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  • Patrimoine de la cité ducale lorraine : en mémoire de Charles III

    La conseillère municipale de Nancy, Françoise Hervé, attire l’attention des nancéiens sur son cheval de bataille de prédilection : la défense du patrimoine.

     

    charles III de lorraine.jpgIl a été évoqué récemment le retour possible de la statue de Charles III sur la place du Marché de Nancy, devant l’église Saint-Sébastien. Selon l’élue, « Ce retour de Charles III au cœur du secteur sauvegardé constituerait un acte hautement symbolique dans la mesure où il replacerait ce personnage dans la mémoire collective des Nancéiens. » Le règne de Charles III fut grand, tant par la durée que par ses réalisations. « Ouvert sur l'Italie, on lui doit aussi la construction d'imposantes fortifications dont il reste peu de chose aujourd'hui ». La porte Saint-Nicolas, entre autres, dernier vestige situé à un jet de pierre de la rue des Fabriques « qu'on a malheureusement dépouillée de ses atouts originels ».

     

    « Depuis trente ans, ce secteur, une part majeure du patrimoine urbain de Nancy, est demeuré le parent pauvre de la politique municipale », poursuit Françoise Hervé. « Rappelons qu'il a même failli disparaître dans la foulée de la construction du quartier Saint-Sébastien. La mobilisation de quelques Nancéiens à l'époque n'a pas permis de sauver des campagnes de ravalement les décors sculptés et autres menuiseries. »

     

    Alors Françoise Hervé se met à penser que peut-être les travaux d'expertise, menés actuellement dans le cadre du plan de restauration de la Ville Neuve, pourraient conduire à une nouvelle révision de ce secteur sauvegardé. « Car il y a tant à faire ! D'abord établir un diagnostic plus précis des richesses de ce secteur. Il faut relancer la recherche universitaire. »

     

    françoise hervé.jpgUn travail de longue haleine qui devrait être conduit « en parallèle de quelques mesures d'urgence », estime Françoise Hervé comme par exemple « refermer l'ouverture béante sur le côté de la porte Saint-Nicolas, actuellement livrée aux véhicules ; remettre en valeur la place des Vosges ; redonner vie à la partie sud de la ville laissée en déshérence ; recréer quelques lieux forts en redonnant par exemple à l'hôtel de Mahuet son portail transféré au parc Olry, ou bien en reconstruisant le décor urbain de la place du Marché. Pourquoi ne pas substituer à l'architecture de ZUP actuelle des façades reconstruites dans l'esprit de l'époque de Charles III ? » Une époque faste où la ville comptait près de 200 sculpteurs...

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 05.10.2008]

  • Sauvegarde du patrimoine religieux à Nancy

    La statue du Sacré-Cœur du Domaine de l'Asnée, à Villers-les-Nancy, a trouvé son ange gardien. Une paroissienne lui a construit un abri provisoire en attendant sa restauration.

     

    statue sacré coeur.jpgMadame Marguerite Collombat est animée par une foi qui, à défaut de déplacer les montagnes, lui donne une formidable énergie pour combattre les iconoclastes. Depuis des mois, elle livre bataille pour que la statue du Sacré-Cœur du domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy – qui abrite, entre autres, la Bibliothèque diocésaine de Nancy - retrouve une place digne du symbole qu'elle représente. Rappelons que la sculpture en marbre blanc de 2,05 m de haut, due au ciseau de l'artiste Paul Graf, avait été offerte par un généreux donateur et placée sur un piédestal au centre de la cour du Grand Séminaire, en 1936.

     

    La refonte complète du Domaine de l'Asnée et le nouvel accès central, conçu par l'architecte Michel Bonnet, imposaient le déplacement de la statue.

     

    sacré coeur.jpgEn dépit des précautions prises par l'entreprise de travaux publics dans la manœuvre, le Christ y a perdu une main. Le dépôt de la statue dans un recoin, sans protection, en attente d'une installation définitive, après les travaux, constitue, pour Marguerite Collombat, un vrai sacrilège. Elle refuse d'admettre l'argument de la priorité de l'achèvement des travaux. Installé depuis quelque temps sous les arbres, à proximité de l'entrée de la future maison de retraite des prêtres, la représentation du Sacré-Cœur a bénéficié de la compassion de Mme Collombat qui s'est transformée en terrassier et couvreur pour offrir à son protégé un auvent en plastique ondulé.

     

     

    Notre défenseur du patrimoine religieux local a posé, tel un cautère, une rose à la place de la main manquante. Ses soins se sont même étendus à la statue de la Vierge posée devant l'entrée du bâtiment : elle a minutieusement gratté la rouille et rebouché les trous puis repeint la statue. Mais son combat ne s'achèvera que le jour où elle verra le Sacré-Coeur mis en valeur sur un socle digne de lui. Pour l'heure, elle a aménagé à ses pieds un jardinet.

     

    Opiniâtre, l'ancienne conseillère d'orientation de l'Education nationale n'a pas l'intention de baisser les bras. Elle rêve de voir la statue du Sacré-Cœur installée dans la niche au-dessus de l'entrée historique de l’ancien Grand Séminaire. Souhaitons, avec elle, que ce vœu puisse se réaliser prochainement avec l’achèvement des travaux d’aménagement du domaine de l’Asnée.

     

    [d’après L'Est Républicain | 21.08.2008]

  • Jeanne d'Arc... et sa statuaire

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     Statue de Jeanne d'Arc (par Frémiet), place Lafayette à Nancy (54)
    Vient de paraître un remarquable ouvrage :
    LA STATUAIRE JOHANNIQUE DU XVIe AU XXe SIECLE
    par Bernard Mugnier
    L'auteur, après avoir parcouru la France de long en large, recense l'essentiel de la statuaire johannique produite et conservée dans nos villages et villes de France.
    Bernard Mugnier présente pour chaque sculpteur une notice sur l'artiste et sa production ainsi que toutes les sculptures représentant Jeanne la Bonne Lorraine.
    500 pages à lire et à regarder qui font le point sur les représentations de Jeanne d'Arc : l'intérêt pour la vie de notre héroïne nationale varia durant les siècles. Après avoir connu une grande vénération du XVe à la fin du XVIIe siècle, Jeanne fut particulièrement moquée au cours du siècle des lumières (voir le scandaleux poème de Voltaire, La pucelle d'Orléans). C'est le XIXe siècle qui réhabilitera Jeanne avant que l'Eglise ne la canonise en 1920.
    Chez l'auteur :
    Bernard Mugnier
    6 rue de Verdun
    70000 VESOUL
    (envoi contre 47 € port compris)