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  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine : entre tradition rurale et vie spirituelle

     

    A Bleurville, le moulin à huile situé dans l'ancienne ferme Parisot (XVIIe-XVIIIe-XIXe s.), au 17 rue de Monthureux, était exceptionnellement ouvert par son propriétaire, Jérôme Toussaint.

    Cette année, en plus de la chambre à four qui contient la meule tournante et les divers équipements nécessaires au broyage et au pressage des fruits et autres plantes oléagineuses, le manège à chevaux était également ouvert au public. Ainsi, chacun a pu découvrir le système mécanique actionné par les chevaux qui entraînait la meule tournante située dans la pièce voisine.

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    A Darney, la chapelle Notre-Dame de Pitié était également ouverte exceptionnellement au public. Henri Côme, délégué de la paroisse de Darney et membre de l'association de sauvegarde du patrimoine local, contait volontiers aux visiteurs l'histoire de ce petit édifice religieux. Bâti au bord de la Saône, au faubourg de Bonvillet, la chapelle fut attachée à une maison de charité après les funestes guerres du XVIIe siècle. Elle accueillait les fidèles des hameaux de la forêt de Darney - verriers, ouvriers du fer et bûcherons - qui y faisaient leurs dévotions lors de leur venue au bourg. Démantelée à la Révolution, elle fut reconstruite au début du XIXe siècle à l'initiative de l'abbé Pierre Antoine Hamard, curé de Darney.

    Aujourd'hui propriété de la commune, la chapelle Notre-Dame de Pitié a été récemment restaurée grâce à une généreuse donatrice.

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    [clichés ©H&PB]

  • Vosges et Vosgiens dans la tourmente

    vosges,grande guerre,senones,saint dié,raon l'étape,allemagneA la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue" des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière d'Etat protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.

    La percée allemande d'août 1914 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des vingt-six communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles.

    Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de cette Grande Guerre, les civils, éternels ignorés, vivent au contact du conflit, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances... Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.

    L'auteur dédie cet ouvrage au souvenir de ses grands-parents, enfants de la Grande Guerre, et à tous ces anonymes sans uniformes, victimes en tous lieux et à toutes les époques, de ces boucheries héroïques.

     

    ‡ Vosges et Vosgiens dans la tourmente. Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne, Dominique Michel, éditions Gérard Louis, 2014, 315 p., ill. (25 €).