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Dernière conférence de l'été à Saint-Maur

JEAN-FRANCOIS MICHEL ET SON COMBAT POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE MONASTIQUE

ee01998ae3fb138088a74b7aa4639584.jpgA l’occasion de la sortie de son dernier livre « Nos derniers abbés », Jean-François Michel, président de Saône Lorraine a présenté devant un auditoire captivé, le moteur de son action en Saône Lorraine. « Nos derniers abbés », déclare-t-il, est le moyen de « faire partager l’amour de notre région ». C’est ainsi que durant sa passionnante conférence, il a transmis toute la passion qu’il éprouve pour l’histoire et le patrimoine monastique de la Lorraine du Sud.

Notre conférencier a brossé brièvement l’évolution des monastères lorrains du 12ème au 18ème siècle, dirigés par des abbés meneurs d’hommes auxquels succèderont des abbés commendataires fort éloignés des préoccupations spirituelles. Il insista sur la présence monastique importance qu’a connue notre région jusqu’en 1789 et la grande variété des ordres religieux (bénédictins, franciscains, cisterciens, trinitaires, prémontrés). L’exemple de Flabémont est exemplaire de la destinée d’une abbaye en Saône lorraine : palais abbatial reconstruit au 18ème siècle par les spécialistes du moment (l’architecte Louis Dubois, le menuisier Thiriet de Tignécourt, les Gerdolle de Lamarche…) et abbaye anéantie à la Révolution par une bourgeoisie locale avide d’argent et des paysans haineux.

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Il s’est réjouit qu’un certain nombre d’abbayes lorraines connaissent actuellement une véritable résurrection : Parey-sous-Montfort et Etival dans les Vosges, Jovilliers, Jeand’Heures et Rangéval dans la Meuse. Mais s’est aussi inquiété du devenir des bâtiments monastiques de Moyenmoutier ou de Senones par exemple et, plus généralement, des anciennes fondations religieuses en milieu rural (les Cordeliers des Thons, Saint-Maur de Bleurville, commanderie de Rugney...).

Enfin, Jean-François Michel s’est plié volontiers à une séance de dédicace pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. En attendant une suite pour achever la trilogie : après « Nos derniers seigneurs », « Nos derniers abbés »… « Nos derniers manants », peut-être bientôt ? Pour boucler le cycle des trois classes sociales de l’Ancien Régime.

 

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