous inspirent plusieurs réflexions :

     

    1. Remarquez le contraste entre le jeune prêtre, d'origine africaine, et cette poignée de fidèles, essentiellement féminins et plutôt âgés. Contrastes saisissants entre une Afrique jeune et active spirituellement et une Europe - et une France en particulier - vieillissante et pauvre spirituellement.

    2. Les grands absents : les jeunes générations.

    3. Cette image pose avec accuité la question du devenir de la culture chrétienne dans notre monde rural et, plus précisemment, la question essentielle de l'avenir du catholicisme dans ses pratiques communautaires et dans l'expression de la foi.