Félix Maréchal meurt d'épuisement le 29 mars 1871, quelques mois après le blocus prussien, et alors que Metz s'apprête à passer sous souveraineté allemande. Mais cette grande figure de la bourgeoisie messine laisse derrière elle un héritage considérable.
Médecin du privé comme du public, l'homme s'implique dans la vie associative et devient un notable. Ce statut et son engagement aux côtés des républicains libéraux de 1830 lui ouvrent les portes de la politique. Conseiller municipal de Metz sous la monarchie de Juillet, il siège au conseil général de la Moselle, qu'il préside pendant plusieurs années sous la Seconde République et, surtout, il est nommé à l'hôtel de ville sous le Second Empire.
Maire de 1854 à 1871, avec un mélange de savoir-faire, d'opportunisme et de pragmatisme, il s'efforce de moderniser et de développer Metz. Par son parcours et son action, il s'identifie à cette ville où son empreinte est toujours bien réelle.
Un personnage et une passion messine que Bernard Desmars nous fait découvrir dans cet ouvrage.
L'auteur, Bernard Desmars, est maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Metz et spécialiste de l'histoire sociale du XIXe siècle.
>> Félix Maréchal (1798-1871). Médecin et maire de Metz, Bernard Desmars, éditions Serpenoise, 2011, 263 p. (20 €).