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  • Martinvelle : le patrimoine religieux restauré

    1123508332.jpgLes habitants de Martinvelle (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) ont eu récemment le plaisir de découvrir les trois retables baroques du XVIIIe siècle de l'église paroissiale Saint-Pierre enfin restaurés. Cette restauration a été possible grâce au don versé par une association d'animation locale. Il était effectivement urgent d'intervenir car le retable de l'Immaculée-Conception et celui de la Vierge était particulièrement dégradés.

    Par ailleurs, la municipalité a restauré également l'intérieur de la chapelle Saint-Roch (1875) bâtie à l'emplacement d'une ancienne chapelle du XVIIIe siècle. Cette petite chapelle possède un mobilier intéressant, notamment un retable XVIIIe en bois polychrome dont le tableau central représente saint Roch et son chien, ainsi que deux petites statues en bois de la même époque de saint Sébastien et de saint Roch.

    Félicitation au conseil municipal de Martinvelle pour le soin qu'il apporte à l'entretien de son patrimoine historique. En souhaitant que les édiles des autres communes du canton suivent cet exemple !

    [cliché : église de Martinvelle]

  • L'histoire des congrégations religieuses vosgiennes à paraître

    UN LIVRE SUR L'HISTOIRE DES CONGREGATIONS VOSGIENNES EN SOUSCRIPTION

    1200498967.jpgL'association de recherches archéologiques d'Eloyes (Vosges) propose la souscription à un livre qui témoigne de l'activité des religieuses des différentes congrégations dans le département des Vosges.

    La congrégation des soeurs de la Providence de Portieux (mais aussi la congrégation des soeurs de Saint-Charles) a tenu un grand rôle au XIXe et au début du XXe siècle dans le domaine de la santé et de l'éducation. Durant la Première Guerre mondiale, les soeurs prirent en charge notamment les soldats blessés.

    L'ouvrage retrace tout particulièrement l'histoire des soeurs de Portieux (écoles, patronages, catéchisme, Sainte-Enfance...). L'auteur, Pierre Mathieu, s'attarde spécialement sur le travail réalisé par ces religieuses dans la région d'Eloyes (Arches, Archettes, Vallée de Cleurie, Cheniménil, Docelles, Dommartin-les-Remiremont, Laveline-du-Houx, Rehaupal, Le Tholy, Saint-Amé, Vagney, Pouxeux, Jarménil, Hadol, Rochesson, Saint-Nabord, Tendon).

    L'ouvrage est préfacé par Christian Poncelet, président du Sénat et du Conseil général des Vosges. Ouvrage de 630 pages illustré de 200 photos inédites, cartes et documents divers.

    Souscription jusqu'au 16 mars 2008 au prix de 31 €. Contact : Association de recherches archéologiques, 8 rue du Perreuil, 88510 Eloyes.

  • Une plaque en souvenir de la chanteuse Damia à Darney

    Le bourg vosgien a honoré la chanteuse par la pose d'une plaque commémorative

    ad8b68a9d714fa108a45f8d93e615bc7.jpgLe 30 janvier 1978 s'éteint dans une clinique de la banlieue parisienne, à l'âge de 89 ans, Marie-Louise Damien, plus connue sous le nom de Damia.

    Elle n'a que 18 ans, en 1907, quand Roberty, le mari de Fréhel, la remarque alors qu'elle occupe un simple rôle de figurante au Châtelet à Paris. Il lui fait suivre des cours de chant et la fait débuter, en 1910, au Petit Casino, puis à la Pépinière sous le nom de Maryse Damia.

    Remarquée par Mayol, elle est aussitôt engagée pour son Concert.

    Durant la guerre de 14-18, elle chante au front puis elle rencontre Loïe Fuller, danseuse américaine, avec qui elle part en tournée, et qui lui enseigne la science des éclairages et de la lumière mais surtout celle de la mise en scène. À son retour, le personnage de Damia est né.

    Mais pourquoi Damia à Darney ?

    Tout simplement parce que sa mère y est née et y a vécu tandis que son père étaient originaire du village voisin de Nonville. Le foyer s'installera à Paris où le père devint agent de police mais Marie-Louise Damien, même devenue la célèbre Damia, reviendra chaque année chez ses grands-parents cultivateurs darnéens. Elle chantera même à la salle des fêtes, c'est pourquoi la municipalité a voulu rendre un hommage officiel à la vedette internationale qu'elle fut et en souvenir de ses racines darnéennes.


