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  • Il y a 30 ans, les Vosges dévastées par une puissante tornade

    lorraine,vosges,tornade,1984,esclesIl y a tout juste 30 ans, le mercredi 11 juillet 1984 à 20h00 une incroyable tornade d’une ampleur inédite traversait le département des Vosges, balayant le territoire de Monthureux-sur-Saône jusqu’à Rambervillers. Des vents à près de 300 km/h avaient causé de graves dégâts dans plus de 100 communes.

    Une centaine de communes touchées, le village d’Escles, dans le canton de Darney, quasiment rasé de la carte, des centaines d’hectares de forêts détruits, déchiquetés… « Ce n’était pas un bombardement mais une tornade », affirmait alors une brochure éditée par l’Association des Maires des Vosges. La tornade a traversé en quelques minutes une grande partie du département, prenant les Vosges en écharpe, du sud-ouest au nord-est. Ainsi, des villages entiers ont été détruits, des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, des véhicules et des exploitations agricoles. Des pointes de vent jusqu'à 280 km/h ont été établies. Mais, presque miraculeusement, aucune victime n'était à déplorer.

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    La journée du 11 juillet 1984 s’annonçait pourtant comme les autres ; une belle après-midi ensoleillée comme l’a été le début de l’été sur les Vosges. C’est finalement un lourd orage qui va arriver en fin d’après-midi - vers 20h00 - avant de se transformer en véritable cyclone, ou tornade selon les versions des météorologues, né de la rencontre entre un courant d’air frais venu du nord-est de l’Angleterre et une masse d’air chaud remontée d’Algérie. Ce choc météorologique a contribué à dévaster une grande partie du territoire vosgien.

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    [clichés La Liberté de l'Est]

     

    ‡ Plus d'infos sur la tornade de 1984 ici http://archettes.chez-alice.fr/pages/95.html

  • Bleurville (88) : vernissage de l'expo' de Lina Blanc "Cheminement d'artiste"

    Lina Blanc, artiste peintre vosgienne, expose ses toiles à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août. Le vernissage de son « Cheminement d’artiste » a rassemblé admirateurs et amis.

    vosges,bleurville,lina blanc,abbaye saint maurRépondant à l’invitation du président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, Lina Blanc a franchi la vallée du Gras pour installer ses toiles dans le cadre historique de l’ancienne abbaye Saint-Maur qui célèbre cet été le 40ème anniversaire de son sauvetage. « Originaire du village voisin de Viviers-le-Gras, j’ai toujours souhaité exposer mes œuvres à l’abbaye Saint-Maur ; ce lieu dégage un je-ne-sais-quoi de profondeur spirituelle et m’inspire beaucoup » confie-t-elle. Amis et admirateurs des réalisations de Lina avait répondu en nombre pour le vernissage de son exposition temporaire placée sous le thème du « cheminement d’artiste ». Passionnée dès sa plus tendre enfance passée à Viviers-le-Gras, par le crayon et le pinceau, Lina avait toujours en tête le projet de peindre. Partagée entre la région parisienne et les Vosges, à 50 ans, la décision est prise de confronter ses acquis aux conseils et techniques prodigués par des professionnels en s’inscrivant à des cours de peinture.

    Elle s’essaie à l’aquarelle : « Les vieilles demeures de nos villages m’inspirent ; la nature est aussi une autre source d’inspiration ». Bouquets de fleurs des champs et des jardins aiguisent son talent pour une symphonie en vert majeur. Toute sa sensibilité féminine transparaît à travers ces premières œuvres.

    Mais la reproduction de choses vues ne la satisfait plus. Il faut que notre artiste passe au stade de la création pure afin de transmettre ses émotions et ses sentiments. « Il fallait que je m’exprime en toute liberté » déclare-t-elle. L’acrylique sera le support de sa peinture contemporaine faite d’abstraction. Et désormais de grands formats. « C’est un art expressif avec une recherche permanente de la lumière pour tendre vers le rêve, la sérénité voire la spiritualité ». Une idée maîtresse transcende ses œuvres picturales : la quête du bonheur. Devant le flot ininterrompu de catastrophes que nous déverse l’actualité, Lina trouve dans la peinture une sorte de refuge à l’optimisme et à l’espoir, en laissant éclater au cœur de ses tableaux une lumière quasi divine.

    Son cheminement entre peinture figurative et art abstrait est, somme toute, assez infime : les jaunes, les bleus et les blancs illuminent l’ensemble de son œuvre, de sa jeunesse à sa maturité d’artiste. Une trentaine d’œuvres s’offre au regard du visiteur pour le plus grand plaisir de ses yeux.

     

    ‡ L’exposition « Cheminement d’artiste » est à voir à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. L’artiste est présent certains après-midi pour accueillir le public.

  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    justice.jpeg1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.

    Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.

    Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.

    Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.

    Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.

    Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?

    [source : http://www.bvoltaire.fr]