Nous apprenons le décès d'Henri Gaillac, survenu le 20 décembre 2011 à Bagneux (Hauts-de-Seine), à l'âge de 91 ans.
Issu d'une vieille famille de Bleurville, il avait effectué toute sa carrière dans la magistrature. Il fut conseiller à la Cour de cassation, inspecteur de l'éducation surveillée et enseignant en criminologie en région parisienne. Henri Gaillac s'était particulièrement intéressé au rapport entre l'action éducative et l'action répressive accordées à l'enfance délinquante. Il était l'auteur de l’ouvrage de référence sur la justice et l’enfermement des enfants : Les maisons de correction, 1830-1945. Henri Gaillac était officier de la Légion d'Honneur. Il assura également pendant plusieurs années la présidence de la section de la Ligue des Droits de l'Homme de Bagneux.
Très attaché à leur village vosgien, Monsieur et Madame Gaillac y possédaient une maison de famille dans laquelle ils passèrent une grande partie de l'année une fois l'heure de la retraite sonnée. Chrétien et pratiquant simplement sa foi, il participait à la vie de la paroisse en assistant régulièrement aux messes dominicales.
Henri Gaillac était membre de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, qui oeuvre à la sauvegarde de l'ancienne abbaye bénédictine locale, et était passionné par l'histoire de Bleurville dont ses ancêtres avaient grandement contribué à écrire les plus belles pages du XIXe siècle. Il était surtout très apprécié par les habitants du village pour sa grande courtoisie et son affabilité.
Ses obsèques religieuses ont été célébrées mardi 27 décembre en l'église Sainte-Monique de Bagneux, suivies de l'inhumation au cimetière communal de la ville.
Les Amis de Saint-Maur présentent leurs plus sincères condoléances à la famille d'Henri Gaillac.
RIP.
[cliché : Henri Gaillac, à droite, au côté de Marcel Bisval, ancien maire de Bleurville, en 2006 lors d'une inauguration à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville]