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  • Un livre sur le pays de Salm, terre d'abbayes en Lorraine

    André Petitdemange et ses collaborateurs nous offrent un ouvrage magnifiquement illustré et remarquablement mis en page sur "Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine", édité sous l'égide de l'Office du tourisme du Pays des Abbayes.

    Au VIIe siècle, entre Meurthe et Donon, cinq abbayes bénédictines naissent à quelques kilomètres de distance formant ce que les historiens ont appelé "la sainte Croix des Vosges". Seules trois d'entres elles se maintiendront pendant plus de onze siècles.

    Ce livre touristico-historique retrace les principales péripéties de l'épopée des abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival jusqu'à leur disparition au moment de la Révolution. A lire absolument par tous ceux qui apprécient les Vosges et sa riche histoire. C'est aussi une invitation à partir à la découverte de l'ancienne principauté de Salm.

    • Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine, André Petitdemange (sous la dir.), éditions de l'Office du tourisme du Pays des Abbayes, 2007, 125 p., ill. (20 €).
  • Une cloche est née à l'abbaye Saint-Maur

    UNE CLOCHE COULEE A SAINT-MAUR POUR LES JOURNEES DU PATRIMOINE

    040e8a1091681c4cc37b775ab533a1eb.jpgDimanche 16 septembre, l'abbaye Saint-Maur a connu une animation et une affluence exceptionnelles. En effet, pour les Journées du Patrimoine 2008, les responsable de l'association des Amis de Saint-Maur avaient invité les fondeurs de l'association La Trace, de Robécourt, à venir couler une cloche dans la cour de l'ancienne abbaye. Comme au temps de leurs lointains ancêtres, les "saintiers" du Bassigny réputés pour la maîtrise de l'art de fondre "cloches et canons".

    Sous l'autorité du "maître ès cloches", Jacques Laurent, Sébastien Brayer s'active à la préparation50218c5f1d38361b145feb62df4a19db.jpg de la fonte, tel un alchimiste dans son antre, manipulant cuivre, étain et bronze à cloche scrupuleusement pesés pour donner naissance à une petite cloche. Le four, une fois atteint les degrés nécessaires à la fusion des métaux d'airain, accueille au sein du creuset la mystérieuse préparation.

     Et puis arrive le moment de la coulée. Devant une foule de curieux - chacun retient son souffle - et dans les fumées mystérieuses de la fusion, le contenu du creuset est religieusement déversé dans le moule contenant la fausse cloche. L'alchimie se produit... Mais il faudra attendre au moins 24 heures pour découvrir le nouveau né qui verra le jour dans l'atelier du maître fondeur.

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    La nouvelle cloche démoulée lundi 17 septembre est une réussite parfaite ! Elle sera donc remise officiellement le 6 octobre prochain aux membres du bureau des Amis de Saint-Maur. Qui ne manqueront pas de la baptiser joyeusement !

    Un grand merci aux animateurs de La Trace qui ont contribué à la réussite de cet après-midi festif, ainsi qu'au Comité des Fêtes et à la municipalité de Bleurville pour le prêt de matériel.

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  • A propos de l'affaire Busenet...

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    Le spectacle son et lumière « La Lune écarlate » présenté cet été à Bleurville par la Compagnie L’Odyssée revisitait une affaire criminelle qui marqua profondément le bourg de Bleurville autour des années 1760. Cette interprétation spectaculaire de « l’affaire Busenet » a provoqué un intérêt renouvelé pour l’histoire locale et a suscité nombre de questions chez les habitants du village mais également chez tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre région.

    Qui était donc ce François Busenet qui fut condamné à mort en 1769 pour de multiples meurtres perpétrés à Bleurville et dans les environs ?

    Les Busenet apparaissent à Bleurville dès la fin du XVIIème siècle puisqu’en 1695 un Nicolas Busenet est recensé parmi les chefs de familles qui paient une redevance au prieuré Saint-Maur.

    Il semblerait que les personnes portant le patronyme « Busenet » soient originaires de Bourgogne (Côte d’Or et Yonne) et, en particulier provenant des communes de Minot et Salives (Côte d’Or, pays Châtillonnais). Celles-ci immigrèrent vers la Franche-Comté puis la Lorraine après la guerre de Trente Ans à la fin du XVIIème siècle, répondant ainsi aux appels du duc de Lorraine qui souhaitait repeupler les contrées saignées à blanc à la suite du malheur des guerres.

    Le patronyme « Busenet/Buzenet/Bussenet » proviendrait du nom dont était affublé les joueurs de « businette », sorte de trompe ou de trompette que l’on utilisait en Bourgogne pour faire danser les villageois.

