Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Tignécourt (88) : 10e Rencontres Natur'images les 9-10 avril 2016

  • Foucauld après Foucauld

    Le Père Jean-François Six présente dans cet ouvrage le testament ignoré de Charles de Foucauld. Alors que la dernière décennie de sa vie fut pleine d’intuitions révolutionnaires pour une évangélisation d’avant-garde, cet héritage a été oublié et submergé par la forte vague issue de la Règle de 1899. Une vague d’institutions ecclésiastiques, de grande valeur certes, mais dont on a pensé, et qui ont assez souvent cru elles-mêmes, qu’elles représentaient toute la pensée et toute la postérité de ce prophète.

    Le P. Jean-François Six montre ici que la grande préoccupation du Père Charles de Foucauld à la fin de sa vie fut le développement d’une confrérie, « l’Union », qu’il avait fondée avec son évêque en 1909, union des « défricheurs évangéliques », prêtres et laïcs, partant à la rencontre des « frères de Jésus qui L’ignorent ».

    Cette Union lui tenait si particulièrement à cœur qu’il comptait rentrer en France « le temps qu’il faudra », pour l’établir. Après son assassinat en 1916, l’Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort, l’a remise entre les mains de Jean-François Six, alors prêtre de la Mission de France.

    À l’occasion des cent ans de sa mort et après sa béatification intervenue en 2005, l'auteur nous livre un autre Foucauld, rendu à sa sainteté missionnaire.

     

    ‡ Foucauld après Foucauld, Jean-François Six, éditions du Cerf, 2016, 596 p. (34 €).

  • Boni de Castellane

    L'historien nancéien des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau, nous brosse magnifiquement le portrait et la vie du dandy légendaire Boniface de Castellane qui, jusqu'à sa mort, fascina ses contemporains et qui fut un phénomène médiatique exceptionnel.

    Archétype du dandy racé, Boni de Castellane, « prince de la mode », multiplia les conquêtes féminines, fut ami de Marcel Proust et de D'Annunzio. Esthète, il mit son goût raffiné au service des collectionneurs américains. Patriote, il fut partisan de l'Entente cordiale et de l'Alliance franco-russe, ainsi qu'un acteur de l'ombre aux Conférences de la paix en 1919. Il fut également un père de famille attentif et un chrétien exemplaire face à la maladie...

    Un remarquable tableau de la France de la Belle Époque à travers le destin d'un homme hors du commun, le dernier des grands seigneurs d'Ancien Régime, qui contribua à son éclat et à son rayonnement.

     

    ‡ Boni de Castellane, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 425 p. (11 €).
         

  • La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois

    Les villages du Lunévillois et du Saintois ont été pendant plus d'un siècle, entre 1830 et l'entre-deux-guerres, le siège d'une activité artisanale et artistique originale : la broderie perlée.

    Lorsque le Lunévillois Louis Ferry a l'idée d'incorporer perles et paillettes au point de chainette, déjà célèbre dans la région, il ne s'imaginait pas qu'il allait créer une économie parallèle qui devint vite indispensable au bien-être des villageois et particulièrement des femmes lorraines. Sans "les perles", comment terminer le mois correctement, même en cultivant un lopin de terre ?

    Si les robes et accessoires réalisés dans cette Lorraine centrale étaient rapidement dirigés vers Paris et l'étranger, ils ne portaient jamais le nom de la brodeuse, ni même celui de l'entrepreneur en broderie... Il n'en reste pas moins que les brodeuses étaient très fières de les voir dans la presse ou, plus tard, à la télévision, portés par une célébrité à la mode.

    L'ouvrage, abondamment illustré, s'attache à présenter l'apparition et le développement de la broderie perlée en Lorraine, activité que pratiquent encore quelques amoureuses de ces travaux situés aux confins de l'artisanat de luxe et de l'art.

     

    ‡ La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois, Marc Gabriel, NMG éditions, 2015, 104 p., ill. (15 €).

    Lire la suite

  • Retour de la croix-reliquaire d'Antoine Sarazin de Germainvilliers à La Mothe