    Dimanche 17 février, une plaque souvenir a été inaugurée par le maire de Darney devant la maison familiale, rue des Champs-Cailloux, et un récital exceptionnel a été donné dans la salle des fêtes par la chanteuse Michèle Gallino, spécialisée dans le répertoire de Damia ; occasion unique de revivre la Belle Epoque par les aînés, mais aussi les plus jeunes, et de découvrir cette grande dame qui a servi de modèle à Piaf, Gréco, et Barbara.

     
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  • Hommage au colonel Driant à Nancy

    fdf527ee3e19685f76a80888de459eb3.jpgSamedi 16 février, les associations patriotiques de la ville de Nancy et la municipalité s'associaient pour commémorer le début de la bataille de Verdun et le souvenir du sacrifice des chasseurs du colonel Driant. Après l'évocation de la mémoire de Emile Driant - le militaire, le député de Nancy et l'écrivain - des gerbes furent déposées place du Colonel-Driant, proche de la porte Saint-Georges, par le maire de Nancy, les Diables Bleus et le Souvenir Français.

    Le 20 février 1916, à la veille du déclenchement de la bataille de Verdun, le lieutenant-colonel Driant adresse ce dernier courrier à sa femme :

    « je ne t'écris que quelques lignes hâtives, car je monte là-haut, encourager tout mon monde, voir les derniersd9c0b1526690da90beb909fb0e10c9c5.jpg préparatifs ; l'ordre du général Bapst que je t'envoie, la visite de Joffre, hier, prouvent que l'heure est proche et au fond, j'éprouve une satisfaction à voir que je ne me suis pas trompé en annonçant il y a un mois ce qui arrive, par l'ordre du bataillon que je t'ai envoyé.A la grâce de Dieu ! Vois-tu, je ferai de mon mieux et je me sens très calme. J'ai toujours eu une telle chance que j'y crois encore pour cette fois.
    Leur assaut peut avoir lieu cette nuit comme il peut encore reculer de plusieurs jours. Mais il est certain. Notre bois aura ses premières tranchées prises dès les premières minutes, car ils y emploieront flammes et gaz. Nous le savons, par un prisonnier de ce matin. Mes pauvres bataillons si épargnés jusqu'ici ! Enfin, eux aussi ont eu de la chance jusqu'à présent… Qui sait ! Mais comme on se sent peu de choses à ces heures-là. »

    Le 21 février 1916 le Kronprintz déclenche une attaque brusquée des troupes allemandes sur la Meuse près de Verdun, appuyée par un formidable tir d'artillerie. Il se heurte à une résistance farouche, symbolisée par le sacrifice du colonel Driant et de son régiment de chasseurs à pied au bois des Caures, face à l'avant-garde d'une vague de 80.000 hommes. L'offensive sera finalement stoppée en juillet 1916, après les batailles acharnées de la cote 304, de la crête du Mort-Homme et des forts de Vaux et de Douaumont.

  • Le 200ème numéro de la Revue Lorraine Populaire est paru !

    555c61dafa20637a4f73151f45b97588.jpg34 ans après le lancement de la Revue Lorraine Populaire, le 200ème numéro est (déjà !) paru. Et complètement relookée ! C'est désormais une Revue Lorraine en couleurs que vont découvrir les lecteurs et amoureux de notre belle Lorraine.

    Plus que jamais, Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur de la RLP, invite les lorrains (et tous les autres !) à ce rendez-vous bimestriel de l'art, de la culture, de l'histoire et des traditions de notre région.

    Et avec J.-M. Cuny nous souhaitons longue vie à la RLP et espérons, comme l'écrit l'éditorialiste du n° 200, que ce numéro anniversaire fasse un véritable "tabac" !

    Au sommaire du numéro 200 : à propos du colonel Driant, les anniversaires 2008 à célébrer, le cochon en Lorraine, hommage à Gilles Fabre, le peintre de Repaix, illustrateurs de Lorraine, Saint-Mihiel ville d'art, et les habituelles rubriques... et le tout en couleurs !

    Dans toutes les bonnes librairies ou à commander à : RLP 3 avenue des Deux-Fontaines 57140 Woippy (le numéro : 6 €)

  • SOUSCRIPTION POUR LA CROIX DU JARDIN DE L'ABBAYE SAINT-MAUR

    d90f7450b92b899b05f74b5a3919471f.jpgL'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville lance une souscription pour l'installation d'une croix en grès dans le jardin de l'abbaye Saint-Maur.