    Les Busenet s’installent en Lorraine principalement à Bleurville entre 1695 et 1730 et à Contrexéville entre 1722 et 1775. Etaient-ils issus de la même famille ? En l’état actuel de nos recherches, nous ne pouvons l’affirmer. Quoi qu’il en soit, nous ne trouvons plus aucun Busenet à Bleurville au début du XIXème siècle : les femmes mariées nées Busenet (et apparentés notamment à la famille Froment) ne réactivèrent jamais le nom de Busenet tellement celui-ci était devenu en horreur.

    Les archives conservent la traces de membres de la famille Busenet qui s’illustrèrent « honnêtement » dans la vie du bourg : ainsi entre 1748 et 1758, François Busenet (probablement notre tristement célèbre criminel) est syndic de la communauté (c’est-à-dire maire chargé de la défense des intérêts des habitants). En 1722 et 1723, un règlement de succession est enregistré lors du décès de Nicolas Busenet, chapelier à Bleurville, au profit de sa femme Anne Thiébault et de ses quatre enfants Nicolas (qui reprendra le commerce de chapelier de son père), Simon, François (probablement notre futur meurtrier) et Anne. En 1749, Claude Busenet, bourgeois de Bleurville, est témoin de la donation d’un tabernacle à l’église paroissiale par les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port.

    De nouveaux drames

    9c6ae84588dd35fc67c0589fc84f4a48.jpg Si l’on connaît relativement bien le déroulement de cette affaire criminelle grâce aux recherches menées par l’abbé Melchior Dion à la fin du XIXème siècle et par Jean Bossu, journaliste à La Liberté de l’Est, dans les années 1960, nous pouvons encore exhumer des archives de nouvelles révélations à propos de cette sordide affaire.

    Ainsi cet épisode encore ignoré des historiens jusqu’à ce jour : en février 1766 un homme de Darney est attaqué « à coups de pistolet » sur la grande route royale qui va de Lorraine en Franche-Comté (actuellement dénommée « voie romaine ») sur le territoire de la commune de Serocourt. Fort heureusement, il ne dut son salut qu’au passage de deux voyageurs qui lui portèrent rapidement secours. Les enquêteurs du bailliage de Lamarche relient cette tentative de meurtre à ceux qui furent commis dans des circonstances similaires dans la région et, en particulier, celui d’un marchand de bœufs de Godoncourt qui sera tué en mai 1768 sur le chemin entre Monthureux et Bleurville et retrouvé à demi enterré dans une raie d’un champ sur le finage de Bleurville.

    C’est d’ailleurs à la suite de ce dernier crime que l’enquête va aboutir à la mise en cause de François Busenet. Le 9 janvier 1769, le procureur royal au bailliage de Lamarche, le sieur De Bourgogne, entend les témoins (nous ne connaissons malheureusement ni leurs noms ni leurs qualités) dans l’information engagée contre François Busenet. La procédure est désormais lancée. Elle aboutira, quelques mois plus tard, à la condamnation et à l’exécution le 26 juillet 1769 du plus grand criminel que Bleurville n’ait jamais connu.

    Il serait intéressant de connaître les mobiles qui ont poussé Busenet à devenir un « serial killer » (ou tueur en série). L’appât de l’argent ? Son commerce connaissait-il des difficultés financières ? La schizophrénie ? Etait-il atteint d’une pathologie psychiatrique le poussant au crime ? Seul la découverte du jugement de condamnation pourrait nous aider à répondre à ces questions. Sans oublier le pauvre Martin qui fut doublement victime d’enquêteurs et de juges indignes, et du monstrueux Busenet.

    Et nous conclurons – non pas en chanson – mais par la complainte que firent circuler les colporteurs à la suite de l’affaire Busenet et qui jetait l’opprobre sur les Bleurvillois. Une seule strophe nous est encore connue :

    "Je suis natif de Bleurville,

    Je m’appelle François Busenet,

    Quand je vais de ville en ville,

    Que je me rende au cabaret,

    Je suis connu comme assassin,

    Plus que Cartouche aussi Mandrin !"

    Si la suite n’est plus connue, il reste encore le sobriquet qui désignait les gens de Bleurville : « les Busenets ». Jeté à la figure d’un habitant du village équivalait à le traiter d’effroyable bandit !

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    [illustrations : spectacle "La lune écarlate" d'août 2007 et carte de Cassini (Bleurville), XVIIIe s.]

    Merci à A. B. pour son article à paraître dans L'Echo des Trois Provinces.

