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  • Lamarche (88) : succès pour les 19èmes Journées d'études vosgiennes

  • Serécourt (88) : une maison de laboureur restaurée à vendre (XVIIe-XVIIIe s.)

    L'ancienne ferme lorraine (XVIIe-XXIIIe-XIXe s.) remarquablement restaurée naguère par Jean-Louis Barthélemy, à Serécourt (Vosges, ancien canton de Lamarche), est mise en vente.

    Il s'agit d'un rare exemple de maison de laboureur encore subsistante dans le sud-ouest vosgien : elle conserve un escalier à vis dans une tour hors œuvre ainsi qu'une avancée de toiture si typique de ce secteur.

    Puissions-nous espérer qu'elle sera rapidement recueillie par des mains qui sauront lui conserver son cachet ancien...

     

    > Plus d'info sur http://pierres-lorraines.fr/1743-ACHETER-Maison-serecourt.html

  • Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville - Année 1917

    Le Cercle d'études locales de Contrexéville poursuit la publication du Journal de route du docteur Jean Thiéry, originaire de la ville thermale de la plaine des Vosges.

    Cent ans après, nous revivons les moments de l'année 1917 que ce médecin aide-major de réserve vécut auprès de tous les "éclopés" civils et militaires de cette guerre qui s'éternisait...

    Depuis octobre 1916, le docteur Thiéry est consultant auprès des populations civiles de la région de Wassy, en Haute-Marne. L'hiver 1916-1917 sera long et froid. Il partage la vie de la population de l'arrière qu'il soigne gratuitement. Il en profite pour analyser dans son Journal le comportement des civils dans ce bourg de l'arrière-front. En ne faisant pas toujours preuve d'un grand humanisme, lui le médecin qui épouse les opinions radicales-socialistes et franc-maçonnes...

    A partir d'avril, il est mis en attente d'une nouvelle affectation : d'abord à Neufchâteau puis à nouveau en Champagne, à Saint-Dizier. Il y constate les carences du service hospitalier militaire qu'il dénonce, critiquant ouvertement la hiérarchie militaire d'active. En même temps, il commente dans son diaire les événements internationaux du moment : l'entrée en guerre des américains, la révolution russe, les combats en Italie...

    Durant l'été 1917, Thiéry est envoyé à quelques kilomètres du front, aux Hôpitaux d'observation et d'évacuation en tant que médecin-chef de l'ambulance 14/5 ; d'abord à Prouilly, près de Reims sur le front de l'Argonne, puis à Lachapelle-sous-Rougement, près de Belfort, sur le front de l'Alsace jusqu'à la veille de l'année 1918.

    Il nous donne l'occasion de revivre l'actualité de cette année charnière de la Grande Guerre. Lors de ses permissions dans les Vosges ou en Haute-Marne, il témoigne de l'état d'esprit de l'arrière. Lui-même renoue très vite avec ses habitudes privilégiées, goûtant les avantages de son grade et de sa situation professionnelle plutôt favorisée... Ce faisant, il laisse transparaître une personnalité très critique à l'égard des ses confrères et est particulièrement dénué de compassion vis-à-vis de ses patients.

     

    ‡ Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville (Vosges) - 1917, tome 4, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2017, 185 p., ill. (12 €).