    Les noms des souscripteurs seront inscrits sur un parchemin qui sera enfermé dans le socle de la croix afin de prolonger au-delà des siècles ce geste généreux porteur d'espoir pour tous les défenseurs du patrimoine.

    Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice en envoyant le montant de sa souscription (même modeste !) à :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 RUE DES CAILLOUX

    88410 BLEURVILLE

    La bénédiction de la croix aura lieu fin juin 2008.

    Merci à toutes celles et ceux qui répondront favorablement à notre appel. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine vosgien !

  • L'histoire de Vioménil et des gentilshommes verriers de la Vôge en souscription

    d42119c0f6f26de60c5af6d2c4bf8537.jpgL'association Genverre lance une souscription pour la réédition de l'ouvrage de Georges Varlot sur L'histoire de Vioménil ou histoire des gentilshommes verriers de la Vôge.

    Outre la publication des recherches menées par Georges Varlot sur l'histoire du village vosgien et des verriers de la forêt de Darney, le livre comprendra également de nombreuses nouvelles informations et illustrations (armoiries des familles de verriers,  cartes en couleurs de la région, informations généalogiques sur la famille d'Hennezel...).

    L'ouvrage de 73 pages avec illustrations noir et couleurs est en souscription jusqu'au 15 mars 2008 au prix de 29 €.

    Souscription à envoyer à :

    M. HUBERT GERARDIN

    2 RUE DES LILAS

    57400 SARREBOURG

    [cliché : place de Vioménil]

  • Visite de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques, à l'église Saint-Maur

    VERS LA RESTAURATION DE L'INTERIEUR DE L'EGLISE ABBATIALE

    046691b1b91aedebce8b645e496d55a8.jpgLes Amis de Saint-Maur recevaient le 2 février dernier, pour une réunion de travail, Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques pour les Vosges.

    L'association envisage, en effet, de restaurer l'intérieur de l'ancienne abbatiale. Cette opération pourrait se faire en deux étapes. Comme l'explique M. Bortolussi, "Dans un esprit de moindre coût et de simplicité propre à l'édifice, la première tranche pourrait comprendre la reprise des enduits des voûtes et la partie basse des murs du choeur et du transept. Ensuite, un badigeon légèrement ocré dans le ton de celui qui subsiste serait appliqué." Quelques traces de polychromie du XVIe siècle subsitent en effet sur les arrêtes des nervures des voûtes du choeur, le reste ayant été décapé par les équipes de l'abbé Pierrat dans les années 1970-80.

    La seconde tranche concernera la nef du XIe siècle qui sera traitée de façon à respecter l'originalité de l'architecture romane.

    a9b4f4dc8cd34a61cf758069bc427abc.jpgCe projet devra être validé préalablement par la DRAC de Lorraine. Les travaux peuvent être financés par l'Etat, au titre de la protection des Monuments Historiques, et les collectivités locales. Le mécénat privé sera également sollicité dans le cadre de la Fondation du Patrimoine.

    Rendez-vous donc en 2009-2010 pour le début des travaux.

  • Décès de Charles-Louis de Habsbourg-Lorraine

    50dbe243aa7a0e4e4d1a6f96364521da.jpgCharles-Louis de Habsbourg-Lorraine, fils du dernier empereur d'Autriche-Hongrie Charles Ier et de Zita de Bourbon-Parme, est décédé à Bruxelles le 11 décembre 2007.

     

     

    Il a été inhumé le 12 janvier 2008 à Vienne dans la crypte des Capucins. Troisième frère cadet d'Otto de Habsbourg-Lorraine, il était né le 10 mars 1918 à Baden (Autriche) et avait épousé en 1950 la Princesse Yolande de Ligne. Il a eu quatre enfants et c'est son fils aîné Rodolphe de Habsbourg-Lorraine qui lui succède dans le titre de prince impérial d'Autriche, prince royal de Hongrie et de Bohême. Charles-Louis aura un rôle héroïque durant la Seconde guerre mondiale en participant au débarquement de Normandie. Officier de liaison du général Leclerc, il reçut ensuite le commandement d'une unité de spahis.

     

     

    Depuis 1633, la crypte des Capucins est la nécropole de la famille impériale d'Autriche-Hongrie : y reposent notamment Marie-Thérèse et son époux l'empereur François Ier de Lorraine, dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar.

     

     

     

    + RIP.