  • 29ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy

    44f484419c9d8f0dbfe42dabad147dbb.jpgle Livre sur la Place à Nancy, sur le thème « L’homme et son histoire, la terre est son avenir », se donne pour son 29ème anniversaire, du 20 au 23 septembre 2007, un président prestigieux, le Professeur Yves Coppens.

    Le Livre sur la Place c’est 29 ans de fidélité des Académiciens Goncourt, 29 ans de fidélité des écrivains, 29 années de fidélité du public, 29 années de partage autour du Livre dans toute la ville.

    La tente du Livre sur la Place, installée place de la Carrière, sera ouverte chaque jour de 10h00 à 19h00.

    Cette année, c'est 400 auteurs qui viendront dédicacer leurs nouveautés littéraires. En particulier, venez découvrir les nouveautés de l'édition lorraine avec Philippe Claudel, Pierre Pelot, le professeur Philippe Martin, Joël Couchouron, Michel Caffier, Claude Kevers-Pascalis, Huguette Max, François Moulin, François Zaug... et Jean-Marie Cuny qui édite avec Philippe Bajolet un album abondamment illustré pour petits et grands, "J'habite en Lorraine". Jean-Marie Cuny présente également avec Huguette Max son "Agenda-Almanach des Pays Lorrains 2008".

    Bonne rentrée littéraire en Lorraine !

  • Nos vieilles maisons...

    QUEL AVENIR POUR NOS VIEILLES DEMEURES BLEURVILLOISES ?

    36b3b5d9388d5ba9f573e1c5e96f3299.jpgUn constat amer : de plus en plus de vieilles maisons ou fermes de Bleurville sont laissées dans un état de quasi-abandon par leurs propriétaires. Nos anciens disparaissent, les volets se ferment et leurs maisons sombrent doucement dans un oubli irréparable...

    Et pourtant, ces vieilles fermes sont la mémoire architecturale - et humaine quelque part - du village. La plupart datent du XVIIIème siècle - pour certaines plus anciennes encore - et pour d'autres du XIXème, à l'époque où Bleurville connut une explosion démographique et où l'on a beaucoup reconstruit et agrandi les anciennes demeures. Ces habitations ont une âme. Elles sont les héritières des générations passées qui y ont vécu des moments  intenses de vie, de labeur, des moments de joie, mais aussi, bien sûr, des moments de tristesse.

    Comme d'autres villages des environs qui ont su conserver et entretenir ce patrimoine architectural, il suffirait peu de chose pour que ces habitations aient encore un semblant de vie - avant de retrouver une vraie vie animée par des familles -. Nettoyer la végétation envahissante, entretenir la couverture qui protége la maison des incidieuses et mortelles infiltrations d'eau seraient la planche de salut pour nos vieilles maisons. Sans grand coût en plus si l'entretien se fait régulièrement ! Mais encore faut-il le vouloir.

    Rappelons-nous que ces bâtisses, par leurs caractéristiques propres (orientation des constructions, décorations des portes et impostes, présence ou non de cour, de mur, avancée de toiture, etc.), constituent l'identité de notre village. Pour que Bleurville ne ressemble pas à tous les autres villages, il faut sauver nos veilles maisons !

  • Un nouvel établissement scolaire privé dans les Vosges

    Le collège-lycée privé hors contrat "Bienheureux Frassati" est un internat pour garçons de la 6ème à la seconde incluse avec possibilité de rester le week-end.

    Il vient d'ouvrir pour la rentrée 2007-2008 à Mandres-sur-Vair (à 5 mn de Vittel-Contrexéville).

    L'établissement propose un enseignement de qualité et un travail personnel individualisé dans un idéal de vie catholique. Le cadre naturel de l'établissement permet une activité physique intense (randonnées, VTT, courses d'orientation, ski, etc.).

    L'établissement dispense un enseignement de qualité, exigeant en terme de travail personnel. Il est accessible, tant aux enfants doués intellectuellement qu'à ceux qui ont moins de facilités. Pour atteindre cet objectif, l'enseignement et le travail personnel sont individualisés et adaptés à chacun. L'échec scolaire est combattu, la réussite n'ayant de sens que proportionnée aux talents de chacun, selon la parabole évangélique. Chacun est simplement invité à donner le meilleur de lui-même.

    Contact et renseignement :

    Patrick GIRARD, Directeur

    Collège & Lycée Bienheureux Frassati
    Château de Mandres-sur-Vair
    50, Rue Monseigneur Rodhain
    88 800 MANDRES-SUR-VAIR

    Tél. : 03 29 09 86 18
    collegefrassati@hotmail.com
    www.collegefrassati.com