Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mgr Nona Amel : « Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici »

    De Mgr Nona Amel, archevêque catholique chaldéen de Mossoul (Irak), maintenant exilé à Erbil, le 9 août 2014 :

    Mgr-Nona.jpg« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans un proche avenir. J'ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourions. Mais ma communauté est toujours en vie. S'il vous plaît, essayez de nous comprendre. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous devez examiner à nouveau cette réalité au Moyen-Orient, parce que vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même s'ils contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n'est pas vrai : l'Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l'ennemi que vous avez accueilli chez vous. »

  • 19-20 août 1914 : la bataille de Morhange

    attaque.jpgLa bataille de Morhange qui a débuté le 19 août n’est guère présente dans la mémoire collective, en comparaison des taxis de la Marne ou de Verdun. L’état-major, suivi par le gouvernement Viviani, souhaite plus que tout reprendre l’Alsace et la Lorraine. Selon le plan XVII, l’effort doit être mis sur cette zone annexée en 1871 par l’Empire allemand.

    Le plan Schlieffen est venu contrecarrer cette belle stratégie et, après deux semaines de combat, les Français sont, en ce 20 août, dans l’expectative. Pour plusieurs raisons.

    La nuit du 19 au 20 a été très agitée pour de nombreuses unités qui ont fait face au harcèlement incessant de l’ennemi : des tirs nourris mais aussi précis, en raison de certains projecteurs.

    Au matin du 20 août, le général Édouard de Castelnau, commandant la IIe armée, doit retarder l’attaque des 15e et 16e corps d’armée, car il attend le résultat des dernières reconnaissances aériennes. Or, la brume matinale a gêné l’observation des avions français. Le général de Castelnau a bien ordonné, vers 6 h 30, au général Foch, commandant le 20e corps d’armée, de rester sur ses positions, car il a besoin de lui comme unité de réserve et surtout de contre-attaque. Mais l’ordre arrive trop tard. Ferdinand Foch est certain que les circonstances lui font un devoir de passer à l’attaque. Il est convaincu qu’un vigoureux effort de ses magnifiques troupes suffira pour enfoncer le front adverse. Il les a déjà lancées à l’assaut d’un ennemi qui souhaite en découdre. Il le fait avec d’autant plus d’enthousiasme que les ordres de la veille ne lui prescrivaient pas impérativement de rester sur la défensive.

    Sur de nombreux fronts, en particulier à Morhange, la situation tourne vite à l’avantage des Allemands dont la poussée est aussi violente qu’efficace. Les « boches » surgissent des bois, se glissent dans les blés qui seraient bons à faucher. Ils s’avancent, tirent sans relâche. Ils sont à 200, 150 puis 100 et 50 mètres de nos lignes. À 8 heures, la retraite d’une partie de nos troupes se dessine sur Château-Salins. Les coloniaux (3e division d’infanterie coloniale notamment) se sacrifient presque pour contenir l’assaut ennemi. Les éléments du 20e corps d’armée commandé par le général Foch viennent se heurter au bastion de Morhange.

    Le général de Castelnau se résigne à ordonner la retraite. Il prescrit, à 16 h 30, au 20e corps d’armée de Foch, de se maintenir le plus longtemps possible sur la tête de pont de Château-Salins.

    Dans le même temps, les 85e et 95e régiments d’infanterie française perdent la position de Bühl Hof, à laquelle ils s’étaient accrochés. La retraite dans un ordre impeccable se poursuit dans la nuit jusqu’à Xouaxange. Mais la mauvaise coordination des unités aura coûté très cher : plus de 5.000 morts côté français.

    [source : Boulevard Voltaire]

  • Fête de La Mothe le 24 août 2014

    la mothe.jpg

    Le monument de La Mothe.

     

    La fête de l’ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, organisée par l'association Pour La Mothe, aura lieu dimanche 24 août 2014 sur le site de l'ancienne citadelle détruite en 1645

    (entre Lamarche et Neufchâteau, ouest vosgien).

     

    Au programme :

    visites du site, animations et reconstitutions historiques, expositions généalogiques…

  • L’Assomption de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains restaurée

    La toile consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie va prochainement retrouver sa place dans la chapelle de la Manufacture Royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges.

    assomption av restau.jpgUne présentation de l’œuvre restaurée par Igor Kozac a été proposée à la Fondation du patrimoine délégation vosgienne en avant première.

    Depuis plus d'un an maintenant, l'imposant tableau de l'Assomption qui trônait sur le mur central du choeur de la chapelle de la Manufacture Royale, a laissé place à un grand cadre vide. Et pour cause. Cette toile datant du XVIIIe siècle, pour laquelle une souscription publique a été ouverte en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine en avril 2013, est partie en restauration dans l'atelier d'Igor Kozac, spécialiste de la conservation et restauration de tableaux, à Lavincourt, en Meuse.

    assomption chapelle manu.jpgIl aura fallu à l'artiste plus de 200 heures de travail pour remettre en état le tableau et accomplir un tel miracle. En effet, les vicissitudes du temps avaient fini par estomper quasi intégralement l'oeuvre.

    Sa restauration aujourd’hui terminée, la toile sera inaugurée officiellement lors des Journées européennes du Patrimoine, le dimanche 21 septembre, dans la chapelle de la Manufacture Royale.

    [source et clichés : Fondation du Patrimoine]